Y***** ,a toi mon amour .

Katsu
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Y*****,

Aujourd’hui, tout s’effondre. C’est le pire jour de ma vie. Après que tu aies mis fin à notre relation, ma mère a perdu son frère… et moi, j’ai perdu bien plus qu’un oncle. J’ai perdu celui qui comblait l’absence de mon père, celui qui, dans mon cœur, était mon père.

Et toi, tu es partie. Tu n’es plus là, malgré tes promesses. J’ai besoin de toi, Y*****. Plus que jamais. La fille à qui je confiais tout, celle à qui je pouvais tout dire sans peur ni honte, a disparu. Et avec toi, c’est une part de moi qui s’est brisée. Te perdre m’a détruit.

Et maintenant, perdre mon oncle… ça m’a anéanti. Mon corps porte des blessures, des traces laissées par les disputes avec mon père. Demain, j’irai en cours,on se verra en cours de droit , mais a présent , ce ne sera que de simple regards , au loin , sans mots , le cœur en morceaux, le visage marqué… Si tu vois ces traces, ce sera malheureusement à cause de lui.

Y*****, je me sens si seul. Tout ce que je voulais, c’était toi. Pourquoi n’es-tu plus là ?

Tu m’as rendu ce bonheur que j’avais perdu, celui que je n'ai pas eu dans mon enfance, celui si pur et si simple. Tu m’as connu brisé, détruit, et tu as réparé les morceaux, comblé ce vide immense en moi. Mais aujourd’hui, tu es partie… Et ce que tu m’as laissé, c’est un vide encore plus grand, une douleur encore plus profonde.




Je recommence ces choses que j’avais abandonnées pour toi, ces habitudes sombres, ces addictions que j’avais laissées derrière moi, tout ça pour devenir meilleur, pour être digne de toi. Mais maintenant, à quoi bon ? Pourquoi continuer à faire des efforts quand toi, celle pour qui je changeais, n’es plus là ?

Je repense à ces soirées que nous avons passées ensemble, assis dehors, sous le ciel frais, sur ces bancs qui n’étaient que des bancs, mais qui aujourd’hui portent tout le poids de mes souvenirs. Deux fois seulement. Deux rencontres, et pourtant elles suffisent à m’emplir d’une nostalgie qui m’écrase, qui me détruit.

Je n’ai pas su te montrer la meilleure version de moi-même, je le sais. Mais toi, Y*****, tu n’as pas su me rassurer, tu n’as pas tenu tes promesses. Je t’en voudrais toujours pour ça. Et je m’en voudrais toujours d’avoir été aveugle de mes fautes, d’avoir autant échoué sans même m’en rendre compte.










Tu sais, Y*****, ce qui me hante le plus, c’est cette sensation d’inachevé. Comme si tout ce qu’on avait commencé à construire s’était écroulé avant même d’avoir pris forme. On aurait pu être heureux, on aurait pu être forts, ensemble. Mais aujourd’hui, il ne me reste que des "et si".

Je m’accroche à ces souvenirs, même s’ils me détruisent. Parce qu’au fond, ils sont tout ce qu’il me reste de toi. Et dans ce chaos, je me demande… Est-ce que tu penses encore à moi, ne serait-ce qu’un instant ? Est-ce que tu regrettes, même un peu, de m’avoir laissé derrière ?

Peut-être que tu as tourné la page, mais moi, je reste figé, incapable d’avancer. Parce que, malgré tout, une part de moi espère encore que tu reviendras. Mais une autre sait que tu ne reviendras jamais. Et c’est ça qui me tue le plus.




Je me souviens de tout, Y*****. Chaque détail, chaque moment, comme si c’était gravé en moi. Je me souviens de la façon dont tu riais, de la douceur dans ta voix quand tu me disais que tout irait bien. Je me souviens de ces silences entre nous, qui n’étaient jamais gênants, juste remplis de cette complicité qu’on partageait.

Je me rappelle de la façon dont tu regardais le plafond , la premiere fois ,en cours de droit, comme si tu cherchais des réponses parmi le vide que tu as laissée paraître a travers tes yeux . Et moi, je te regardais toi, parce que tu étais ma réponse à tout. Ces nuits passées à parler de nos rêves, de nos peurs, de tout ce qu’on voulait construire… Elles me hantent maintenant. Parce que tous ces projets qu’on imaginait ensemble, je les vois s’effondrer, un à un, depuis que tu es partie.

Parfois, je ferme les yeux et je revis ces instants, comme si je pouvais les retenir un peu plus longtemps. Mais quand je les rouvre, il n’y a plus rien. Juste le vide, le silence, et cette douleur sourde qui refuse de s’en aller.

Tu étais mon refuge, Y*****. Ma lumière dans l’obscurité. Et maintenant, je suis perdu. Je marche seul dans des lieux qui me rappellent toi, espérant presque te croiser par hasard, comme si le destin pouvait m’offrir une seconde chance. Mais tu n’es jamais là, et chaque coin de rue devient un rappel cruel de ton absence.

Est-ce que tu te souviens, toi aussi ? Est-ce que ces moments comptaient autant pour toi qu’ils comptaient pour moi ? Ou est-ce que je suis le seul à être resté prisonnier du passé ?

Tu m’as laissé avec ces questions, ces regrets, et ce poids insupportable de tout ce qu’on aurait pu être. Et pourtant, malgré tout, je ne peux m’empêcher de t’aimer encore. C’est ça, le pire.

Cela fait un an et demi que je t’aime, Y*****. Un an et demi où mon amour est pesant sur chacune de mes journées, chaque pensée, chaque battement de mon cœur. Et pourtant, toi… toi, tu ne m’as aimé que ces deux derniers mois. Deux mois si courts, mais qui, pour moi, étaient l’éternité.

Je croyais en toi, en nous. Tu m’as promis que tu resterais, que jamais tu ne partirais, que tu serais là quoi qu’il arrive. Et moi, je t’ai cru. J’ai construit tout mon monde autour de ces mots, autour de cette promesse qui, aujourd’hui, sonne comme un mensonge.

Au final, tu m’as abandonné. Sans un regard en arrière, sans te soucier des ruines que tu laissais derrière toi. Et malgré tout, je suis encore là, à t’aimer, à espérer, à chercher des réponses dans ce silence que tu as laissé. Parce qu’un an et demi d’amour ne s’efface pas comme ça. Pas pour moi. Pas pour ce que je ressentais, ce que je ressens encore.
 

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