Bien que le villanelle et le triolet soient mes formes poétiques préférées et celles que j'utilise le plus souvent, c'est en prose, le plus souvent poétique, que je rassemble mes pensées, aussi personnelles soient-elles, parfois même des paroles qu'il me faudrait prononcer, mais que je m'interdit. Je me devais les partager.
Oui, mais elle évite chacune de mes questions. Nous nous aimons, c'est certains. Nous nous regardons droit dans les yeux, nous nous tenons la main ou les doigts lorsque personne ne regarde. Sa seule vue suffit à me faire sourire et chaque jour une nouvelle lumière semble s'ajouter à celles qui l'éclairent déjà, rayonnante et vibrante comme cette couleur, l'orange de Ayr qu'elle porte si bien... Nous exprimons notre amour à travers des phrases très évasives, des métaphores, ou des généralisation, tout cela chargé de sous-entendus. Jamais un "je t'aime" n'a été prononcé. Une fois, seulement, un Daisuki, auquel j'ai répondu Aita.... Car oui, elle me manque. Chaque minute et chaque heure que je passe se déroulent sans que je ne cesse de me demander quand je pourrais enfin étreindre son regard affectueux et sentir ses cheveux se reposer sur moi, espérant d'elle une caresse qui vient toujours si tardivement sur ma joue. Je veux être honnête avec elle, je veux qu'elle me prenne dans ses bras sans se cacher, qu'elle me regarde avec ses yeux noirs qui brillent toujours intenséments, et me dise "je suis là, avec toi, car c'est ce que je veux". Nous nous aimons, mais l'amour se cache et se tait lorsque le courage se meurt, alors seulement subsiste des rayons de lumières qui percent l'âme, ah, si seulement ils perçaient mon coeur, car c'est en lui seul qu'elle ne lit pas. J'ai attrapé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup de je t'aime... mais tu n'es pas là, non non.... Un jour peut-être je te ferais écouter Cocciante, et peut-être, alors, tu auras mal. Je serais là et j'aurais mal avec toi, une douleur qui t'est étrangère, ou pas, ça je ne le sait point. J'ai mal, mal que tu ne sois pas près de moi. J'ai encors plus mal quand je me met à penser que tu ne partage pas mes pensées, car pense tu seulement à moi ? Tha, je le sais. Chan eil, je le sais aussi. Le soleil semble toujours derrière, voué à m'aveugler. Pour toi, je suis prêt à subir mille et une brûlures,ne serait-ce que pour une simple seconde à te regarder lire et partager une lettre ensemble. Une chose si rare, Mae, qu'un mot soit là pour nous deux. Je t'aime, Mae. Je t'aime et j'aimerais tant te lire un de mes poèmes. J'ai lu les tiens, et je n'ose prononcer à demi-mot ce que je comprends à peine. Les miens sont de même, voilé par une douce brise bien trop légère et semblant si douce et si fragile, que même Éole n'oserait la lever.
Je t'aime Mae,
et demain je te lirais un poème.
Oui, mais elle évite chacune de mes questions. Nous nous aimons, c'est certains. Nous nous regardons droit dans les yeux, nous nous tenons la main ou les doigts lorsque personne ne regarde. Sa seule vue suffit à me faire sourire et chaque jour une nouvelle lumière semble s'ajouter à celles qui l'éclairent déjà, rayonnante et vibrante comme cette couleur, l'orange de Ayr qu'elle porte si bien... Nous exprimons notre amour à travers des phrases très évasives, des métaphores, ou des généralisation, tout cela chargé de sous-entendus. Jamais un "je t'aime" n'a été prononcé. Une fois, seulement, un Daisuki, auquel j'ai répondu Aita.... Car oui, elle me manque. Chaque minute et chaque heure que je passe se déroulent sans que je ne cesse de me demander quand je pourrais enfin étreindre son regard affectueux et sentir ses cheveux se reposer sur moi, espérant d'elle une caresse qui vient toujours si tardivement sur ma joue. Je veux être honnête avec elle, je veux qu'elle me prenne dans ses bras sans se cacher, qu'elle me regarde avec ses yeux noirs qui brillent toujours intenséments, et me dise "je suis là, avec toi, car c'est ce que je veux". Nous nous aimons, mais l'amour se cache et se tait lorsque le courage se meurt, alors seulement subsiste des rayons de lumières qui percent l'âme, ah, si seulement ils perçaient mon coeur, car c'est en lui seul qu'elle ne lit pas. J'ai attrapé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup de je t'aime... mais tu n'es pas là, non non.... Un jour peut-être je te ferais écouter Cocciante, et peut-être, alors, tu auras mal. Je serais là et j'aurais mal avec toi, une douleur qui t'est étrangère, ou pas, ça je ne le sait point. J'ai mal, mal que tu ne sois pas près de moi. J'ai encors plus mal quand je me met à penser que tu ne partage pas mes pensées, car pense tu seulement à moi ? Tha, je le sais. Chan eil, je le sais aussi. Le soleil semble toujours derrière, voué à m'aveugler. Pour toi, je suis prêt à subir mille et une brûlures,ne serait-ce que pour une simple seconde à te regarder lire et partager une lettre ensemble. Une chose si rare, Mae, qu'un mot soit là pour nous deux. Je t'aime, Mae. Je t'aime et j'aimerais tant te lire un de mes poèmes. J'ai lu les tiens, et je n'ose prononcer à demi-mot ce que je comprends à peine. Les miens sont de même, voilé par une douce brise bien trop légère et semblant si douce et si fragile, que même Éole n'oserait la lever.
Je t'aime Mae,
et demain je te lirais un poème.