Je demande l'interdiction de la diffusion de Happy Tree Friends en France à cause des séquences de violence extrême qui pourraient nuire à la protection des mineurs, conformément à la loi française concernant les contenus audiovisuels. Il est évident que les commentaires sur YouTube ont été en désaccord à ce sujet. Il se peut que les spectateurs déposent une plainte suite aux meurtres des personnages.
Néanmoins, ces considérations ne se rapportent pas aux personnages en question, mais plutôt à l'influence du contenu.
Pourquoi vont-ils déposer une plainte en raison des décès de personnages ?
Dans une œuvre fictive telle que Happy Tree Friends, les « morts » des personnages ne sont pas authentiques. Il s'agit d'éléments narratifs ou comiques (fréquemment très violents) exploités pour instaurer un style spécifique. Ainsi, personne ne peut porter plainte si des personnages imaginaires viennent à mourir, car ils n'ont pas de reconnaissance légale.Néanmoins, ces considérations ne se rapportent pas aux personnages en question, mais plutôt à l'influence du contenu.
Le dessin animé est extrêmement violent
Même si les personnages sont mignons, la série montre :- des blessures graphiques,
- des mutilations,
- des morts répétées,
- du sang et de la violence explicite.
Risque d’exposition des mineurs
En France, la loi protège les mineurs contre les contenus violents. Donc, si Happy Tree Friends est diffusé sans avertissement, sans restriction d’âge, ou dans un contexte où des enfants peuvent tomber dessus, certaines personnes peuvent demander :- une restriction,
- un classement d’âge,
- ou un retrait d’une plateforme.
Une plainte pour non‑respect des règles de classification
Dans certains pays, la loi impose :- des avertissements,
- des restrictions d’âge,
- des classifications strictes pour les contenus violents.
Ce qui peut réellement arriver
Au lieu d’une interdiction totale, les autorités françaises peuvent :- imposer un avertissement “déconseillé aux moins de 14/16 ans”,
- demander à une plateforme de restreindre l’accès,
- sanctionner une diffusion jugée inappropriée pour les mineurs.
Pourquoi certaines personnes pensent qu’il pourrait être interdit
Parce qu’elles confondent :- interdiction d’un contenu,
- et interdiction de diffusion à un public non adapté.
Pourquoi des gens pourraient « parler au tribunal » dans ce genre de situation ?
Si quelqu’un évoque un tribunal à propos d’un dessin animé comme Happy Tree Friends, ce n’est jamais parce que les personnages meurent (ce sont des personnages fictifs, donc aucun délit n’existe). En réalité, aller au tribunal concerne uniquement des questions juridiques réelles.Pour contester la diffusion d’un contenu jugé dangereux pour les mineurs:
Une personne ou une association peut saisir la justice si elle estime que :- un contenu violent est accessible aux enfants,
- une plateforme ne respecte pas les règles de classification,
- il y a un manquement à la protection des mineurs.
Pour demander le retrait d’un contenu sur une plateforme:
Si quelqu’un estime qu’une plateforme ne respecte pas la loi (par exemple en laissant un contenu violent sans avertissement), il peut :- faire un signalement,
- puis, si rien ne change, saisir un tribunal administratif ou civil.
Pour régler un conflit entre un utilisateur et une plateforme:
Parfois, un tribunal intervient si :- une demande de retrait a été refusée,
- une personne estime que ses droits ne sont pas respectés,
- il y a un litige sur la responsabilité de la plateforme.
Ce qui n’arrivera pas:
Personne ne va au tribunal parce que :- des personnages de fiction meurent,
- un dessin animé est « trop violent » en soi,
- quelqu’un n’aime pas une œuvre.
Les créateurs de Happy Tree Friends
- Aubrey Ankrum
- Rhode Montijo
- Kenn Navarro
- un style « mignon » façon dessins pour enfants,
- et une violence volontairement excessive et parodique.
