S
Anonyme
Coucou ! Je reviens… pour me plaindre, principalement. Mais vous ne m’en voudrez pas parce que les gens d’ici sont bienveillants. Bref. Mis à part mes autres troubles, j’ai des troubles du sommeil desquels je me suis fait diag quand j’avais genre… 12 ans ? J’étais en cinquième. Je fais de l’insomnie crinique aigüe (déjà un nom t’as peur) et de l’hypersomnie. En gros c’est quand tu peux littéralement faire des nuits de 17 heures pour que ton corps se repose sinon tu clamses. Voilà, bon.
En fait, depuis toute petite (depuis que j’ai 7 ans, environ), je prend des médocs pour dormir, sinon soit je dors trop soit je ne dors PAS. Avant, c’était sous forme de gélules blanches cheloues.
En cinquième, comme (en plus), je vivais plein de traumas d’un cours (harcèlement scolaire yesssss🙄), je ne dorlais plus DU TOUT. C’était ma période d’insomnie chronique aigüe. Période qui a duré plus de 6 mois. 6 mois D’ENFER. Je vais vite fait vous dire pourquoi (même si tout le monde s’en tape 😁, j’ai besoin de vider mon sac). On a remplacé les médocs que je prenais petite par des médicaments beaucoup plus forts. C’était des comprimés blancs à l’air assez glauques, mais bref. Ça m’a été prescris au moment de mon diag, du coup. Et… waw.
La dose prescrite ? SIX par JOUR. Deux le matin, deux le midi et deux le soir. Je rappelle, j’avais à peine 12 ans, or ces comprimés étaient à la base destinés aux adultes. Et… oui oui, on m’a prescrit ça. Bon, bref. Au tout début, ça marchait un peu. Mais c’était pas le feu, hein. Je dormais toujours très mal, mais je dormais. Anecdote : on a calculé avec mon médecin traitant de l’époque que ma moyenne de sommeil était littéralement de moins de 3 heures par nuit environ. Le problème, c’était qu’avec la dose (déjà énorme, je trouve) que je prenais, ça a dinis par ne plus DU TOUT marcher. J’avais développé une accoutumance sans même m’en être rendue compte.
Donc en voyant les effets diminuer pour finir par s’arrêter (accoutumance), j’ai commencé à en prendre de plus en plus. À ce stade, croyez le ou non, mais ce n’était plus 6 par jour, oulà, non ! C’était plus d’une dizaine. Et là, OUI, je vous vois venir : « Euh oui mais c’est pas possible, les médicaments à si haute dose ça cause des problèmes de santé ». Eh bien croyez-moi, j’en ai eu (rappel : j’avais 12 ans).
Donc j’en prenais de plus en plus, de plus en plus, de plus en plus… jusqu’à ce que, un jour, je prenne littéralement TOUTE la boite. Et ÉVIDEMMENT, je n’allais certainement pas m’en tirer à si bon compte : déjà, au bout de six mois, c’était vraiment devenu une addiction. Ensuite, j’étais à l’état de LÉGUME toute la journée. Et pour finir, cette dose collosale que je venais de prendre venait de me terminer.
Je me sentais de plus en plus mal au fur et à messure des minutes, mon cœur battait très très vite, j’avais des nausées, des vertiges, des maux de ventre et des maux de tête, et des spasmes violents. Et j’ai finis par m’évanouir. J’ai fait plusieurs malaises après ça. À la suite. Puis j’ai passé le reste de ma journée à vomir mes boyaux, jusqu’à ce qu’il y ait littéralement du sang 🩸 dans mon vomi. (J’espère pour vous que vous ne mangez pas en lisant ça).
J’ai mis plus d’une semaine à me remettre.
C’est à partir de là que j’ai arrêté. Je n’ai plus JAMAIS retouché un seul comprimé de cette sal*perie. Voilà. J’attends des témoignages potentiellement similaires, pour me sentir moins seule svp merci d’avoir lu 😊.
Édit : je suis encore insomniaque, je rechute salement, là.
En fait, depuis toute petite (depuis que j’ai 7 ans, environ), je prend des médocs pour dormir, sinon soit je dors trop soit je ne dors PAS. Avant, c’était sous forme de gélules blanches cheloues.
En cinquième, comme (en plus), je vivais plein de traumas d’un cours (harcèlement scolaire yesssss🙄), je ne dorlais plus DU TOUT. C’était ma période d’insomnie chronique aigüe. Période qui a duré plus de 6 mois. 6 mois D’ENFER. Je vais vite fait vous dire pourquoi (même si tout le monde s’en tape 😁, j’ai besoin de vider mon sac). On a remplacé les médocs que je prenais petite par des médicaments beaucoup plus forts. C’était des comprimés blancs à l’air assez glauques, mais bref. Ça m’a été prescris au moment de mon diag, du coup. Et… waw.
La dose prescrite ? SIX par JOUR. Deux le matin, deux le midi et deux le soir. Je rappelle, j’avais à peine 12 ans, or ces comprimés étaient à la base destinés aux adultes. Et… oui oui, on m’a prescrit ça. Bon, bref. Au tout début, ça marchait un peu. Mais c’était pas le feu, hein. Je dormais toujours très mal, mais je dormais. Anecdote : on a calculé avec mon médecin traitant de l’époque que ma moyenne de sommeil était littéralement de moins de 3 heures par nuit environ. Le problème, c’était qu’avec la dose (déjà énorme, je trouve) que je prenais, ça a dinis par ne plus DU TOUT marcher. J’avais développé une accoutumance sans même m’en être rendue compte.
Donc en voyant les effets diminuer pour finir par s’arrêter (accoutumance), j’ai commencé à en prendre de plus en plus. À ce stade, croyez le ou non, mais ce n’était plus 6 par jour, oulà, non ! C’était plus d’une dizaine. Et là, OUI, je vous vois venir : « Euh oui mais c’est pas possible, les médicaments à si haute dose ça cause des problèmes de santé ». Eh bien croyez-moi, j’en ai eu (rappel : j’avais 12 ans).
Donc j’en prenais de plus en plus, de plus en plus, de plus en plus… jusqu’à ce que, un jour, je prenne littéralement TOUTE la boite. Et ÉVIDEMMENT, je n’allais certainement pas m’en tirer à si bon compte : déjà, au bout de six mois, c’était vraiment devenu une addiction. Ensuite, j’étais à l’état de LÉGUME toute la journée. Et pour finir, cette dose collosale que je venais de prendre venait de me terminer.
Je me sentais de plus en plus mal au fur et à messure des minutes, mon cœur battait très très vite, j’avais des nausées, des vertiges, des maux de ventre et des maux de tête, et des spasmes violents. Et j’ai finis par m’évanouir. J’ai fait plusieurs malaises après ça. À la suite. Puis j’ai passé le reste de ma journée à vomir mes boyaux, jusqu’à ce qu’il y ait littéralement du sang 🩸 dans mon vomi. (J’espère pour vous que vous ne mangez pas en lisant ça).
J’ai mis plus d’une semaine à me remettre.
C’est à partir de là que j’ai arrêté. Je n’ai plus JAMAIS retouché un seul comprimé de cette sal*perie. Voilà. J’attends des témoignages potentiellement similaires, pour me sentir moins seule svp merci d’avoir lu 😊.
Édit : je suis encore insomniaque, je rechute salement, là.