Aujourd’hui, moi, jeune femme de 26 ans, j’ai appris. Je ne dirais pas que l’apprentissage fut agréable, bien au contraire, mais j’en ressors grandie.
J’ai expérimenté la manipulation d’un homme, qui a su me mettre dans son lit malgré les avertissements constants de mes instincts et de mes proches, à une exception près, l’une de mes meilleures amies.
Cet homme, je l’ai rencontré il y a bientôt deux ans au volleyball, sport que nous pratiquons. Au premier coup d'œil, un intérêt inexplicable s’est développé en moi, mais mon intuition me disait qu’il ne fallait pas trop s’en approcher. Du moins, pas plus qu’un camarade de ballon.
A cette période, j’étais en couple, donc je n’ai pas vraiment forcé le trait, et ai vite oublié cet attrait qui s’annonçait bien trop cahoteux. Pas très longtemps après, mon amie m’a fait part de l’intérêt qu’elle avait pour lui, autre raison qui m'a fait complètement oublier mon attirance envers ce garçon (je ne marche pas sur les platebandes des mes copines, enfin !).
Ce n’est qu’un an plus tard, lors d’une discussion que j’avais avec mon amie, citée plus haut, que j’apprends qu’il était intéressé par moi, et poussée par cette annonce, ma copine m’a discrètement conseillé de saisir l’opportunité de lui parler. Elle était motivée à me remettre en couple, car j’étais retournée à mon statut de célibataire endurcie. L’idée ne me plaisait pas vraiment, car je savais qu’elle l’appréciait plus que ce qu’elle me le faisait comprendre et que mon instinct me soufflait à l’oreille “Fais attention, c’est un co**ard”,, mais à force de persuasion et de mots réconfortants, je me suis laissée tenter, au moins pour discuter un peu avec lui.
Nos échanges n’avaient rien de bien intéressants, cela tournait surtout autour du sexe ou de quelques informations le concernant, en plus, ce n’était pas lui qui amorçait les conversations ou que très rarement, il se disait “comme ça” et pas “trop téléphone”. Mais je m’attachais un peu au personnage, il était touchant malgré les différents signes d’avertissement qui sautaient au visage et que je décidais d’y apporter que peu d’importance, ma curiosité étant bien plus forte.
Dans un premier temps, je le voyais comme une expérience… Et je désirais l’aider, car je comprenais qu’il avait des bagages bien trop lourds à porter pour ses épaules. Alors oui, ce n’est pas mon rôle, mais, je le souhaitais, et j’ai essayé. Vaste blague, soit disant passant.
Nous avons continué à discuter 4, 5 mois, et cela m’a fait du bien car il m’apportait une petite légèreté dont j’avais besoin à cette période. Puis, en décembre, il a “décidé” que nous étions ensemble, j’ai accepté sans trop m’attendre à quelque chose, mais pourquoi pas ? Je n’avais rien à perdre, après tout, simplement à y gagner, positivement ou négativement.
Les jours passent, il rentre de son voyage, je dors chez lui et se passe ce qui se passe. A partir de ce moment-là, il y a comme un changement qui s’opère. Les messages, déjà peu fréquents, ce sont amenuisés, quand je lui ai fait comprendre indirectement qu’attendre 8h pour une réponse cela m’avait agacée, il a décrété que je faisais la tête… Je n’ai pas voulu débattre sur le sujet, trop d’énergie à dépenser pour des broutilles pareilles, donc je l’ai laisser penser ce qu’il voulait. S’en est suivi une discussion où je lui expliquais gentiment mon point vue, mes ressentis. Évidemment, il a fallu que j’attende bien trois jours et que ce soit moi qui lui envoie un message parce qu’il était trop concentré sur son jeu.
Très peu de temps après, je suis tombée malade, et il ne voulait pas me voir dans ces conditions… Je n’ai eu qu’une fois de ses nouvelles par la suite, puis 1 mois et demi après, il a commencé à flirter avec mon amie (et oui, toute cette période sans aucun message entre nous et sans même s’apercevoir au volley, comme il ne venait plus). Dans une transparence absolue, cette dernière m’en a informé et j’ai été blessée qu’il n’est pas pris le temps de me larguer avant de faire ça… Enfin bon, la pilule avalée, je suis passée à autre chose.
Puis, là, très récemment, j’apprends que toutes les suppositions que j’avais faites à son sujet étaient véridiques. Qu’il était un manipulateur, un menteur, un pervers, du moins, qu’il s’en approche dangereusement, et que son bagage familial déborde totalement de toxitude.
Pour ne pas mentir, je me sens comme une marchandise salie, achetée pour s’amuser un peu, puis jetée quand la raison de l'obtention est assouvie. Je me sens comme un objet, comme la “copine de poche” que j’ai été, qu’il sortait quand cela lui chantait. Je me suis prise de plein fouet ce que je redoutais le plus dans une relation entre un homme et une femme. Il s’est joué de moi comme il l’aurait fait avec ses jouets d’enfants. Même s’il me vendait qu’il voulait du sérieux, dès que ça a été à peine acté, il a fui. Je crois, que ce qui m’a le plus agacée, c’est qu’il a décidé tout seul de commencer une relation “sérieuse”, moi, j’étais d’accord pour simplement faire du sport de chambre, se dépenser tous les deux (même si ce n’est pas quelque chose que je pratique en temps normal).
Dans tous les cas, j’en retire beaucoup de leçons, notamment qu’il faut écouter ses intuitions, elles sont très souvent correctes. J’ai appris qu’il est aussi très important de se respecter, et ne pas se laisser berner par des hommes, ou des femmes, qui vous vendent monts et merveilles alors qu’au fond d’eux, ils n’en n’ont rien à faire. Protégez-vous. Soyez fière d’être vous, et ne vous dites pas que c’est que ce que vous méritez. Ce n’est pas le cas. Il y aura toujours quelqu’un qui vous conviendra mieux que les abrutis.es que vous aurez croisés sur votre route.
Comment auriez-vous agi dans une situation similaire ?
J’ai expérimenté la manipulation d’un homme, qui a su me mettre dans son lit malgré les avertissements constants de mes instincts et de mes proches, à une exception près, l’une de mes meilleures amies.
Cet homme, je l’ai rencontré il y a bientôt deux ans au volleyball, sport que nous pratiquons. Au premier coup d'œil, un intérêt inexplicable s’est développé en moi, mais mon intuition me disait qu’il ne fallait pas trop s’en approcher. Du moins, pas plus qu’un camarade de ballon.
A cette période, j’étais en couple, donc je n’ai pas vraiment forcé le trait, et ai vite oublié cet attrait qui s’annonçait bien trop cahoteux. Pas très longtemps après, mon amie m’a fait part de l’intérêt qu’elle avait pour lui, autre raison qui m'a fait complètement oublier mon attirance envers ce garçon (je ne marche pas sur les platebandes des mes copines, enfin !).
Ce n’est qu’un an plus tard, lors d’une discussion que j’avais avec mon amie, citée plus haut, que j’apprends qu’il était intéressé par moi, et poussée par cette annonce, ma copine m’a discrètement conseillé de saisir l’opportunité de lui parler. Elle était motivée à me remettre en couple, car j’étais retournée à mon statut de célibataire endurcie. L’idée ne me plaisait pas vraiment, car je savais qu’elle l’appréciait plus que ce qu’elle me le faisait comprendre et que mon instinct me soufflait à l’oreille “Fais attention, c’est un co**ard”,, mais à force de persuasion et de mots réconfortants, je me suis laissée tenter, au moins pour discuter un peu avec lui.
Nos échanges n’avaient rien de bien intéressants, cela tournait surtout autour du sexe ou de quelques informations le concernant, en plus, ce n’était pas lui qui amorçait les conversations ou que très rarement, il se disait “comme ça” et pas “trop téléphone”. Mais je m’attachais un peu au personnage, il était touchant malgré les différents signes d’avertissement qui sautaient au visage et que je décidais d’y apporter que peu d’importance, ma curiosité étant bien plus forte.
Dans un premier temps, je le voyais comme une expérience… Et je désirais l’aider, car je comprenais qu’il avait des bagages bien trop lourds à porter pour ses épaules. Alors oui, ce n’est pas mon rôle, mais, je le souhaitais, et j’ai essayé. Vaste blague, soit disant passant.
Nous avons continué à discuter 4, 5 mois, et cela m’a fait du bien car il m’apportait une petite légèreté dont j’avais besoin à cette période. Puis, en décembre, il a “décidé” que nous étions ensemble, j’ai accepté sans trop m’attendre à quelque chose, mais pourquoi pas ? Je n’avais rien à perdre, après tout, simplement à y gagner, positivement ou négativement.
Les jours passent, il rentre de son voyage, je dors chez lui et se passe ce qui se passe. A partir de ce moment-là, il y a comme un changement qui s’opère. Les messages, déjà peu fréquents, ce sont amenuisés, quand je lui ai fait comprendre indirectement qu’attendre 8h pour une réponse cela m’avait agacée, il a décrété que je faisais la tête… Je n’ai pas voulu débattre sur le sujet, trop d’énergie à dépenser pour des broutilles pareilles, donc je l’ai laisser penser ce qu’il voulait. S’en est suivi une discussion où je lui expliquais gentiment mon point vue, mes ressentis. Évidemment, il a fallu que j’attende bien trois jours et que ce soit moi qui lui envoie un message parce qu’il était trop concentré sur son jeu.
Très peu de temps après, je suis tombée malade, et il ne voulait pas me voir dans ces conditions… Je n’ai eu qu’une fois de ses nouvelles par la suite, puis 1 mois et demi après, il a commencé à flirter avec mon amie (et oui, toute cette période sans aucun message entre nous et sans même s’apercevoir au volley, comme il ne venait plus). Dans une transparence absolue, cette dernière m’en a informé et j’ai été blessée qu’il n’est pas pris le temps de me larguer avant de faire ça… Enfin bon, la pilule avalée, je suis passée à autre chose.
Puis, là, très récemment, j’apprends que toutes les suppositions que j’avais faites à son sujet étaient véridiques. Qu’il était un manipulateur, un menteur, un pervers, du moins, qu’il s’en approche dangereusement, et que son bagage familial déborde totalement de toxitude.
Pour ne pas mentir, je me sens comme une marchandise salie, achetée pour s’amuser un peu, puis jetée quand la raison de l'obtention est assouvie. Je me sens comme un objet, comme la “copine de poche” que j’ai été, qu’il sortait quand cela lui chantait. Je me suis prise de plein fouet ce que je redoutais le plus dans une relation entre un homme et une femme. Il s’est joué de moi comme il l’aurait fait avec ses jouets d’enfants. Même s’il me vendait qu’il voulait du sérieux, dès que ça a été à peine acté, il a fui. Je crois, que ce qui m’a le plus agacée, c’est qu’il a décidé tout seul de commencer une relation “sérieuse”, moi, j’étais d’accord pour simplement faire du sport de chambre, se dépenser tous les deux (même si ce n’est pas quelque chose que je pratique en temps normal).
Dans tous les cas, j’en retire beaucoup de leçons, notamment qu’il faut écouter ses intuitions, elles sont très souvent correctes. J’ai appris qu’il est aussi très important de se respecter, et ne pas se laisser berner par des hommes, ou des femmes, qui vous vendent monts et merveilles alors qu’au fond d’eux, ils n’en n’ont rien à faire. Protégez-vous. Soyez fière d’être vous, et ne vous dites pas que c’est que ce que vous méritez. Ce n’est pas le cas. Il y aura toujours quelqu’un qui vous conviendra mieux que les abrutis.es que vous aurez croisés sur votre route.
Comment auriez-vous agi dans une situation similaire ?
