Le froid d'une nuit d'hiver m'a envahit. Je n'y vois plus clair.
Quelque chose qui voudrait sortir de moi, s'arracher à ma gorge, à mon cœur et mes poumons. Des vibrations internes qui résonnent sans s'arrêter, choquant contre les parois pour repartir dans une autre direction, elles se répètent sans fin, multipliées par des larmes qui n'osent pas sortir à cause du mur qui me ferme à moi.
C'est douloureux comme si une poigne de géant cherchait à me briser les os. Je les sens craquer à l'intérieur, un frisson naît dans mon dos et fait trembler mes épaules.
Je me recroqueville, calme et pourtant si appeuré. Appeuré par quoi ? Je l'ignore, je l'ignore. Il fait si froid dehors.
Je chantonne les paroles que la musique m'envoie mais je ne suis plus là. Dans une bulle qui n'a pas de temps, je ne suis plus dans le présent. Absent à moi même et pourtant conscient de moi par cette douleur qui me lacine le cœur en en faisant des lambeaux.
Je frictionne vainement mon corps en espérant le réchauffer. La musique elle même résonne comme de la neige en moi, sons étouffés et lointains, comme si je ne les percevais pas vraiment.
D'une inspiration j'essaie de chasser ces sentiments mais il me semble qu'ils m'enlacent, qu'ils m'agrippent comme des serres, qu'ils se plantent dans ma chair la trouant de part en part pour y laisser passer le froid .
C'est la compagnie d'un chat, petite vie chaude, qui me fait revenir un peu à moi en venant se blottir contre mon corps.
Quelque chose qui voudrait sortir de moi, s'arracher à ma gorge, à mon cœur et mes poumons. Des vibrations internes qui résonnent sans s'arrêter, choquant contre les parois pour repartir dans une autre direction, elles se répètent sans fin, multipliées par des larmes qui n'osent pas sortir à cause du mur qui me ferme à moi.
C'est douloureux comme si une poigne de géant cherchait à me briser les os. Je les sens craquer à l'intérieur, un frisson naît dans mon dos et fait trembler mes épaules.
Je me recroqueville, calme et pourtant si appeuré. Appeuré par quoi ? Je l'ignore, je l'ignore. Il fait si froid dehors.
Je chantonne les paroles que la musique m'envoie mais je ne suis plus là. Dans une bulle qui n'a pas de temps, je ne suis plus dans le présent. Absent à moi même et pourtant conscient de moi par cette douleur qui me lacine le cœur en en faisant des lambeaux.
Je frictionne vainement mon corps en espérant le réchauffer. La musique elle même résonne comme de la neige en moi, sons étouffés et lointains, comme si je ne les percevais pas vraiment.
D'une inspiration j'essaie de chasser ces sentiments mais il me semble qu'ils m'enlacent, qu'ils m'agrippent comme des serres, qu'ils se plantent dans ma chair la trouant de part en part pour y laisser passer le froid .
C'est la compagnie d'un chat, petite vie chaude, qui me fait revenir un peu à moi en venant se blottir contre mon corps.