Russie : Wagner se rebelle contre Moscou, Poutine dénonce un « coup de poignard »

Russie : Wagner se rebelle contre Moscou, Poutine dénonce un « coup de poignard »​

Entrés en rébellion contre le commandement de l'armée russe, les mercenaires de Wagner et leur chef Evguéni Prigojine ont pris à Rostov le QG des forces russes pour les opérations en Ukraine. « C'est un coup de poignard dans le dos de notre pays et de notre peuple », a réagi ce matin Vladimir Poutine dans une allocution, évoquant le risque de « guerre civile ».

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24 Juin 2023, 16:14
Russie : Wagner se rebelle contre Moscou, Poutine dénonce un « coup de poignard »
Evguéni Prigojine et ses hommes contrôlent la ville de Rostov. (Crédits : YULIA MOROZOVA)
( Mis à jour à 16h )
Le chef du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine est entré en rébellion ce samedi contre le Kremlin et jure d'aller « jusqu'au bout » pour abattre le commandement militaire russe, qu'il accuse d'avoir bombardé et tué ses mercenaires. « Nous détruirons tout ce qui sera mis sur notre route », a affirmé Evguéni Prigojine dans un message audio sur Telegram, ce qui laisse à penser qu'il pourrait tenter de prendre le contrôle d'autres villes russes.
Lire aussiPour ou contre : faut-il encore durcir les sanctions contre la Russie ? (Sylvie Matelly face à Cyrille Bret)

Pour l'instant, le chef de Wagner a affirmé tenir le quartier général de l'armée russe à Rostov, centre névralgique des opérations en Ukraine, et contrôler plusieurs sites militaires, après avoir fait franchir la frontière russe à ses hommes, jusqu'ici postés en Ukraine. « Nous sommes au QG, il est 07H30 du matin », a déclaré à l'aube Evguéni Prigojine dans une vidéo sur Telegram. « Les sites militaires de Rostov sont sous contrôle, y compris l'aérodrome ».
Dans la journée de samedi, des hommes de Wagner ont pénétré dans la région de Lipetsk à 400 kilomètres au sud de Moscou. Dans la capitale, la tension est palpable alors que des forces de sécurité ont été déployées. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a toutefois précisé que Vladimir Poutine travaillait encore au Kremlin.

Wagner appelle les Russe à le rejoindre​

« Le comité des commandements du groupe Wagner a décidé que ceux qui ont la responsabilité militaire du pays doivent être stoppés », a lancé le patron de Wagner dans un message audio, en appelant à ne pas opposer de « résistance » à ses troupes. Il dit disposer de « 25.000 combattants » et appelle d'autres Russes à les « rejoindre ».
« Nous sommes 25.000 et nous allons déterminer pourquoi le chaos règne dans le pays (...) Nos réserves stratégiques, ce sont toute l'armée et tout le pays », a poursuivi Evguéni Prigojine dans un message audio, disant vouloir « mettre fin au désordre ».
En réponse, Vladimir Poutine a dénoncé samedi dans une allocution à 7 heures du matin la « menace mortelle » et le risque de « guerre civile » que fait peser sur la Russie Evguéni Prigojine, sans jamais le nommer mais promettant de « punir » les « traîtres » qui le défient.

« Un coup de poignard », selon Vladimir Poutine​

« C'est un coup de poignard dans le dos de notre pays et de notre peuple », a expliqué Vladimir Poutine dans une adresse à la nation. « Ce à quoi nous faisons face, ce n'est rien d'autre qu'une trahison. Une trahison provoquée par les ambitions démesurées et les intérêts personnels » de Prigojine, a-t-il insisté, reconnaissant que la situation était « difficile » à Rostov.
En réaction , le parquet général russe a ouvert une enquête pour « mutinerie armée » contre Wagner. Les autorités disent avoir renforcé les mesures de sécurité à Moscou où le « régime d'opération antiterroriste » vient d'être instauré. Le FSB (forces de sécurité) a lui exhorté les combattants de Wagner à arrêter leur chef.

En écho, l'influent général russe, Sergueï Sourovikine, a lancé un appel aux combattants de Wagner à cesser leur mutinerie. « Je (vous) demande de vous arrêter (...) avant qu'il ne soit trop tard, il faut obéir à la volonté et à l'ordre du président élu de la Russie », a-t-il dit dans une vidéo sur Telegram.
« Nous sommes des patriotes. Personne ne va se rendre à la demande du président, des services de sécurité ou de qui que ce soit », a rétorqué Prigojine qui s'en prend pour la première fois au maître du Kremlin.

Les dirigeants très attentifs côté ukrainien et occidental​

Côté ukrainien, un conseiller du président Volodymyr Zelensky considère que « c'est seulement le commencement en Russie (...). La division entre les élites est trop évidente. Se mettre d'accord et prétendre que tout est réglé, cela ne marchera pas », a estimé Mykhaïlo Podoliak sur Twitter.
Kiev voit dans cette rébellion « une fenêtre d'opportunité » pour l'Ukraine, selon la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar. La mutinerie du groupe Wagner révèle la faiblesse de la Russie, pays plongé dans « le mal et le chaos », a noté le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ajoutant que l'Ukraine protégeait le reste de l'Europe.
Cette guerre ouverte expose l'armée russe et les mercenaires de Wagner, supplétifs indispensables à la guerre que mène Moscou en Ukraine. La mutinerie risque de laisser des traces côté russe, et pourrait influer sur le cours des combats si le camp russe se désunit.
Lire aussiUkraine : l'économie plombée mais pas coulée

A Washington, la Maison Blanche a dit suivre de près la situation. « Le Président suit la situation de près. Nous restons concentrés sur le soutien à l'Ukraine », a également indiqué l'Elysée dans un communiqué. A Londres, l'opposant russe en exil et homme d'affaires Mikhaïl Khodorkovski pousse les Occidentaux à soutenir Evguéni Prigojine pour combattre le régime de Vladimir Poutine. « Oui, même le diable il faudrait l'aider s'il décidait d'aller contre ce régime! », a-t-il souhaité sur Telegram. Les ministres des Affaires étrangères du G7 se sont également entretenus samedi pour « échanger leurs vues sur la situation en Russie ».


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Russie : Wagner se rebelle contre Moscou, Poutine dénonce un « coup de poignard »​

Entrés en rébellion contre le commandement de l'armée russe, les mercenaires de Wagner et leur chef Evguéni Prigojine ont pris à Rostov le QG des forces russes pour les opérations en Ukraine. « C'est un coup de poignard dans le dos de notre pays et de notre peuple », a réagi ce matin Vladimir Poutine dans une allocution, évoquant le risque de « guerre civile ».

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Evguéni Prigojine et ses hommes contrôlent la ville de Rostov. (Crédits : YULIA MOROZOVA)
( Mis à jour à 16h )
Le chef du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine est entré en rébellion ce samedi contre le Kremlin et jure d'aller « jusqu'au bout » pour abattre le commandement militaire russe, qu'il accuse d'avoir bombardé et tué ses mercenaires. « Nous détruirons tout ce qui sera mis sur notre route », a affirmé Evguéni Prigojine dans un message audio sur Telegram, ce qui laisse à penser qu'il pourrait tenter de prendre le contrôle d'autres villes russes.
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Pour l'instant, le chef de Wagner a affirmé tenir le quartier général de l'armée russe à Rostov, centre névralgique des opérations en Ukraine, et contrôler plusieurs sites militaires, après avoir fait franchir la frontière russe à ses hommes, jusqu'ici postés en Ukraine. « Nous sommes au QG, il est 07H30 du matin », a déclaré à l'aube Evguéni Prigojine dans une vidéo sur Telegram. « Les sites militaires de Rostov sont sous contrôle, y compris l'aérodrome ».
Dans la journée de samedi, des hommes de Wagner ont pénétré dans la région de Lipetsk à 400 kilomètres au sud de Moscou. Dans la capitale, la tension est palpable alors que des forces de sécurité ont été déployées. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a toutefois précisé que Vladimir Poutine travaillait encore au Kremlin.

Wagner appelle les Russe à le rejoindre​

« Le comité des commandements du groupe Wagner a décidé que ceux qui ont la responsabilité militaire du pays doivent être stoppés », a lancé le patron de Wagner dans un message audio, en appelant à ne pas opposer de « résistance » à ses troupes. Il dit disposer de « 25.000 combattants » et appelle d'autres Russes à les « rejoindre ».
« Nous sommes 25.000 et nous allons déterminer pourquoi le chaos règne dans le pays (...) Nos réserves stratégiques, ce sont toute l'armée et tout le pays », a poursuivi Evguéni Prigojine dans un message audio, disant vouloir « mettre fin au désordre ».
En réponse, Vladimir Poutine a dénoncé samedi dans une allocution à 7 heures du matin la « menace mortelle » et le risque de « guerre civile » que fait peser sur la Russie Evguéni Prigojine, sans jamais le nommer mais promettant de « punir » les « traîtres » qui le défient.

« Un coup de poignard », selon Vladimir Poutine​

« C'est un coup de poignard dans le dos de notre pays et de notre peuple », a expliqué Vladimir Poutine dans une adresse à la nation. « Ce à quoi nous faisons face, ce n'est rien d'autre qu'une trahison. Une trahison provoquée par les ambitions démesurées et les intérêts personnels » de Prigojine, a-t-il insisté, reconnaissant que la situation était « difficile » à Rostov.
En réaction , le parquet général russe a ouvert une enquête pour « mutinerie armée » contre Wagner. Les autorités disent avoir renforcé les mesures de sécurité à Moscou où le « régime d'opération antiterroriste » vient d'être instauré. Le FSB (forces de sécurité) a lui exhorté les combattants de Wagner à arrêter leur chef.

En écho, l'influent général russe, Sergueï Sourovikine, a lancé un appel aux combattants de Wagner à cesser leur mutinerie. « Je (vous) demande de vous arrêter (...) avant qu'il ne soit trop tard, il faut obéir à la volonté et à l'ordre du président élu de la Russie », a-t-il dit dans une vidéo sur Telegram.
« Nous sommes des patriotes. Personne ne va se rendre à la demande du président, des services de sécurité ou de qui que ce soit », a rétorqué Prigojine qui s'en prend pour la première fois au maître du Kremlin.

Les dirigeants très attentifs côté ukrainien et occidental​

Côté ukrainien, un conseiller du président Volodymyr Zelensky considère que « c'est seulement le commencement en Russie (...). La division entre les élites est trop évidente. Se mettre d'accord et prétendre que tout est réglé, cela ne marchera pas », a estimé Mykhaïlo Podoliak sur Twitter.
Kiev voit dans cette rébellion « une fenêtre d'opportunité » pour l'Ukraine, selon la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar. La mutinerie du groupe Wagner révèle la faiblesse de la Russie, pays plongé dans « le mal et le chaos », a noté le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ajoutant que l'Ukraine protégeait le reste de l'Europe.
Cette guerre ouverte expose l'armée russe et les mercenaires de Wagner, supplétifs indispensables à la guerre que mène Moscou en Ukraine. La mutinerie risque de laisser des traces côté russe, et pourrait influer sur le cours des combats si le camp russe se désunit.
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A Washington, la Maison Blanche a dit suivre de près la situation. « Le Président suit la situation de près. Nous restons concentrés sur le soutien à l'Ukraine », a également indiqué l'Elysée dans un communiqué. A Londres, l'opposant russe en exil et homme d'affaires Mikhaïl Khodorkovski pousse les Occidentaux à soutenir Evguéni Prigojine pour combattre le régime de Vladimir Poutine. « Oui, même le diable il faudrait l'aider s'il décidait d'aller contre ce régime! », a-t-il souhaité sur Telegram. Les ministres des Affaires étrangères du G7 se sont également entretenus samedi pour « échanger leurs vues sur la situation en Russie ».


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Serait ce un copier coller ? Oui c'en est un.
Est ce pour gagner plus facilement et rapidement des fofocoins ? ( certainement 🤔 )
 
N
Natacha
Anonyme

Russie : Wagner se rebelle contre Moscou, Poutine dénonce un « coup de poignard »​

Entrés en rébellion contre le commandement de l'armée russe, les mercenaires de Wagner et leur chef Evguéni Prigojine ont pris à Rostov le QG des forces russes pour les opérations en Ukraine. « C'est un coup de poignard dans le dos de notre pays et de notre peuple », a réagi ce matin Vladimir Poutine dans une allocution, évoquant le risque de « guerre civile ».

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Evguéni Prigojine et ses hommes contrôlent la ville de Rostov. (Crédits : YULIA MOROZOVA)
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Le chef du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine est entré en rébellion ce samedi contre le Kremlin et jure d'aller « jusqu'au bout » pour abattre le commandement militaire russe, qu'il accuse d'avoir bombardé et tué ses mercenaires. « Nous détruirons tout ce qui sera mis sur notre route », a affirmé Evguéni Prigojine dans un message audio sur Telegram, ce qui laisse à penser qu'il pourrait tenter de prendre le contrôle d'autres villes russes.
Lire aussiPour ou contre : faut-il encore durcir les sanctions contre la Russie ? (Sylvie Matelly face à Cyrille Bret)

Pour l'instant, le chef de Wagner a affirmé tenir le quartier général de l'armée russe à Rostov, centre névralgique des opérations en Ukraine, et contrôler plusieurs sites militaires, après avoir fait franchir la frontière russe à ses hommes, jusqu'ici postés en Ukraine. « Nous sommes au QG, il est 07H30 du matin », a déclaré à l'aube Evguéni Prigojine dans une vidéo sur Telegram. « Les sites militaires de Rostov sont sous contrôle, y compris l'aérodrome ».
Dans la journée de samedi, des hommes de Wagner ont pénétré dans la région de Lipetsk à 400 kilomètres au sud de Moscou. Dans la capitale, la tension est palpable alors que des forces de sécurité ont été déployées. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a toutefois précisé que Vladimir Poutine travaillait encore au Kremlin.

Wagner appelle les Russe à le rejoindre​

« Le comité des commandements du groupe Wagner a décidé que ceux qui ont la responsabilité militaire du pays doivent être stoppés », a lancé le patron de Wagner dans un message audio, en appelant à ne pas opposer de « résistance » à ses troupes. Il dit disposer de « 25.000 combattants » et appelle d'autres Russes à les « rejoindre ».
« Nous sommes 25.000 et nous allons déterminer pourquoi le chaos règne dans le pays (...) Nos réserves stratégiques, ce sont toute l'armée et tout le pays », a poursuivi Evguéni Prigojine dans un message audio, disant vouloir « mettre fin au désordre ».
En réponse, Vladimir Poutine a dénoncé samedi dans une allocution à 7 heures du matin la « menace mortelle » et le risque de « guerre civile » que fait peser sur la Russie Evguéni Prigojine, sans jamais le nommer mais promettant de « punir » les « traîtres » qui le défient.

« Un coup de poignard », selon Vladimir Poutine​

« C'est un coup de poignard dans le dos de notre pays et de notre peuple », a expliqué Vladimir Poutine dans une adresse à la nation. « Ce à quoi nous faisons face, ce n'est rien d'autre qu'une trahison. Une trahison provoquée par les ambitions démesurées et les intérêts personnels » de Prigojine, a-t-il insisté, reconnaissant que la situation était « difficile » à Rostov.
En réaction , le parquet général russe a ouvert une enquête pour « mutinerie armée » contre Wagner. Les autorités disent avoir renforcé les mesures de sécurité à Moscou où le « régime d'opération antiterroriste » vient d'être instauré. Le FSB (forces de sécurité) a lui exhorté les combattants de Wagner à arrêter leur chef.

En écho, l'influent général russe, Sergueï Sourovikine, a lancé un appel aux combattants de Wagner à cesser leur mutinerie. « Je (vous) demande de vous arrêter (...) avant qu'il ne soit trop tard, il faut obéir à la volonté et à l'ordre du président élu de la Russie », a-t-il dit dans une vidéo sur Telegram.
« Nous sommes des patriotes. Personne ne va se rendre à la demande du président, des services de sécurité ou de qui que ce soit », a rétorqué Prigojine qui s'en prend pour la première fois au maître du Kremlin.

Les dirigeants très attentifs côté ukrainien et occidental​

Côté ukrainien, un conseiller du président Volodymyr Zelensky considère que « c'est seulement le commencement en Russie (...). La division entre les élites est trop évidente. Se mettre d'accord et prétendre que tout est réglé, cela ne marchera pas », a estimé Mykhaïlo Podoliak sur Twitter.
Kiev voit dans cette rébellion « une fenêtre d'opportunité » pour l'Ukraine, selon la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar. La mutinerie du groupe Wagner révèle la faiblesse de la Russie, pays plongé dans « le mal et le chaos », a noté le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ajoutant que l'Ukraine protégeait le reste de l'Europe.
Cette guerre ouverte expose l'armée russe et les mercenaires de Wagner, supplétifs indispensables à la guerre que mène Moscou en Ukraine. La mutinerie risque de laisser des traces côté russe, et pourrait influer sur le cours des combats si le camp russe se désunit.
Lire aussiUkraine : l'économie plombée mais pas coulée

A Washington, la Maison Blanche a dit suivre de près la situation. « Le Président suit la situation de près. Nous restons concentrés sur le soutien à l'Ukraine », a également indiqué l'Elysée dans un communiqué. A Londres, l'opposant russe en exil et homme d'affaires Mikhaïl Khodorkovski pousse les Occidentaux à soutenir Evguéni Prigojine pour combattre le régime de Vladimir Poutine. « Oui, même le diable il faudrait l'aider s'il décidait d'aller contre ce régime! », a-t-il souhaité sur Telegram. Les ministres des Affaires étrangères du G7 se sont également entretenus samedi pour « échanger leurs vues sur la situation en Russie ».


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Par contre il est pas beau le chef de Wagner lol
 
O
Oksana
Anonyme
Vers un coup d'état en Russie ?
Quant à moi, je ne pense pas que les services spéciaux américains savaient quelque chose. Leur attention est maintenant entièrement tournée vers les prochaines élections. Au contraire, je pourrais croire que c'est à cause de cela qu'ils ont gâché le moment où ils auraient pu renverser le cours des événements. Connaissant l'histoire et la politique du pays, nous pouvons affirmer en toute sécurité qu'ils auraient profité sans hésitation d'un moment aussi réussi qui ne viendra malheureusement pas bientôt.
En général, le président Biden et son équipe, en raison de l'âge et de l'isolement des réalités de la vie, ne sont pas en mesure d'évaluer ce qui se passe et de réagir rapidement et de manière adéquate. Maintenant, ils se cachent dans la noble intention de ne pas intervenir dans le conflit militaire russe, afin de ne pas être accusés de leur implication dans son organisation - mais nous savons avec vous que ce n'est qu'une erreur regrettable des services de renseignement. Mais en fait, la perte de la supériorité géopolitique des États - Unis est un processus naturel qui s'est produit tôt ou tard dans tous les empires.
La situation avec Prigojine on veux nous présenter comme un coup à l'autorité de la capitale affaiblie par les sanctions, mais en fait, cela n'a fait que rallier la population du pays autour de Putin. Comment cette histoire se déroulera-nous n'avons plus qu'à observer. Cependant, il est déjà clairement évident que les États-Unis ne s'attendaient pas à un tel tournant de l`histoire et maintenant ils tentent de masquer leurs lacunes et leurs gaffes par tous les moyens.
 
J
jacky.29
Anonyme

Russie : Wagner se rebelle contre Moscou, Poutine dénonce un « coup de poignard »​

Entrés en rébellion contre le commandement de l'armée russe, les mercenaires de Wagner et leur chef Evguéni Prigojine ont pris à Rostov le QG des forces russes pour les opérations en Ukraine. « C'est un coup de poignard dans le dos de notre pays et de notre peuple », a réagi ce matin Vladimir Poutine dans une allocution, évoquant le risque de « guerre civile ».

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Le chef du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine est entré en rébellion ce samedi contre le Kremlin et jure d'aller « jusqu'au bout » pour abattre le commandement militaire russe, qu'il accuse d'avoir bombardé et tué ses mercenaires. « Nous détruirons tout ce qui sera mis sur notre route », a affirmé Evguéni Prigojine dans un message audio sur Telegram, ce qui laisse à penser qu'il pourrait tenter de prendre le contrôle d'autres villes russes.
Lire aussiPour ou contre : faut-il encore durcir les sanctions contre la Russie ? (Sylvie Matelly face à Cyrille Bret)

Pour l'instant, le chef de Wagner a affirmé tenir le quartier général de l'armée russe à Rostov, centre névralgique des opérations en Ukraine, et contrôler plusieurs sites militaires, après avoir fait franchir la frontière russe à ses hommes, jusqu'ici postés en Ukraine. « Nous sommes au QG, il est 07H30 du matin », a déclaré à l'aube Evguéni Prigojine dans une vidéo sur Telegram. « Les sites militaires de Rostov sont sous contrôle, y compris l'aérodrome ».
Dans la journée de samedi, des hommes de Wagner ont pénétré dans la région de Lipetsk à 400 kilomètres au sud de Moscou. Dans la capitale, la tension est palpable alors que des forces de sécurité ont été déployées. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a toutefois précisé que Vladimir Poutine travaillait encore au Kremlin.

Wagner appelle les Russe à le rejoindre​

« Le comité des commandements du groupe Wagner a décidé que ceux qui ont la responsabilité militaire du pays doivent être stoppés », a lancé le patron de Wagner dans un message audio, en appelant à ne pas opposer de « résistance » à ses troupes. Il dit disposer de « 25.000 combattants » et appelle d'autres Russes à les « rejoindre ».
« Nous sommes 25.000 et nous allons déterminer pourquoi le chaos règne dans le pays (...) Nos réserves stratégiques, ce sont toute l'armée et tout le pays », a poursuivi Evguéni Prigojine dans un message audio, disant vouloir « mettre fin au désordre ».
En réponse, Vladimir Poutine a dénoncé samedi dans une allocution à 7 heures du matin la « menace mortelle » et le risque de « guerre civile » que fait peser sur la Russie Evguéni Prigojine, sans jamais le nommer mais promettant de « punir » les « traîtres » qui le défient.

« Un coup de poignard », selon Vladimir Poutine​

« C'est un coup de poignard dans le dos de notre pays et de notre peuple », a expliqué Vladimir Poutine dans une adresse à la nation. « Ce à quoi nous faisons face, ce n'est rien d'autre qu'une trahison. Une trahison provoquée par les ambitions démesurées et les intérêts personnels » de Prigojine, a-t-il insisté, reconnaissant que la situation était « difficile » à Rostov.
En réaction , le parquet général russe a ouvert une enquête pour « mutinerie armée » contre Wagner. Les autorités disent avoir renforcé les mesures de sécurité à Moscou où le « régime d'opération antiterroriste » vient d'être instauré. Le FSB (forces de sécurité) a lui exhorté les combattants de Wagner à arrêter leur chef.

En écho, l'influent général russe, Sergueï Sourovikine, a lancé un appel aux combattants de Wagner à cesser leur mutinerie. « Je (vous) demande de vous arrêter (...) avant qu'il ne soit trop tard, il faut obéir à la volonté et à l'ordre du président élu de la Russie », a-t-il dit dans une vidéo sur Telegram.
« Nous sommes des patriotes. Personne ne va se rendre à la demande du président, des services de sécurité ou de qui que ce soit », a rétorqué Prigojine qui s'en prend pour la première fois au maître du Kremlin.

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Côté ukrainien, un conseiller du président Volodymyr Zelensky considère que « c'est seulement le commencement en Russie (...). La division entre les élites est trop évidente. Se mettre d'accord et prétendre que tout est réglé, cela ne marchera pas », a estimé Mykhaïlo Podoliak sur Twitter.
Kiev voit dans cette rébellion « une fenêtre d'opportunité » pour l'Ukraine, selon la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar. La mutinerie du groupe Wagner révèle la faiblesse de la Russie, pays plongé dans « le mal et le chaos », a noté le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ajoutant que l'Ukraine protégeait le reste de l'Europe.
Cette guerre ouverte expose l'armée russe et les mercenaires de Wagner, supplétifs indispensables à la guerre que mène Moscou en Ukraine. La mutinerie risque de laisser des traces côté russe, et pourrait influer sur le cours des combats si le camp russe se désunit.
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A Washington, la Maison Blanche a dit suivre de près la situation. « Le Président suit la situation de près. Nous restons concentrés sur le soutien à l'Ukraine », a également indiqué l'Elysée dans un communiqué. A Londres, l'opposant russe en exil et homme d'affaires Mikhaïl Khodorkovski pousse les Occidentaux à soutenir Evguéni Prigojine pour combattre le régime de Vladimir Poutine. « Oui, même le diable il faudrait l'aider s'il décidait d'aller contre ce régime! », a-t-il souhaité sur Telegram. Les ministres des Affaires étrangères du G7 se sont également entretenus samedi pour « échanger leurs vues sur la situation en Russie ».


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en lisant cette article, je me disais que le sieur Prégojine risquait dans quelques mois ou années de connaître une fin prématurée... d'après ce que je crois connaître de la psychologie du tsar de toutes les Russies, la vengeance est un met qui se mange glacé.
 
J
jacky.29
Anonyme
pour full passions
mon "pays" est Plouer sur Rance.
 
J
jacky.29
Anonyme
Vers un coup d'état en Russie ?
Quant à moi, je ne pense pas que les services spéciaux américains savaient quelque chose. Leur attention est maintenant entièrement tournée vers les prochaines élections. Au contraire, je pourrais croire que c'est à cause de cela qu'ils ont gâché le moment où ils auraient pu renverser le cours des événements. Connaissant l'histoire et la politique du pays, nous pouvons affirmer en toute sécurité qu'ils auraient profité sans hésitation d'un moment aussi réussi qui ne viendra malheureusement pas bientôt.
En général, le président Biden et son équipe, en raison de l'âge et de l'isolement des réalités de la vie, ne sont pas en mesure d'évaluer ce qui se passe et de réagir rapidement et de manière adéquate. Maintenant, ils se cachent dans la noble intention de ne pas intervenir dans le conflit militaire russe, afin de ne pas être accusés de leur implication dans son organisation - mais nous savons avec vous que ce n'est qu'une erreur regrettable des services de renseignement. Mais en fait, la perte de la supériorité géopolitique des États - Unis est un processus naturel qui s'est produit tôt ou tard dans tous les empires.
La situation avec Prigojine on veux nous présenter comme un coup à l'autorité de la capitale affaiblie par les sanctions, mais en fait, cela n'a fait que rallier la population du pays autour de Putin. Comment cette histoire se déroulera-nous n'avons plus qu'à observer. Cependant, il est déjà clairement évident que les États-Unis ne s'attendaient pas à un tel tournant de l`histoire et maintenant ils tentent de masquer leurs lacunes et leurs gaffes par tous les moyens.
bien le bonjour, coP col de ta réponse sur forum.fr.
 
J
jacky.29
Anonyme
Vraiment une femme tu es ou plutôt pas un homme ?
J'ai des potes sur ce secteur, comment c'est beau, et c'est rare que j'y aille mais c'est prévu d'y revenir
une femme! aucun doute à avoir et cela fait bientôt 70 ans que je suis sûre de la chose. rires!
je descends d'une famille de pécheurs terra nova, il y a un arrière grand oncle qui est enterré à St Pierre et Miquelon. époque rude s'il en était où la brume pouvait engloutir un doris et ses deux servants.