Thème dépression et suicide

  • Auteur de la discussion Summer4
  • Date de début
Chasaki
Enragé
Messages
896
Fofocoins
10 910
Je reviens vers vous suite à vos réponses. Je voulais vous remercier que l'intérêt que vous avez susciter suite à mon histoire. Je voulais aussi répondre à Chasaki. Vous avez vraiment tout compris à ce qui se passe. J'apprécie vraiment la justesse des propos que vous avez utilisés. Vous êtes clairement dans le vrai. Au plaisir de discuter d'avantage ensemble.😁
Je reviens vers vous suite à vos réponses. Je voulais vous remercier que l'intérêt que vous avez susciter suite à mon histoire. Je voulais aussi répondre à Chasaki. Vous avez vraiment tout compris à ce qui se passe. J'apprécie vraiment la justesse des propos que vous avez utilisés. Vous êtes clairement dans le vrai. Au plaisir de discuter d'avantage ensemble.😁
C'est normal 🙂
Dites vous bien que à peu près 3/4 des éléments bipèdes qui vivent sur cette planète sont des pignoufs, véhéments et qui contrairement à ce qu'ils pourraient avancer, sont des maîtres du double jeu, mais globalement, nous le sommes tous à différentes échelles.
Dans le cas de la séquence enfance et adolescence, c'est un peu plus différent, car on est programmé pour se joindre et s'enticher à ceux/celles pour lesquel(le)s on génère un intérêt social, hors mis l'aspect conventionnel scolaire.
L'univers scolaire (collège, lycée et même université semble t-il) est le temps que j'appelle d'exploration, c'est à dire la période autour duquel nous naviguons pour se créer des contacts et établir des échanges pour finalement transformer ces partages et ces moments de discussion en amitié, déjà d'une parce que l'homme, par définition, est un être sociable, et de deux parce nous avons constamment besoin de se sentir rassuré, d'être en bonne santé avec soi-même et d'interagir pour mieux se comprendre et mieux comprendre le monde qui nous entoure collectivement.
Je pourrais même rajouter l'influence parentale qui motive à juste titre qu'outre le travail et les efforts, l'enfant doit également apprendre à se faire des amis.
Quand tes parents par exemple te demandent à 7, 8, 9 ans, 10 ans à la sortie de l'école "ça s'est bien passé à l'école ?"
"Qu'avez-vous fait aujourd'hui en cours ?"
"Tu t'es fait des amis ? C'est bien. Il faut se faire amis, tout en travaillant, c'est important" bref je caricature mais ces phrases de ce style ne rentrent pas dans l'oreille d'un sourd. L'enfant comprend parfaitement de quoi il est question et ce que ces parents attendent de lui, sauf de rare rare exception où les parents ne sont pas fort d'équilibre de vie et de sanité, l'enfant héritera (pas toujours) du déséquilibre moral et de vie de ces géniteurs. C'est un cercle vicieux.
Vous n'avez pas à vous sentir coupable du monde qui vous entoure et de l'attitude antipathique que certains et certaines empruntent, comme je l'ai dis dans mon message précédent, elles le sont (ces personnes) pour mieux se protéger elle-même de la cadence brutale que la vie peut infliger, alors c'est une réaction de l'inconscient, qui mène à étriller les autres plus vulnérables, et pour mieux se sentir fort et inaltérable.
Dans le cas des femmes, je l'ignore, mais dans le cas des hommes, et surtout dans la fourchette 15-20 ans, voir même 15-25 ans, le jeune homme va vouloir prouver devant ces contemporains son volume de production et se prévaloir tel un bout en train incapable de s'abstenir car dans l'inconscient collectif, quand tu te détaches du monde social mondain, tu es vu et perçu soit comme un être bizarre et hostile, soit un être arrogant ou prétentieux, et par conséquent il recueille la méfiance et même des critiques à tout va, au mieux une insignifiance totale, cela peut arriver.
Dans vôtre cas (je mentionne l'épisode de l'enfance et l'adolescence) les persiflages et les moqueries vont bon train, car elles procurent une satisfaction personnelle tacite (quelque peu) de rendre risible et tourner au ridicule un personnage qui n'est pas assez démonstratif.
Il ne faut pas oublier qu'avant l'installation de clauses, de conventions éthiques et morales, de structuration sociale, et d'institutions juridiques dans notre société nouvellement érigée, c'etais belle et bien l'iniquité et la force brute et violente qui primait sur tout...nous représentons une espèce "évoluée" comparé aux restes des sources vivantes, certes, mais on reste également et toujours des êtres primitifs et bestiaux simplement "humanisés", vous comprenez ?
Le "hasard ?" De la diversité des espèces et de la sélection naturelle a donné l'être humain, un être d'un potentiel intellectuel qui se trouve au sommet de la chaine alimentaire, sauf que voilà, il a également l'arrogance qui va avec, dû à sa supériorité, et son besoin de pouvoir, et de fait, d'assujetir des êtres qui seront des faire-valoir de sa domination, et comme nous sommes plusieurs à se revendiquer supérieur à l'autre, cela crée des esclandre et donc des rivalités.
Et ce que je vous dis n'est pas hors-ligne ou hors-sujet, elle explique le comportement de ces imbéciles auxquels vous vous êtes accolés malgré le manque de respect à votre égard, qui finalement se livrent une bataille de bravaches.
Mais pour vous rassurer, nous sommes toujours l'idiot de quelqu'un, dans ce monde livide et faux, donc ces individus, où qu'ils soient aujourd'hui, sont indubitablement des idiots de d'autres également, c'est indéniable.
L'important est de le savoir, et de rire de ceux/celles qui nous rient au nez. ils/elles ne savent rien. Ils/elles ne comprennent rien, en réalité, sauf quand l'intérêt est de mise pour leur propre miche et qu'ils/elles se retrouvent en situation désemparées, là tout à coup, ils/elles se rappellent que la vie peut également se montrer dure et cruelle à leur encontre.
Tout ça pour dire que, la vie difficile socialement, professionnelle et même dans son cercle familial propre ne sont pas des raisons valables de se suicider.
Si vous vous suicidez, ces gens n'en auront rien à secouer, à part vos parents, car vous restez un investissement et un cadeau de la vie pour eux. Le reste dira quelques semaines "c'étais un bon gars quand même" et reprendrons le cours de leur vie, tandis que la vôtre aura pris fin prématurément. Ce n'est pas envisageable, selon moi.
La vie est pénible, insensible, parfois exaspérante, mais il faut savoir se munir de tout un arsenal de défense et de subterfuge pour s'en sortir, passer entre les mailles du filet sans se faire repérer et moins s'exposer à la fureur et l'impétuosité du vivant, car lui, n'aura aucun scrupule.
Le monde magique et féerique que l'on nous présentais à travers les films d'animations et la télévision ne sont que des fictions, la dure vie est bien là, autour de nous, le matin, quand on entend les premiers coups de la perceuse fondre le sol, ou quand on tombe maladroitement des escaliers et que l'on se blesse accidentellement, ou quand on tombe malade et que l'on souffre douloureusement d'une angine ou d'un rhume encombrant en ayant cette impression de voir notre énergie diminuer durant cette période.
C'est ça, la réalité.
 
Dernière édition:
maev_dps
Ultra actif
Messages
192
Fofocoins
2 086
Re, je viens de voir vos retours sur le sujet et je vous remercie d'avoir pris le temps de répondre a ma petite histoire.:)
En ce qui concerne le fait de changer un peu d'air, de voyager, de me vider la tete, je ne sais pas si c'est la solution dans mon cas. On me l'a conseillé maintes et maintes fois mais je suis persuadé que les traumatismes que j'ai vécus, ne disparaitrons pas en un claquement de doigt. Il faudrait que je fasse un travail sur moi même de plusieurs années. Mais je n'en n'ai pas l'envie. J'ai déjà essayé mais sans succès , je pense que cela est trop encré en moi même.
Je viens aussi de découvrir par le biais de mon vécu, l'histoire avec quelques points communs a la mienne de Caramelle. Je suis désolé de t'avoir fais rapellé de mauvais souvenirs. Cela m'as rapellé que même si on grandis avec de mauvaises experiences, elle reste toujours dans un coin de notre tête et et peu surgir a n'importe quel moment malheureusement et nous rappelés notre faiblesse psychologique.
Seul le temps peux guérir tes traumatisme. J'ai lu ton histoire et tu as eu une succession de malchance. Entre tes "potes" ça a était dur psychologiquement et les décès soudain + un licenciement + un boulot de m*rde. Tu n'as même pas eu le temps d'encaisser les nouvelles. Je n'ai pas de conseil à te donner sauf te trouver une passion comme la musique. Prend le temps d'encaisser les nouvelles.
 
B
Blues buddha
Anonyme
Bonjour

Tu devrais entamer une psychothérapie malgré ton mauvaise expérience en hôpital.
Tu sais il y a rien de tabou à aller dans un hôpital psychiatrique au lieu d'avoir eu une grippe ou un cancer tu as une dépression.
Une dépression est une maladie comme les autres qui nécessitent un traitement avec un suivi psychologique.
On peut vivre normalement en ayant le traitement adapté et aller mieux psychologiquement avec le bon traitement.

Il faudrait que tu vois ton médecin traitant qui t'oriente vers un psychiatre en libéral pour etre pris en charge correctement et pour trouver le bon traitement qui te convient car malheureusement en France la psychiatrie publique est en train de crever par manque de moyens dans l'indifférence la plus totale.
Il faut que tu fasses une démarche.

Bon courage à toi
 
S
Summer4
Anonyme
Suite a vos retours, j'aimerais éclaircir un point sur mon histoire. Le problème se ne sont pas les thérapies. Vous savez j'ai suivi de nombreux traitements médicamenteux et des suivis avec un psychiatre et un psychologue mais c'est plutôt la reconstruction que j'ai pas pu aboutir car les traumatismes sont trop violent. Quand vous vous endormez chaque soir en priant pour ne pas faire de cauchemars et que le lendemain quand vous vous réveillez et que la première chose que vous vous dites c'est "je suis encore en vie, dommage" c'est assez difficile à vivre. De plus le rôle de ma mère est très important dans mon manque de confiance envers les autres. Vous savez, c'est une grande parleuse et n'a aucun filtre. Elle pourrait raconter mes problèmes au premier venu. Et moi je ne peux rien faire. Je vois bien que les regards autour de moi ont changé, même ceux qui concernent ma propre famille. Le fait de rester au lit presque 20h/jour m'épuise physiquement et moralement. Je me sens capable de rien. Je suis noyé encore par les traumatismes que j'ai subi. Je n'arrive pas du tout a m'en relevé. Avant, je n'ai pas honte de le dire, je pleurait beaucoup. Matin, midi et soir. Mais plus maintenant, je pleure de moins en moins mais les idées suicidaires se font de plus en plus présentes. Les moyens pour y parvenir sont établies. Seul la date est assez flou. Si je vous dits tout cela c'est parce que j'en suis consciens. Le fait d'imaginer mon suicide ne me rends pas malheureux mais je le conçois comme libérateur. A qui comprendra ce message.
 
Chasaki
Enragé
Messages
896
Fofocoins
10 910
Suite a vos retours, j'aimerais éclaircir un point sur mon histoire. Le problème se ne sont pas les thérapies. Vous savez j'ai suivi de nombreux traitements médicamenteux et des suivis avec un psychiatre et un psychologue mais c'est plutôt la reconstruction que j'ai pas pu aboutir car les traumatismes sont trop violent. Quand vous vous endormez chaque soir en priant pour ne pas faire de cauchemars et que le lendemain quand vous vous réveillez et que la première chose que vous vous dites c'est "je suis encore en vie, dommage" c'est assez difficile à vivre. De plus le rôle de ma mère est très important dans mon manque de confiance envers les autres. Vous savez, c'est une grande parleuse et n'a aucun filtre. Elle pourrait raconter mes problèmes au premier venu. Et moi je ne peux rien faire. Je vois bien que les regards autour de moi ont changé, même ceux qui concernent ma propre famille. Le fait de rester au lit presque 20h/jour m'épuise physiquement et moralement. Je me sens capable de rien. Je suis noyé encore par les traumatismes que j'ai subi. Je n'arrive pas du tout a m'en relevé. Avant, je n'ai pas honte de le dire, je pleurait beaucoup. Matin, midi et soir. Mais plus maintenant, je pleure de moins en moins mais les idées suicidaires se font de plus en plus présentes. Les moyens pour y parvenir sont établies. Seul la date est assez flou. Si je vous dits tout cela c'est parce que j'en suis consciens. Le fait d'imaginer mon suicide ne me rends pas malheureux mais je le conçois comme libérateur. A qui comprendra ce message.
Si vous pensez et si vous croyez que le suicide est une libération qui va chasser vos craintes et purifier votre esprit par le silence des cadavres, vous vous trompez lourdement, permettez-moi de le dire.
Le résultat sera que vous vivrez dans un autre état de conscience en regardant de l'autre côté vos proches et vos parents tombé dans l'incompréhension, le chagrin, et la tristesse, sans pouvoir les consoler de là où vous serez, et vôtre âme ne trouvera pas la paix.
J'ai également eu ce genre de pensée dans une période relativement récente où j'étais mal, mais alors très mal, et il est étonnant de constater les similitudes d'espérance dans le désespoir, quand vous mentionnez le fait que le lendemain matin, vous vous dites plaintivement "je suis encore là, dommage", je l'ai pensé fort, bien que c'est inutile.
Mais vous savez, la vie n'est malheureusement pas un long fleuve tranquille où s'écoule des jours de bonheur et de joie sans obstacles ni embûches...
Certaines personnes s'accordent à dire que nous nous créons un biais cognitif de confirmation consistant à généraliser nos problèmes de manière commune pour mieux se rassurer dans nos mièvreries comportementales personnelles ou individuelles, mais la réalité est plus complexe que ça.
Ce sont nos habitudes, nos frayeurs personnelles et distinctes qui peuvent s'agglomérer aux problèmes de d'autres personnes et qui donnent cette idée d'excuse généralisante, mais les sorties malencontreuses sont uniques. Vous avez pas attendu les problèmes et n'avez pas conscience des tribulations de Paul, Jacqueline ou Geoffrey pour que ces mêmes problèmes viennent à vous.
Et puis, sans vous accabler, très souvent, nous sommes les propres responsables de nos malheurs, de notre affliction, parce que souvent, notre mode de pensée, notre mode de vie, la succession d'événements mauvais nous amènent à croire que l'on est simplement mauvais..et je ne vous dis pas lorsque l'extérieur vient également fustiger votre posture comme ils ont l'habitude d'imputer en politique. Vous avez un manque de constance, comme moi.
Toutefois, ce n'est pas le seul élément qui justifie toute la situation contextuelle qui est la vôtre, non, il y a aussi une tradition du mérite, et de la rigueur dans la société où nous vivons, et quand le poids des charges qui nous incombe sont élevés et que nous n'avons pas le sang-froid et la matière grise rigide qui va avec, et bien nous souffrons. Peu de gens sont capables de le comprendre parce que le monde et le travail sont collectif, mais les ambitions et les intérêts sont unilatérales, dans le fond.
La seule solution, la SEULE, à mon humble avis dans votre cas est l'indifférence ! (et un peu d'égoïsme, au risque de me répéter)
Parce que bon, pour ma part, j'ai bien compris que le moyen psychologique, psychiatrique ou sociologique sont des chimères qui ne fonctionnent pas autant qu'on le voudrait et ne servent qu'à vous vendre des pseudos sciences humaines sur la psyché qui nous définirait probablement, et par une succession de propositions générales et banales, le patient aura l'impression que ce qu'on lui dit rentre en adéquation avec son état naturel (bien que parfois, il est vrai que des diagnostics faites par sans doute quelques expérimentés professionnels sont tirés de véritables recherches psychologiques ou psychothérapeutiques hein, je ne blâme pas totalement ces acteurs et cette activité très lucrative), mais concrètement, ce processus cathartique de l'esprit n'est pas viable sur le long terme, elle devient un besoin lorsque tout va mal, comme une drogue au final, pensant que cette solution est LA solution qui résoudra tout les problèmes, et redonnerait un semblant de vie saine, non, pas vraiment.
Comme la justement révélée Blue Bouddha, vous êtes en dépression et voyez tout votre navire sombré sous la mer densément vaste, moi je vous dis que pour se sortir de ce terrible tourbillon océanique, c'est de s'intéresser à ce que vous aimez et ce qui vous donne le sourire, et répétez ce modus operandi le plus de fois possible pour atténuer ce sentiment de chagrin et ce vague à l'âme qui vous habite.
Et ne vous y trompez pas, une fois avoir été en dépression, on l'est ! Elle peut revenir à son meilleur niveau à tout moment, cela dit, vous pouvez atténuer les effets et la douleur qu'elle génère, mais la psychiatrie, la psychologie, et tout les pratiques cousines à ces dernières ne vous procureront qu'une satisfaction sur l'instant, au mieux un mois ou deux, puis c'est le retour de la hantise, puis le retour des consultations, moyennant argent hein..
Et 50 à 100 euros par semaine, si vous n'avez pas une assise financière élevée ou même un nantis privilégié, ça fait mal, les bras fondent...
Dans tout les cas, le suicide n'est pas une option viable et rassurante.
 
O
Ourobouros
Anonyme
si je peux me permettre d'intervenir.
Face à une situation insupportable, la seule solution est de parvenir à s'en détacher. Comment ? En créant des mises en situation qui permettent de ne plus penser à son état. Moi même, j'ai été victime de viol et de harcèlement scolaire étant enfant.
Ces épreuves m'ont façonnées en tant qu'adulte de 45 ans. Je suis misanthrope et agoraphobe. (Je m'estime chanceux... certains gardent de plus graves séquelles).
Personnellement, ce qui m'a permis de tenir la tête hors de l'eau, ce sont des sites de chat irc (europnet.fr), où j'ai pu nouer de belles conversations et même relations avec des gens qui ne connaissaient pas mon passé. Je me suis même confié à certain.e.s d'entre eux et ils/elles m'ont encouragé.
Le pire moment étant avant de vous coucher, je vous suggère de passer une heure à discuter avec des inconnus.e.s sur internet.
Ça ne guérit pas du mal être, mais ça permet de l'oublier suffisamment longtemps pour pouvoir chasser les idées noires. Ça permet audsi de se rendre compte qu'on est loin d'être le seul à avoir un lourd passé.
Encore une fois, je sais que je ne serai jamais celui que j'aurais été si je n'avais pas vécu ces épreuves traumatisantes étant enfant, mais aujourd'hui, je sens que je vais mieux qu'il y a encore quques années grâce à mes nombreux échanges sur les sites de chat. Merci à toutes celles et ceux qui m'ont remonté le moral quand je n'allais pas bien.
 
U
un rêve perdu
Anonyme
Bonjour, je ne sais pas si je devrais écrire ici ou pas et si quelqu'un me répondra mais bon, voilà ce que j'ai vécu, désolée si c'est long :
À 9 ans j'ai commencé à avoir des crises d'angoisse, une tous les 1 ou 2 mois, ça a continué jusqu'à mes 13 ans comme ça, je ne l'ai dit à personne. À 13 ans du coup ça s'est ''arrêté'' un peu comme ça, mais j'étais entrée en dépression. Sans raison apparente. Je dois aussi préciser que j'ai rencontré quelqu'un en ligne que jaimais mais il a disparu car il a subi trop de harcèlement, je l'ai vécu comme un deuil. Trois mois plus tard, j'ai commencé à me scarifier, (je ne sais pas si vous savez ce que c'est), c'est devenu une habitude, je le faisais presque tous les jours jusqu'au sang. Un mois après, les crises d'angoisse sont revenues, une à deux fois par mois. Un mois plus tard (c'est-à-dire il y a quelques jours) j'ai eu une crise suicidaire. J'en peux vraiment plus, je souffre H24, d'une part je veux vraiment finir mes jours mais d'un autre côté je me dis qu'on ne meure pas à 14 ans (j'ai 14 ans et je suis une fille).
Désolée pour ce pavé vous n'êtes pas obligés de me répondre.
 

🚫 Alerte AdBlock !

Vous avez activé le mode Ninja, et il cache toutes les pubs ! 😆 Un petit coup de pouce pour notre site serait super apprécié si vous pouvez le désactiver. 🙏

🦸‍♂️ J'ai Désactivé AdBlock !