💔🌹❤️ L' Amour est ici !!... C'est le lieu... C'est l'endroit...

[💔 Cœur de Pierre]

Je suis roc, je suis pierre, et j'ai cru ma force éternelle,
jusqu'à ce qu'un doux rayon, frêle, me traverse et m'appelle.
Ma carapace craque, un souffle chaud me caresse,
et dans cette fêlure, l'amour trouve son ivresse.
Je suis roc, mais pour toi, je me fais sable et poussière,
pour que ta tendresse en moi puisse semer sa lumière.
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"Même le plus dur des rocs finit par s'ouvrir sous le soleil de ton amour."

"Mon silence est un murmure quand tes yeux me touchent."

"J'étais une forteresse, tu es la clé qui a brisé mes murs."

"La chaleur de ton cœur a fait fondre la glace que je portais."...(⁠ツ⁠)

 

[🎻Ténorio]

Nous dormirons ensemble

Que ce soit dimanche ou lundi
Soir ou matin minuit midi
Dans l'enfer ou le paradis
Les amours aux amours ressemblent
C'était hier que je t'ai dit
Nous dormirons ensemble

C'était hier et c'est demain
Je n'ai plus que toi de chemin
J'ai mis mon cœur entre tes mains
Avec le tien comme il va l'amble
Tout ce qu'il a de temps humain
Nous dormirons ensemble

Mon amour ce qui fut sera
Le ciel est sur nous comme un drap
J'ai refermé sur toi mes bras
Et tant je t'aime que j'en tremble
Aussi longtemps que tu voudras
Nous dormirons ensemble.


— Louis Aragon (1897-1982)
Le Fou d'Elsa...

 

[🎻Ténorio]

Tu as raison, les mots manquent,
le coeur est plein, la parole est vide,
comment dire qu’on aime ?
Comment exprimer l’amour ?
Comment l’exprimer à une femme comme toi ?
Par quelles paroles rendre ce mélange de tendresse, de respect, d’estime, d’admiration,
de dévouement et d’adoration qu’une âme comme la tienne fait naître dans un coeur comme le mien ? J’y renonce.
La parole humaine n’est pas faite pour exprimer l’infini, et je me contente de te dire je t’aime !

~ Victor Hugo ~
⁠_⁠/⁠¯Lettre à Léonie d’Aunet¯⁠\⁠_

 

[💫 Utopia]

Son corps, mon univers...

Ô mon Amour...
Dans la courbe de ton corps,
l'univers se déploie,
tu es la flamme, ardente et
captivante,
tes hanches, des courbes,
m'invitant à des désirs
sans fin,
chaque soupir, un appel,
une invitation à la passion, à
l'abandon.
Je t'embrasse, et tu tressailles,
comme mon cœur à ton contact,
tes bras, des lacets,
m'attirent vers l'ivresse
profonde,
ton souffle chaud, une caresse,
qui éveille chaque sens de mon
être,
Ô, douce merveille,
je suis perdu dans ton emprise.
Nos corps s'unissent, une danse,
chaque mouvement, une caresse,
tes lèvres, des promesses,
murmurant des mots
envoûtants,
chaque baiser, une étincelle,
chaque frisson, un
tremblement,
tu es le feu qui m'embrase,
et je me laisse emporter.
Tes yeux, des abîmes
où je plonge avec avidité,
un océan de désirs,
où chaque éclat de lumière
scintille,
au creux de ta chaleur, je
m'enfonce,
vers des plaisirs inexplorés,
et nos ébats deviennent des
vagues,
où le plaisir se dévoile.
Mon amour, tu es ma force,
avec la puissance d'un désir,
je m'abandonne à ton corps,
dans ce tourbillon de passion,
chaque instant est une révélation,
qui nous transporte, nous fait
vibrer,S12578
dans cette danse sensuelle,
je découvre l'érotique, l'infini.
Ô, mon amour.
ma passion brûlante,
dans les bras de ton corps,
je trouve ma raison,
chaque parcelle de ton être,
un poème effréné,
une Ode à l'amour,
À notre union, à nous...

 

[🌟 Sollune12578]

La Déesse de l'inox...

Sur l'inox froid, la Déesse s'est couchée,
un linceul d'albâtre, ses membres glacés.

La morgue, sanctuaire d'ombres et d'échos,
où le moindre pas résonne, jusqu'au cœur, en étau.

Un souffle à peine esquissé, un murmure mort,
l'écho du silence, un corbeau qui s'endort.

L'on rêve, l'on espère, un sursaut de vie,
une danse macabre, sous la lune blafarde qui luit.

La saisir par la main, frêle et désincarnée,
l'attirer contre soi, une étreinte damnée.

La serrer contre sa poitrine, un vain espoir,
de réchauffer un cœur, à jamais dans le noir.

Un feu d'artifice funèbre, un adieu sans retour,
avant qu'elle ne rejoigne les étoiles, son obscur séjour. [S12578]

Une étoile parmi les étoiles, un ballet infernal,
où la beauté se fane, dans un spectacle spectral.

Un hommage lugubre, une mémoire de deuil,
un amour qui s'éteint, sous le regard des cercueils...

 

[🧟 Zombie]

Quatre jours mon amour...

Quatre jours mon amour pas de lettre de toi
Le jour n’existe plus le soleil s’est noyé
La caserne est changée en maison de l’effroi
Et je suis triste ainsi qu’un cheval convoyé

Que t’est-il arrivé souffres-tu ma chérie
Pleures-tu Tu m’avais bien promis de m’écrire
Lance ta lettre obus de ton artillerie
Qui doit me redonner la vie et le sourire

Huit fois déjà le vaguemestre a répondu
« Pas de lettres pour vous » Et j’ai presque pleuré
Et je cherche au quartier ce joli chien perdu
Que nous vîmes ensemble ô mon cœur adoré

En souvenir de toi longtemps je le caresse
Je crois qu’il se souvient du jour où nous le vîmes
Car il me lèche et me regarde avec tendresse
Et c’est le seul ami que je connaisse à Nîmes

Sans nouvelles de toi je suis désespéré
Que fais-tu Je voudrais une lettre demain
Le jour s’est assombri qu’il devienne doré
Et tristement ma Lou je te baise la main

Nîmes, le 12 février 1915

Guillaume Apollinaire, Poèmes à Lou