La céphalée et autres manifestations comme une difficulté à tenir la position debout, une difficulté à marcher, des vertiges, des nausées, etc sont liées à la baisse de la pression intracrânienne du liquide céphalo rachidien. Ainsi la ponction lombaire entraine une baisse rapide et prolongée de la pression du liquide céphalo rachidien, le liquide s’écoule en fonction du diamètre de la brèche et de la pression hydrostatique (pression exercée notamment en position debout) d’ou le caractère postural des céphalées et des éventuels signes d’accompagnement. La brèche méningée est responsable d’une diminution du liquide céphalo rachidien, liquide qui fait fonction entre autre d’amortisseur de notre corps. Elle peut se compliquer d’un hématome sous dural.
Cela peut entrainer énormément de douleurs, douleurs dans la nuque, douleur dans le dos, maux de tête. Le risque de développer une céphalée est plus importante chez la femme que chez l’homme, et plus importante chez le sujet jeune que chez le sujet âgé.
Lorsque l’acte est pratiqué que ce soit une péridurale ou une ponction lombaire plus le diamètre de l’aiguille est important plus la sévérité et l’incidence sont importantes.
Dans la majorité des cas heureusement la brèche se ferme sans conséquences clinique. Pour les personnes qui subissent des céphalées suite à une brèche traumatique, la guérison spontanée se fait sous 4 jours dans 50% des cas, et dans 70% des cas sous une semaine environ en respectant un repos strict et une position allongée.
Mais que faisons nous des 30% de cas où la brèche ne se referme pas? Ce qui signifie que la fuite de liquide céphalo rachidien se prolonge plus ou moins longtemps et constitue alors un syndrome d’hypotension du liquide céphalo rachidien. Dans ces cas là, la guérison spontanée n’arrivera pas, contrairement à ce que peuvent prétendre certains praticiens qui ont tendance à dire lorsque l’on se plaint de céphalées, de douleurs dorsales etc que c’est dans notre tête; Non ça ne l’est pas, c’est une souffrance bien réelle qu’il faut absolument traiter, et un traitement adapté doit alors être envisagé.