Gestion des émotions

  • Auteur de la discussion Loulou04
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L
Loulou04
Anonyme
Bonjour à tous
Je poste une discussion ici sans trop savoir vraiment pourquoi.
J’aimerais savoir si certaines personnes sont comme moi, histoire de me sentir un peu moins seule…
J’ai un gros soucis de gestion de mes émotions, angoisse ? Crise de nerfs ?
Disons qu’un rien peut m’énerver et je sens la haine monter je n’arrive pas à redescendre je suis à fleur de peau la moindre réflexion, le moindre mot peut me faire vriller. J’ai toute ma vie pris sur moi car j’ai toujours entendu « tu te fais des films » donc j’ai toujours eu besoin de faire la balance entre mes émotions et différentes situations aujourd’hui j’ai bientôt 30 ans et je n’ai plus envie de prendre sur moi je n’ai plus envie qu’on m’le marche dessus, je me sens rabaissé pour un rien et j’ai plus envie de me demander encore et encore : est ce que mes émotions sont justifiées? Donc le moindre soucis ça explose à l’intérieur de moi et ça même au travail. J’ai plus de patience c’est direct dû cris voir des insultes car faire preuve de psychologue j’ai plus la force. J’ai toujours l’impression d’être là pour tout le monde et de me prendre sans cesse des réflexions. Je supporte plus rien je suis entrain de peter les plombs; je m’engueule avec tout le monde collègue compagnon famille. Il suffit que j’aille dans un magasin si la caissière est désagréable j’ai envie de lui foutre des baffes, je supporte pas la pression. Je sais que j’ai un travail prenant et difficile et en plus je travaille de nuit donc on me dit que ça vient de là mais je suis épanouie dans mon travail j’aime mon rythme de nuit même si oui ça me fatigue et je suis moins disponible pour les autres. Je n’arrive pas à comprendre ce qui m’arrive quand l’énervement monte j’ai beau me dire d’arrêter de me calmer: je fais du yoga de la méditation de l’auto hypnose exercice de respiration mais rien n’y fait tant que j’ai pas dit des mots qui peuvent blesser tant que je n’ai pas déversé ma haine je ne me sens pas soulagée…
Je ne sais pas si je suis claire … j’espère trouver un peu de compassion de réponses …

Merci
 
K
Koolraoul
Anonyme
Prescription : des vacances ! des vacances ! des vacances ! ...
 
.Abîme.
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Salut,

Je pense que ton post contient en lui même sa propre réponse ... Plutôt que de sans cesse penser aux autres, t'adapter à leur ressenti, te demander si les tiens sont "justes" en fonction du leur plutôt qu'en les acceptant tels qu'ils sont ... à force de se renier, de tout rentrer en soi, ça gangrène et ça ressort en dépression, colère ... au final dans cette colère, à sa manière c'est un peu ton identité et tes besoins profonds, dont celui d'être prise en compte pour ce que tu es, qui crie.

Faut faire un travail de fond quant à ta vie, ce qui t'a toujours empêchée d'être toi et fait te mettre de coté: culpabilité, peur du rejet, programmation éducative comme quoi "on doit être comme il faut et reconnaissant", choses que tu aurais pu subir ou mal vivre sans en parler à personne, etc. Bref, comprendre tout ça et tenter de te faire une place à toi même en ta propre vie, si l'on peut dire, et de la revendiquer mais de la bonne manière, en apprenant à t'affirmer positivement, à poser des limites, à dégager ou recadrer éventuellement les gens qui ne pensent qu'à eux et voudraient que toi aussi ... Ce n'est pas facile mais faut en passer par là je pense, sous peine que la colère elle même s'éteigne et se transmue en dépression, en "burn-out humain" ...

Ose exprimer tes ressentis, dialoguer calmement mais fermement ancrée dans ta légitimé ... car à force de se taire, la colère peut être aussi une sorte de reproche inconscient envers les autres de ne pas te voir, de ne pas "deviner tout seuls" ... et une manière de dire "j'existe, et je souffre".

Yoga, méditation, etc. peuvent te donner une capacité à contrôler un peu les symptômes, à gérer leurs pics, t'en dissocier un peu, mais ce n'est qu'une rustine, ne fait qu'éluder la cause ... tant que tu ne la prendras pas en compte, ce sera comme ça, et c'est normal et n'a rien de pathologique je trouve.
 
K
Koolraoul
Anonyme
Salut,

Je pense que ton post contient en lui même sa propre réponse ... Plutôt que de sans cesse penser aux autres, t'adapter à leur ressenti, te demander si les tiens sont "justes" en fonction du leur plutôt qu'en les acceptant tels qu'ils sont ... à force de se renier, de tout rentrer en soi, ça gangrène et ça ressort en dépression, colère ... au final dans cette colère, à sa manière c'est un peu ton identité et tes besoins profonds, dont celui d'être prise en compte pour ce que tu es, qui crie.

Faut faire un travail de fond quant à ta vie, ce qui t'a toujours empêchée d'être toi et fait te mettre de coté: culpabilité, peur du rejet, programmation éducative comme quoi "on doit être comme il faut et reconnaissant", choses que tu aurais pu subir ou mal vivre sans en parler à personne, etc. Bref, comprendre tout ça et tenter de te faire une place à toi même en ta propre vie, si l'on peut dire, et de la revendiquer mais de la bonne manière, en apprenant à t'affirmer positivement, à poser des limites, à dégager ou recadrer éventuellement les gens qui ne pensent qu'à eux et voudraient que toi aussi ... Ce n'est pas facile mais faut en passer par là je pense, sous peine que la colère elle même s'éteigne et se transmue en dépression, en "burn-out humain" ...

Ose exprimer tes ressentis, dialoguer calmement mais fermement ancrée dans ta légitimé ... car à force de se taire, la colère peut être aussi une sorte de reproche inconscient envers les autres de ne pas te voir, de ne pas "deviner tout seuls" ... et une manière de dire "j'existe, et je souffre".

Yoga, méditation, etc. peuvent te donner une capacité à contrôler un peu les symptômes, à gérer leurs pics, t'en dissocier un peu, mais ce n'est qu'une rustine, ne fait qu'éluder la cause ... tant que tu ne la prendras pas en compte, ce sera comme ça, et c'est normal et n'a rien de pathologique je trouve.
Chapeau bas pour la réponse ! Merci docteur. Si, j'ai un problème, je sais maintenant chez qui m'adresser. Sinon, vous ça va ?
Bonne après midi à vous, attention au surmenage.
 
L
Loulou04
Anonyme
Merci infiniment pour vos réponses cela me touche et me fait énormément de bien…
J’ai un sentiment puissant d’injustice car effectivement moins disponible physiquement et psychologiquement pour les autres car je suis exténuée et sous pression. J’essaye de discuter avec mon compagnon mais il est assez recentré sur lui et n’écoute pas vraiment ce que je ressens. J’ai toujours en retour (que c’est soit mon entourage ou mon compagnon) : « mais prend du recul » « c’est rien y’a pire dans la vie » comme si mes sentiments n’étaient pas justifiées. Alors oui probablement que les raisons pour lesquelles je me met en haine intérieur ou en tout cas mes réactions sont la plupart du temps disproportionnée par rapport à la situation réelle n’empêche que c’est là et que ça me bouffe. J’ai beau essayé de calmer je n’arrive pas à me contrôler. Je suis infirmière dans la vie, les docs notamment les anesth sont pas toujours tendres avec nous et la dernière fois l’une s’est moqué de moi, ou alors souffle quand je pose une question, la dernière fois j’appelle l’anesth je lui dit bonsoir il a bailler au téléphone!! Mais ça m’a rendu dingue mais dingue mais comme c’est LANESTHESISTE il faut rien dire, les cheffes les collègues m’ont tous dit « oh il est comme ça faut que ça glisse » c’est un exemple typique parmi taaaaant d’autres… parfois les choix de mon compagnon ou ma famille me font me dire que je suis pas prioritaire et que si la situation était à l’inverse j’aurai fait différemment et cela me frustre car sentiment d’abandon et de rejet. J’ai fais 6 ans de psychothérapie pour comprendre mieux mes émotions, hypnose sport j’ai eu un vrai travail de fond qui m’a aidé mais pour autant j’ai le sentiment que plus les années passent et plus la situation reste la même.
J’ai plus de force pour rien, mon cerveau veut faire plein de choses (il a soif de vivre de découvrir) mais mon corps reste allongé sur un canapé pendant des heures et des heures. Il m’arrive parfois de rester plusieurs heures à regarder le plafond dans le silence sans rien faire.j’ai le sentiment de passer à côté de ma vie et d’être bonne juste à aider les autres… oui je sais qu’il y a pire mon métier me le rappelle tous les jours mais finalement mon seul refuge est celui d’aider mes patients ou d’être avec mon chien, c’est les seules choses qui me font à peu près du bien… je souhaite une paix intérieure et surtout qu’on me foute la paix. S’il y a une réunion on va compter sur moi pour parler, s’il y a des échanges à faire avec des collègues c’est moi qu’on vient chercher, si je vois des copines on a attend que ce soit moi qui mette l’ambiance, si y’a des soucis financiers on sait que je vais gérer, des soucis administratifs je vais gérer; finalement on compte souvent trop sur moi et personne ne tilte que ça m’épuise . En revanche quand moi je demande quelque chose je suis mal à l’aise car peur de déranger, les gens sont dans leurs prismes et cet égocentrisme me rend dingue. On en conclue « que je vis dans un monde de bisounours »
Mes amies me font souvent des réflexions car j’envoie pas des messages tous les 4 matins, l’une à perdu sa grand mère, l’autre souffre de pb psychologique, une autre de la solitude, une autre avec son compagnon bref tout le monde vient toujours me raconter leur problèmes et je les accueille avec immense plaisir mais si je suis pas assez présente j’ai direct des réflexions. Bah étant infirmière je travaille 3 week end par mois je fais entre 40 et 75 heures semaines j’enchaîne des nuits et des jours et on me dit « tu la voulu »
Voilà quoi que je dise quoi que je fasse ils ont toujours réponse à tout et c’est toujours moi la méchante et dès que je me permet de dire stop là c’est direct conflit. Et tant que c’est pas moi qui revient personne ne fais de pas vers moi. Mes parents me disent qu’à force de « faire subir aux autres ma fatigue je vais finir toute seule » …
Je suis perdue…
 
L
Loulou04
Anonyme
Finalement quand j’essaye d’expliquer ce que je ressens on me regarde l’air de dire « mais qu’est ce qu’elle râle celle là » c’est pas pris au sérieux. Je suis pas le genre de personne qui fait peur ni qui s’impose même si j’ai du caractère ça fait ni chaud ni froid à mon entourage.
Personne ne me reconnaît à ma vraies valeurs. C’est la gamine , là râleuse, « t’es drôle quand tu t’énerve » ou alors carrément on m’écoute pas car je suis trop chiante. J’ai beau essayer plusieurs reformulation rien juste on s’en fou clairement.
 
D
DRU54
Anonyme
Casse la routine, trouve un exutoire physique et/ou mental
 

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