G
Anonyme
Souvent je parle de la grande pauvreté sur ce blog pour dénoncer quelque part la sauvagerie de notre société pourtant si moderne, si avancée sur le plan technologique. Je veux évoquer ici le triste sort réservé à certains de nos aînés qui sont tout simplement délaissés, ignorés, négligés. S'ils sont des centaines de milliers à vivre chez eux dans une solitude désespérante car personne ne vient plus les voir, ils sont en plus, pour certains, des centaines en France à vivre à la rue ou dans leur voiture. Après une vie bien remplie, en ayant travaillé dur, en ayant construit aussi une famille avec des enfants à qui ils auront donné une bonne éducation et tout l'amour possible, ils doivent en guise de reconnaissance finir leurs jours dans la pauvreté la plus extrême, que dirait aujourd'hui l'abbé Pierre en voyant cette ignominie sans nom ?
Ces anciens, bien souvent victimes de diverses pathologies dues à l'âge, ne peuvent en aucun cas bien se soigner dans la rue. Parfois, ils rencontrent un médecin de garde qui va les examiner dans un foyer d'hébergement provisoire et surpeuplé ou à l'hôpital, mais tout cela est bien insuffisant et, de toute façon, leur vie de misère ne fera qu'accentuer la dégradation de leur santé. Nos anciens se retrouvent généralement à la rue du fait d'une expulsion de leur logement qu'ils ne peuvent plus payer avec leur maigre retraite, sans parler des diverses autres factures qui s'accumulent. Seuls, se nourrissant mal et abandonnés par leurs enfants qui ne viennent plus les voir........ parce que, paraît-t-il, ils n'auraient plus le temps ?!!...., ils sont alors livrés à eux-mêmes et sans défense. Même si ce n'est pas le cas, certains peuvent alors considérer leur vie comme un échec, ils en arrivent à se culpabiliser en ressentant de la honte de finir comme cela.
Une société, qui laisse ainsi des anciens mourir de froid et de solitude, peut se poser bien des questions quant à son degré d'humanité. Encore une fois, l'indifférence, l'égoïsme tuent à petit feu la cohésion sociale et l'esprit de fraternité le plus élémentaire qui soit. On dit qu'une société se juge à la manière dont on traite les enfants et les aînés, je vous laisse donc observer, par certains côtés, l'état de délabrement de la nôtre en 2020 ! Chateaubriand disait que la vieillesse était un naufrage, peut-être avait-il raison. Personnellement, je crois plutôt qu'une civilisation qui laisse mourir comme des bêtes nos anciens dans la précarité la plus extrême, est en train de couler irrémédiablement vers l'abîme, il est là le vrai naufrage !
Vous qui me lirez, je vous invite ici ou là à donner un peu de votre temps pour visiter des anciens qui sont seuls près de chez vous, vous poserez alors un formidable geste de fraternité qui sauvera l'humanité quelque part. Déjà, si vous voyez surtout des aînés vivre dans la rue, allez les voir, les réconforter et demandez de l'aide pour les mettre à l'abri, car ce peut être tout simplement une question de survie sanitaire, morale et matérielle. Et puis, sans vous commander, vous qui avez encore un parent âgé en vie et qui est seul toute l'année, prenez le temps d'aller le voir avant qu'il ne soit trop tard. La vie est si courte et on ne peut alors se dispenser de poser des gestes d'amour et de tendresse envers nos parents qui nous ont tout donnés. Si tout cela peut déjà être fait, nous sauverons alors des vies et nous pourrons alors parler d'une dignité et d'une humanité retrouvées et ceci pour tout le monde, MERCI !
Guy GILLET
Ces anciens, bien souvent victimes de diverses pathologies dues à l'âge, ne peuvent en aucun cas bien se soigner dans la rue. Parfois, ils rencontrent un médecin de garde qui va les examiner dans un foyer d'hébergement provisoire et surpeuplé ou à l'hôpital, mais tout cela est bien insuffisant et, de toute façon, leur vie de misère ne fera qu'accentuer la dégradation de leur santé. Nos anciens se retrouvent généralement à la rue du fait d'une expulsion de leur logement qu'ils ne peuvent plus payer avec leur maigre retraite, sans parler des diverses autres factures qui s'accumulent. Seuls, se nourrissant mal et abandonnés par leurs enfants qui ne viennent plus les voir........ parce que, paraît-t-il, ils n'auraient plus le temps ?!!...., ils sont alors livrés à eux-mêmes et sans défense. Même si ce n'est pas le cas, certains peuvent alors considérer leur vie comme un échec, ils en arrivent à se culpabiliser en ressentant de la honte de finir comme cela.
Une société, qui laisse ainsi des anciens mourir de froid et de solitude, peut se poser bien des questions quant à son degré d'humanité. Encore une fois, l'indifférence, l'égoïsme tuent à petit feu la cohésion sociale et l'esprit de fraternité le plus élémentaire qui soit. On dit qu'une société se juge à la manière dont on traite les enfants et les aînés, je vous laisse donc observer, par certains côtés, l'état de délabrement de la nôtre en 2020 ! Chateaubriand disait que la vieillesse était un naufrage, peut-être avait-il raison. Personnellement, je crois plutôt qu'une civilisation qui laisse mourir comme des bêtes nos anciens dans la précarité la plus extrême, est en train de couler irrémédiablement vers l'abîme, il est là le vrai naufrage !
Vous qui me lirez, je vous invite ici ou là à donner un peu de votre temps pour visiter des anciens qui sont seuls près de chez vous, vous poserez alors un formidable geste de fraternité qui sauvera l'humanité quelque part. Déjà, si vous voyez surtout des aînés vivre dans la rue, allez les voir, les réconforter et demandez de l'aide pour les mettre à l'abri, car ce peut être tout simplement une question de survie sanitaire, morale et matérielle. Et puis, sans vous commander, vous qui avez encore un parent âgé en vie et qui est seul toute l'année, prenez le temps d'aller le voir avant qu'il ne soit trop tard. La vie est si courte et on ne peut alors se dispenser de poser des gestes d'amour et de tendresse envers nos parents qui nous ont tout donnés. Si tout cela peut déjà être fait, nous sauverons alors des vies et nous pourrons alors parler d'une dignité et d'une humanité retrouvées et ceci pour tout le monde, MERCI !
Guy GILLET
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