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Prologue d'une nuit maudite
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[QUOTE="Ina, post: 405573, member: 4773"] [CENTER][U]Chapitre 1 : La Spirale [/U][/CENTER] Le soleil déclinait lentement dans le ciel d'un rose pâle, teintant les rues de la petite ville d'une lumière douce et apaisante. Tout récemment, je viens d’emménager dans un quartier animé, où les rires et les conversations bourdonnaient comme un essaim d'abeilles autour de moi. La ville était calme, pourtant empreinte d'une vie paisible. Mais pour moi, cette quiétude n'était pas suffisante comme si j’avais besoin d’entendre le vide faire échos en moi. C’est alors que je me suis décidé à mettre la laisse à mon chien, tout en grattant son pelage soyeux teinté de noir aux tâches blanches. Je cherchais un endroit encore plus tranquille, loin de l'agitation humaine, un coin où je pouvais me perdre dans mes pensées sans être dérangé par le tumulte de la vie quotidienne. C’est alors, qu’Erwin et moi avons pris un chemin que je n'avais jamais exploré auparavant. Un peu comme si une impulsion nous guidait pas à pas vers une zone dangereuse. Il tirait de plus en plus, exciter par ce nouvel endroit avec tant de nouvelles odeurs et de nouvelles impressions. C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés aux abords de la zone industrielle. Au bout de la rue déserte, où l'obscurité et la rouille semblaient se mêler, se dressait un endroit abandonnée. Les ombres dansaient sur les murs du vieux béton, éclairées par la lueur intermittente des lampadaires défaillants. Un silence pesant régnait, rompu seulement par le souffle du vent qui s'engouffrait entre les structures métalliques. On entendait, pas très loin, un cours d’eau qui ruisselait. À première vue, l'endroit semblait désert, abandonné depuis une vingtaine années. Pourtant, Erwin, d'habitude si calme, semblait soudainement captivé par quelque chose dans l'obscurité grandissante. Ses oreilles se dressèrent, son museau frémissant, comme s'il avait senti la présence d'un animal invisible, tapi dans les ombres. L'atmosphère autour de nous se chargea soudainement d'une énergie étrange. Les maisons aux volets clos semblaient détourner leur regard de ce lieu, comme si elles ne voulaient pas reconnaître son existence. C'était comme si les habitants de la ville avaient décidé de l'ignorer, de ne jamais s'aventurer dans ses confins. Une aura de mystère flottait dans l'air, faisant naître en moi un sentiment d'excitation mêlé d'appréhension. Je suivis Erwin à travers les ruelles étroites qui nous menèrent inexorablement vers cet endroit. Le silence était presque palpable, brisé seulement par nos pas et le souffle d’un vent glaciale. Les bâtiments décrépits se dressaient tels des fantômes de l'industrie passée, leurs façades écaillées racontant des histoires oubliées. Le regard de mon chien était rivé sur un point précis, ses aboiements se perdant dans l'écho du néant. Puis, soudain, il se mit à courir, sa laisse traînant derrière lui. Son énergie débordante était contagieuse, et je le suivis à travers l'entrée délabrée d'un entrepôt abandonné. Je retiens ma respiration… ERrrwin, criais-je à pleins poumons. Reviens ! En face de l’entrepôt, l'obscurité était totale, mais mes yeux s'ajustèrent lentement à l'absence de lumière. J’avance lentement et je trébuche à cause d’un trou sous l’irrégularité de l’herbe. Je le cherche en plissant les yeux. J’entends des aboiements au loin que je tente de suivre. Où es-tu ?! Je commence à courir sur ce qui semble une route en béton au bord de la zone industrielle. Il fait si sombre. La nuit est déjà tombée. Soudain, je trébuche et distingue quelque chose à quelques mètres. C'est là que nous fûmes accueillis par la vue étrange d’une spirale grotesque qui émergeait du sol, portant au sommet une poupée aux cheveux blonds légèrement éclairé par une lune, une image à la fois fascinante et terrifiante. Son regard vide semblait fixer l'infini, tandis que les formes tourbillonnantes de la sculpture semblaient se mouvoir dans une danse macabre. Par son aura sinistre, sa présence suscita un frisson dans mon échine. Erwin, d'ordinaire si obéissant, semblait hypnotisé par la sculpture, sa queue frétillant d’incompréhension. Son comportement étrange, combiné à l'aura énigmatique de cet endroit, éveilla en moi un sentiment de curiosité mêlé de peur. Que cachait cette zone industrielle délaissée, et pourquoi mon chien réagissait-il ainsi ? Était-ce simplement son imagination, ou bien y avait-il réellement quelque chose dans les ténèbres qui attirait son attention ? Intriguée, je continuai à observer la statue, cherchant des réponses dans les courbes tortueuses de l'œuvre. Une étrange connexion semblait s'établir entre nous, une impression que cet objet inanimé avait une signification bien au-delà de ce que mes yeux pouvaient percevoir. Et dans cette obscurité troublante, je compris que notre rencontre avec la zone industrielle n'était que le début d'une aventure bien plus sombre et mystérieuse… [CENTER]….. [/CENTER] Mes journées étaient rythmées par une routine rigoureuse, un moyen de lutter contre le chaos qui menaçait de m'engloutir. Chaque matin, je sortais avec mon chien, traversant la zone industrielle silencieuse comme un spectre solitaire. Les ombres des bâtiments abandonnés se tordaient et dansaient, évoquant des cauchemars oubliés. Parfois, je m'arrêtais devant la statue, mon regard captivé par son allure inquiétante, me demandant quel genre d'âme torturée pouvait concevoir une telle création. Ma nouvelle vie dans cette ville étrangère était une tentative désespérée de trouver un sens à ma propre existence. Mon trouble obsessionnel-compulsif me poussait à chercher l'ordre dans le désordre, à créer des routines répétitives pour apaiser l'angoisse qui me rongeait. La zone industrielle était devenue le théâtre sombre où se déroulait mon rituel quotidien, un endroit où les mystères semblaient se fondre avec mes propres tourments intérieurs. Mais même au milieu de l'obscurité, il y avait des moments fugaces de beauté, des instants où la lumière du soleil parvenait à percer les nuages gris et à caresser le visage de mon border colis. Ces moments étaient comme des éclats d'espoir dans un océan d'incertitude, des rappels fugitifs que la vie pouvait être belle, même au cœur de l'abandon. Pourtant, la présence de la statue continuait à me hanter. Je me suis plongée dans des recherches obsessionnelles, essayant de découvrir son origine et le sens caché derrière ses traits figés. Mes nuits étaient hantées par des rêves étranges, des visions de la poupée aux cheveux blonds sales me fixant de ses yeux vides, me murmurant des secrets que je ne pouvais pas comprendre. C’est alors que j’ai décidé de m’y rendre encore une fois de nuit. Alors que je la contemplais, un frisson glacial m'a parcouru l'échine. Je me suis sentie observée, comme si quelqu'un, ou quelque chose, m'épiait depuis l'obscurité. J'ai regardé autour de moi, mais il n'y avait personne. Pourtant, l'impression de ne pas être seule persistait, comme si des yeux invisibles suivaient chacun de mes mouvements. Je me suis retournée brusquement, mais il n'y avait personne. Je savais que je n'étais pas seule. Une ombre indistincte se mouvait dans les ténèbres, une silhouette fantomatique qui semblait se fondre avec l'obscurité elle-même. Cette sensation d'angoisse m'a poussée à m’en éloigner, mais même en le faisant, son emprise sur mon esprit grandissait. Les nuits sont devenues de plus en plus agitées, peuplées de cauchemars où la spirale noire tourbillonnait autour de moi, m'aspirant dans un abîme sans fin. Cette nuit-là, mes rêves étaient plus intenses que jamais. La spirale noire tournoyait autour de moi, m'aspirant dans son vortex infernal. La poupée murmurait des mots incompréhensibles, des prophéties macabres qui résonnaient dans mon esprit comme des échos d'une réalité alternative. Je me suis réveillée en sursaut, le souffle court, mon corps couvert de sueur. Au fur et à mesure que je plongeais plus profondément dans les mystères de la statue, je sentais mon propre esprit vaciller. Les frontières entre la réalité et l'illusion se brouillaient, et je me demandais si tout ce que je vivais n'était pas qu'un rêve éveillé, un cauchemar éveillé qui menaçait de me submerger complètement. Erwin grognait, ses poils hérissés, comme s'il percevait l'essence maléfique de cette présence invisible. J'ai senti une vague de terreur, une peur primal qui résonnait avec les instincts les plus profonds de mon être. Je savais que quelque chose de terrible allait se produire, que l'obscurité allait engloutir le peu de lumière qui restait dans ma vie. [/QUOTE]
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