On te l’enseigne, on te le balance dans la tête, à chaque coin de rue.
À l’école, ça dégouline : « Aimez-vous les uns les autres ! »… comme si ça allait régler tous les problèmes.
Le curé a bien fait son boulot, pas vrai ?
Puis, les filles : « Tu m’aimes ? »
Franchement, à quoi ça sert ? T’es juste là, à essayer de comprendre la question alors que toi-même, t’as même pas compris ce que tu foutais dans cette histoire.
Ensuite, la caserne: l’amour de la patrie, du drapeau, de la terre natale.
Faut se sacrifier pour l’amour de la nation, mais en attendant, qui te protège de la guerre qui se mène dans ta tête ?
Et les gosses, eux aussi : Papa, tu m’aimes ? C’te bonne blague! Ca fait mal, ces questions. Mais j’ai une réponse simple : oui, mais en attendant range ta chambre, aide ta mère et lâche moi la grappe..
J’étais un papa doux, mais les gestes parlaient plus fort que les mots.
La radio, les films, la télé, tous là à vendre leur amour universel.
L’amour, ce truc qu’on te sert comme une marchandise bien emballée, toujours au même prix.
Et les grandes surfaces, ces temples du capitalisme, qui te disent : « L’amour, c’est aussi celui de ton porte-monnaie. »
Et puis Fabienne… « Je t’aime, mais grave. »
Je lui ai dit : « Grave ? Invites-moi au chinois, toi qui es pétée de thunes. »
L’amour, ça finit toujours par s’acheter ou se vendre, non ? T’as jamais l’impression qu’on te joue une pièce et qu’on te demande de payer le billet ?
À l’école, ça dégouline : « Aimez-vous les uns les autres ! »… comme si ça allait régler tous les problèmes.
Le curé a bien fait son boulot, pas vrai ?
Puis, les filles : « Tu m’aimes ? »
Franchement, à quoi ça sert ? T’es juste là, à essayer de comprendre la question alors que toi-même, t’as même pas compris ce que tu foutais dans cette histoire.
Ensuite, la caserne: l’amour de la patrie, du drapeau, de la terre natale.
Faut se sacrifier pour l’amour de la nation, mais en attendant, qui te protège de la guerre qui se mène dans ta tête ?
Et les gosses, eux aussi : Papa, tu m’aimes ? C’te bonne blague! Ca fait mal, ces questions. Mais j’ai une réponse simple : oui, mais en attendant range ta chambre, aide ta mère et lâche moi la grappe..
J’étais un papa doux, mais les gestes parlaient plus fort que les mots.
La radio, les films, la télé, tous là à vendre leur amour universel.
L’amour, ce truc qu’on te sert comme une marchandise bien emballée, toujours au même prix.
Et les grandes surfaces, ces temples du capitalisme, qui te disent : « L’amour, c’est aussi celui de ton porte-monnaie. »
Et puis Fabienne… « Je t’aime, mais grave. »
Je lui ai dit : « Grave ? Invites-moi au chinois, toi qui es pétée de thunes. »
L’amour, ça finit toujours par s’acheter ou se vendre, non ? T’as jamais l’impression qu’on te joue une pièce et qu’on te demande de payer le billet ?
