Moi Adonis, je vais te raconter la chute de l'Olympe.

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25 mars 1967.



La pluie déferler dans les rues de Paris, quelques lampadaires produisaient une faible lueur. Faible, mais assez pour apercevoir un homme capuchonné a quelques mètres. Celui-ci regardait la Seine. Tout d’un coup, quelqu’un d’autre, un homme plus grand apparu de nul part et se dirigea vers l’homme capuchonné.

– C’est moi. Dit l’homme en s’approchant.

– Qui d’autre ? L’homme capuchonné se retourna et arbora un grand sourire. Mon frère, comment vas-tu ? Il tapota l’épaule de l’homme.

– Je vais bien, toujours pareil à l’Oly… enfin je veux dire à la maison. Tu as changé ! Cela fait combien ? 10, 20 ans ?

– Cela fait 278 ans.

– Je suis désolé mon frère ! Leur notion du temps est si...Différente. S’excusa l’homme en se tapant le front.

– Aucun problème, l’innocence humaine ne peut te faire de mal en ces temps troublés. Ecoute Zeus, il faut que tu saches...Que tu n’es plus en sécurité. Les gardiens du Nord te recherche, ils ont eu échos de ton activité.

– Poséidon...J’apprécie vraiment que tu veuilles m’aider...Mais crois-tu que fuir est la solution ? Interrogea Zeus.

– Je ne sais pas, mais l’éltium dit que…
– Je ne demande pas ce qu’à dit l’éltium, je demande ce que tu en pense toi.

– D’accord et bien… Poséidon regarda gravement son frère et poursuivit. Et bien je pense que tu devrais continuer à...à fuir.

– Je suis le seigneur des dieux ! Je ne peux pas me caché éternellement ! Zeus fut pris d’agacement et un éclair percuta le lampadaire juste à coté. Pardon, j’ai du mal a gérer mes colères. S’excusa Zeus.

– L’Olym…. Je veux dire, nous ne te demandons pas de fuir, nous te demandons de nous aider. Il nous faut du temps, plus de temps qu’on l’aurait cru. Mets ta fierté de coté ! S’indigna Poséidon en voyant son frère lever les yeux. Nous sommes à quelques années de trouvé le… l’objet.

– Ces humains empestent ! De plus, ils mangent comme des porcs, des hamburgers a longueur de journée… Cela fait 278 ans que je n’ai pas pu goûter a nouveau au nectar.

– Je sais mon frère… Mais je t’en conjure, fais nous confiance, nous faisons de notre mieux.

– De toute façon, j’ai… Tu dis rien la haut d’accord ? Mon honneur serait perdu à jamais…. Exigea Zeus, visiblement gêner.

– Bien sur.

– Il y a une humaine…

– Une humaine ?! Poséidon éclata de rire mais se calma dès qu’il aperçut le visage déformé par la rage de son frère.

– Je crois que c’est trop tard. Dit Zeus silencieusement.

– De ? Mais Poséidon compris très vite, il se retourna et aperçut le ciel emplit de couleur rouge sang. Il faut que tu partes ! Maintenant. Cria Poséidon a son frère.

– Il en est hors de question, de toute façon ils me rattraperont. Repars a l’Olympe et déclare l’État d’urgence.



Poséidon regarder successivement son frère et le ciel, et après quelques secondes il acquiesça et plongea dans la Seine.



– Maintenant a nous, salle monstre ! Cria Zeus en s’envolant.



25 mars 1988



C’est toujours pareil a cette date, je suis toujours fatigué, je n’ai jamais le moral et je suis toujours au beau milieu des intempéries les plus dangereux du pays. Les autres jours de l’année je vis une vie paisible avec mes deux parents dans une maison du sud de la France. Mais aujourd’hui, ma mère me réveille.



-Adonis ? Mon chérie, tu devrais te réveiller tu n’as plus que 30 minutes pour te préparer. Je t’enlève ton réveil.

Elle m’ouvra mes volets. Je n’avais pas la force d’ouvrir les yeux mais je lui souris, elle sembla l’avoir vu car elle me déposa un baiser sur le front et sortit de ma chambre sans bruit.

Des cauchemars affreux avaient décidé de m’embêter cette nuit là. Tantôt avec des meurtres, tantôt avec des disparitions, tantôt avec des voix terrifiantes.



35 minutes plus tard.



-A ce soir maman, je t’aime.
Je dépose un baiser sur la joue a ma mère. Ma mère est une femme extraordinaire, sa chevelure blonde et son visage illuminé pourrait éclairer toute la France tant elle est belle.

-A ce soir mon chéri. Comme d’hab au moindre soucis tu m’appelles. Elle me fit un signe d’adieu des mains.

L’air ce matin est frais, mes cauchemars sont déjà loin derrière moi. Je marche jusqu’au collège. J’aime bien le jeudi, j’ai que des cours qui me plaise. Mais ça m’ennuie que ce soit tombé un 25 mars, il m’arrive toujours n’importe quoi...Une année en primaire, j’ai accidentellement cramé un enfant c’était Mathias une brute en classe de CM2 qui voulait m’électrocuter avec un jouet, et je ne sais comment, il s’est mis à hurler en disant que je l’avais brûlé. J’ai d’abord cru qu’il faisait une blague pour me faire punir, mais lorsque la maîtresse m’a appeler et m’a dis mot pour mot : « Je n’aurais jamais cru dire ça de toi Adonis, mais tu as fait quelque chose de très grave, je vais appeler ta mère ». J’étais hyper paniqué, depuis tout petit, j’ai toujours était l’enfant modèle, encore aujourd’hui la plupart des profs me surnomme : « tête d’ange ».

Enfin bref, tout ça pour dire qu’à chaque fois que la date affiche 25 mars, ma journée est vouée à finir en catastrophe.

En arrivant au portail du collège, je sors mon carnet comme a mon habitude et je le montre aux surveillants. Mais comme tout les 25 mars, rien ne marche comme prévu.. J’ai oublié mon carnet, et c’est littéralement mon pass d’entrée au collège.

-Adonis ? Ou est ton carnet ? Ce surveillant est plutôt sympa d’habitude, je suis rassuré.

-Désoler Phalis je l’ai oublié ce matin… Je le regarde, aucune colère dans ses yeux. Ouf.

-Bon c’est pas grave, mais tâche de l’avoir demain sinon tu seras puni ok ?
Mon soulagement doit se lire sur mon visage car il se met a me sourire en répétant « ahh ces jeunes ».



-Qu’est ce qui n’est pas grave Phalis ?

Ho non, c’est un cauchemars, la CPE est arrivé pile a ce moment là, ok...Je passe doucement et par chance elle ne me dira rienn. C’est pas qu’elle ne m’aime pas, mais elle me fait peur. Genre vraiment peur. En fait, elle me terrifie.

-Rien du tout Mme. Qualtomes, je disais juste a cette élèv…

-Lequel ?

-Adoni..

-ADONISSSS !
Elle cria tellement fort que tout le collège aurait pu entendre, heureusement que j’étais arrivé dans les premiers.

-Madame Qualtomes ? Vous m’avez appelé ?

-Et bien oui ! Pourquoi tu n’as pas ton carnet de correspondance hein ? C’est comme une carte d’identité...Un passeport pour rentrer et sortir du collège.


Elle se calma au fur et à mesure qu’elle m’expliqua.

-Désoler madame…

-Bon je vois que tu n’as vraiment pas fait exprès Adonis..ça passe pour cette fois. Rentre et que je n’entende plus parler de toi en salle des profs.

-Je...Vous avez entendu parler de moi ?
J’avoue que j’étais surpris, j’avais fait attention à mon comportement ce semestre, j’avais veillé a être plus attentif et mes notes avaient un peu remonté.

-Et bien oui. Comme toujours. Je n’ai absolument pas sentit de colère, j’ai sentie qu’elle était inquiète et exaspérée, je comprends vraiment pas, je pensais m’être vraiment améliorer ce trimestre.

Elle due remarquer que cela me contrarier car elle rajouta :

-Tu sais quoi ? Passe me voir entre midi et deux. On en parlera.



La sonnerie retentit, je pris mon sac que j’avais posé a mes pieds et je monta en cours.

Depuis que la CPE m’avait dit qu’on parler de moi en salle des profs je voyait tout les profs comme des hypocrites. Il m’avaient tous dit sans exception que j’avais produit de gros efforts. Bande de menteurs. En philosophie Antique j’étais bon d’habitude mais là, mon anxiété avait pris le dessus. En plus on etait le 25 mars. Et si le malheur s’attaquer a ma scolarité cette fois ci ? Moi qui avait fournis tellement d’efforts pour progresser et être normal.

Dring, Dring…


C’est enfin midi, cette matinée a était interminable. J’ai cru plusieurs fois que j’allais explosé de stress.

Je me dépêcha de manger, je m’en fichais d’être seul aujourd’hui, au contraire, moins j’étais en contact avec des gens, moins j’aurais la poisse.



Toc, Toc, Toc…

-Entrer ?
La CPE avait le nez dans des papiers, elle porter ses lunettes, elle faisait encore plus peur, mais aujourd’hui elle avait décider d’être sympa.

-Madame, je viens vous voir pour parler d…

-Je sais, entre Adonis et assied toi.


Je m’assis, mon angoisse commencer a prendre le dessus.

-Bon je vois que ce que je t’ai dis ce matin te stresse énormément, détend toi Adonis.

-Pardon, mais aujourd’hui on est le 25 mars et tout les 25 mars il m’arrive de mauvaises chos…
Ma panique évoluer de plus en plus vite, a un tel point que les larmes me montèrent aux yeux.

-Je sais que nous sommes le 25, et que tout les 25 tu es anxieux, je suis la pour veiller sur toi Adonis.

-Madame je ne rigole pas, je vous jure que…

-Adonis, je sais, ta mère m’en a parlez depuis ton entrée en CM1.

-Ma mère ? Elle vous a dit ça ?

-Oui mais ne t’inquiète pas je ne dirais rien. Bon passons au chose sérieuse.
Elle annonça ça avec un sourire tellement pétillant que ma panique disparu en un clin d’œil. Tes professeurs disent que tu t’endors en cour. Presque tout les jours à la même heure. Tu as une explication mon garçon ? Ca ne va pas à la maison ?

Quoi
? Je ne me suis jamais endormi en cours, c’est n’importe quoi, je comprend pas pourquoi elle me raconte ça, enfin je ne comprend pas pourquoi les profs racontent ça.

-Pardon ? Je, je vous jure qu..

-Adonis, c’est précisément a 13 heures que tu t’endors, il est 12H59, je veux vérifier quelque chose.


Je sais que cela aurait été précisément le genre de scène dans un roman de science fiction, mais la c’est la vraie vie. Alors, quand je vis ma vision se brumé et mes oreilles sifflées tellement fort je me rendis vite à l’évidence, soit j’allais faire un malaise, soit j’allais bel et bien m’endormir. Tout a coup je ne vis plus rien, un écran noir, Avec seulement une lumière minuscule scintillant au loin.

Pas ce que dit l’éltium….J’apprecie que tu veuille m’aider...Cela fait 278 ans…

Des voix résonner de part et d’autre de cet endroit dépourvu de vie, j’avais mal à la tête et mon coeur pulser, comme s’il voulait sortir de mon corps. Je regarda, et je vis que je n’étais non pas sur un sol, mais j’étais dans les airs. Je regarda ma poitrine, et je vis quelque chose qui m’horrifia, tout mes muscles se tétanisèrent. Mon coeur sortait véritablement de ma poitrine, a la place de mon torse se trouver une lumière aveuglante et un trou béant à la place de ce qu’aurait du être mon coeur.

Mais tout devint flou.

-Adonis ! Mon chéri réveille toi !


J’ouvris les yeux ma mère se tenait face a moi, des larmes coulait sur ses joues rouges. Ses yeux bleus briller tellement qu’il me rappeler mon torse..MON TORSE ? Je me leva d’un coup, et enleva mon gilet ainsi que mon t-shirt, il n'y avait rien, pas une seule trace de trou ni de lumières. Ouf.
 
Saule
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C'est sympa, ça donne envie d'avoir la suite ^^
Y a pas mal de suspens ! C'est cool !
 

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