Je crois que sur cette Terre nous devons faire confiance qu'à nous même. Et se confier à personne, la seule personne qui ne nous trahiras jamais c'est nous même.
J'ai perdu la confiance que j'avais au gens car maintenant je me dis, qu'il vont me faire du mal. Donc autant se protéger et compter sûr soi-même ?
La réalité a un parfum amère, n'est-ce pas ?
Et oui, en ce monde, où la discorde, la confusion, et les intérêts individuels multiples s'entrechoquent, il n'existe pas de vivier paisible, regroupant des individus corrects, compatissants, gentils ou généreux au possible, tout cela n'est que de la poudre aux yeux et une immense tartufferie manipulatrice pour mieux influencer et objetiser ton personnage.
Ceci dit, et au-delà de cette cinétique primitive humaine, je vous trouve dans vos propos peu objectif et un peu trop suceptible, car primo, vous n'êtes pas le seul à émettre ce constat, le découvrir, et l'admettre dans sa consistance la plus abrupte, et deuzio, c'est assez paradoxal d'exprimer le déclaratif stipulant que vous ne faites plus confiance à autrui, et donc à "l'inconnu" et pourtant, vous vous confiez aisément et presque en vous en adonnant nu sur ce point, et les effets qui l'accompagne sur votre ressenti personnel, alors c'est un peu absurde comme interrogation.
Je pense surtout que vous voulez recueillir l'approbation des "inconnus" sur la raison de vôtre souffrance, mais vous n'êtes pas le seul à avoir constater ce fait, vous savez.
On n'est jamais mieux loti que par soi-même comme on dit,
J'ignore quel âge avez-vous, mais si tentez que vous soyez de la génération z, et situé dans la fourchette des 16-20 ans, c'est une clé de compréhension obtenue prématurément et très importante que vous avez acquis, je dis ça car votre constat, je l'ai saisi et conscientisé il y a 3 ans, après un lourd dégât émotionnel, et j'avais 24 ans ! donc je vous laisser imaginer la frustration que c'est de devoir penser le monde d'une autre façon, perdre tout ces repères et redevenir un "enfant" symbolique, désespéré, éperdu et attristé, et cette fois, sans la figure parentale, parce que même avec leur présence qui n'aide pas à cette compréhension, le doute et l'inquiétude persiste de façon collante.
Donc pour arriver à mettre en perspective la réalité humaine, il n'y a qu'une personne qui puisse faire le lit dans cette équation, c'est vous-même !
Personne ne vous en tiendra gré, de la même façon que vous avez atterri seul par le désir égoïste de vos parents sur cette terre remplie de dégénérés éhontés par protection de richesse et acquisition d'un pouvoir factice, vous succomberez en étant seul dans votre cercueil, c'est triste mais c'est la tragique réalité, rien ne peut empêcher la course de la vie de s'enchaîner, aussi vaine et pernicieuse soit-elle...
Vous n'avez eu qu'un avant-goût de la nature profonde humaine, simplement...
Le monde progressiste et mondialiste que les marchés de consommation et les multinationales soutenues par les lobbystes vendent à tir larigot n'est qu'une chimère pour les esprits malléables et retors, la vérité, c'est que l'homme est un être stupide et malotru, qui a pourtant l'intelligence d'enfiler la couverture qu'il souhaite face à autrui, en fonction de ces intérêts et de ce qu'une interaction ou une autre puisse lui rapporter, et le bénéfice qu'il puisse en tirer !
La cohésion collective, les mesures coercitives, les idées communes ne sont là que pour supplanter l'individualisme trop visible dans la quotidienneté sociale, vous imaginez bien que sans coopération, il n'y aurait ni structure, ni institution, ni empire, ni royaume, ni régime, ni politique, ni religion ! C'est un fait, des groupes se sont formés pour instaurés des balises idéologiques et structurelles afin d'accroître non pas la posture d'un seul individu mais bien celui d'une communauté, d'une culture ou d'une civilisation, et pourtant malgré cela, il y avait des esclandre et des différents dans les différentes régions du globe en fonction des intérêts qui étaient défendus. Donc l'individualité n'est pas une solution, mais elle le retour à la base après avoir sensiblement relevé la pierre d'achoppement à la reproductivité dans une souche collective et pourtant dont les membres sont si brutaux et désaxés dans l'attitude.
C'est l'homme, c'est l'humain, bienvenue dans le monde réel.