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Anonyme
Maxime, atteint d’un trouble bipolaire, a co-fondé La Maison Perchée, un lieu d’échange et d’entraide pour les jeunes souffrant d’une maladie psychique, pour l'instant exclusivement en ligne et bientôt à Paris
Les troubles bipolaires débutant majoritairement entre 15 et 25 ans, selon la Haute Autorité de santé, Maxime veut surtout s’adresser à ce public. « Les jeunes qui viennent d’être diagnostiqués vivent leur première histoire d’amour, ont leur premier job, leurs études. Ils se posent plein de questions. »
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Ces questions, ils peuvent les poser sur la plateforme en ligne de l’association, en discuter avec des pair-aidants, mais aussi participer à des ateliers et des groupes de parole depuis les quatre coins de la France, voire du monde. « On a aussi créé un discord, baptisé le "tchat perché" et La boussole, un groupe de parole destiné aux proches pour qu’ils parlent entre eux ou avec d’autres malades. » Maxime va bientôt animer un atelier rétablissement avec sa mère. Le but : confronter les histoires de chacun et se nourrir du vécu des autres.
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Un lieu d’échange pour les jeunes
« A l’hôpital, on nous apprend à survivre. Nous, on a envie d’apprendre aux gens à vivre. » La Maison perchée se veut un lieu d’échange et de partage entre malades, en dehors de l’hôpital, des rendez-vous avec les psychiatres et des médicaments. « On veut que les psychiatres disent « allez à La Maison perchée. » Cela permet de garder un bon rythme et de ne pas ressombrer, tout seul chez soi. » L’association est en train de nouer des partenariats avec des hôpitaux.Les troubles bipolaires débutant majoritairement entre 15 et 25 ans, selon la Haute Autorité de santé, Maxime veut surtout s’adresser à ce public. « Les jeunes qui viennent d’être diagnostiqués vivent leur première histoire d’amour, ont leur premier job, leurs études. Ils se posent plein de questions. »
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Ces questions, ils peuvent les poser sur la plateforme en ligne de l’association, en discuter avec des pair-aidants, mais aussi participer à des ateliers et des groupes de parole depuis les quatre coins de la France, voire du monde. « On a aussi créé un discord, baptisé le "tchat perché" et La boussole, un groupe de parole destiné aux proches pour qu’ils parlent entre eux ou avec d’autres malades. » Maxime va bientôt animer un atelier rétablissement avec sa mère. Le but : confronter les histoires de chacun et se nourrir du vécu des autres.
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