Des incidents à la centrale nucléaire de Tricastin (Drôme) ont-ils été dissimulés ? Une juge d’instruction de Marseille mène des investigations autour de soupçons d'« obstacle au contrôle des enquêteurs » et « mise en danger d’autrui », après les accusations d’un ancien cadre d’EDF travaillant à la centrale mise en service en 1980 et 1981 et qui est l’une des plus anciennes de France. 20 Minutes fait le point.
C’est quoi cette enquête ouverte sur la centrale de Tricastin ?
Une information judiciaire contre X a été ouverte récemment au Pôle de santé publique de Marseille, visant une douzaine d’infractions au Code pénal et au Code de l’environnement pour des faits survenus à la centrale nucléaire de Triscastin de début 2017 à fin 2021. Parmi elles « non-déclaration d’incident ou d’accident », « mise en danger d’autrui », « faux et usage de faux », « déversement dans l’eau par violation manifestement délibérée d’une obligation de prudence d’une substance entraînant des effets nuisibles », « obstacle au contrôle des inspecteurs de la sûreté nucléaires » ou « harcèlement moral ».
L’ouverture de cette enquête intervient alors qu’EDF est confronté à de sérieux problèmes de corrosion de son parc nucléaire. A ce jour, 12 réacteurs sur 56 sont à l’arrêt pour un phénomène de « corrosion sous contrainte » (CSC) avérée ou soupçonnée, selon un dernier point de situation détaillé par le groupe le 19 mai dernier....
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C’est quoi cette enquête ouverte sur la centrale de Tricastin ?
Une information judiciaire contre X a été ouverte récemment au Pôle de santé publique de Marseille, visant une douzaine d’infractions au Code pénal et au Code de l’environnement pour des faits survenus à la centrale nucléaire de Triscastin de début 2017 à fin 2021. Parmi elles « non-déclaration d’incident ou d’accident », « mise en danger d’autrui », « faux et usage de faux », « déversement dans l’eau par violation manifestement délibérée d’une obligation de prudence d’une substance entraînant des effets nuisibles », « obstacle au contrôle des inspecteurs de la sûreté nucléaires » ou « harcèlement moral ».
L’ouverture de cette enquête intervient alors qu’EDF est confronté à de sérieux problèmes de corrosion de son parc nucléaire. A ce jour, 12 réacteurs sur 56 sont à l’arrêt pour un phénomène de « corrosion sous contrainte » (CSC) avérée ou soupçonnée, selon un dernier point de situation détaillé par le groupe le 19 mai dernier....
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