Un poème ayant pour but de représenter l'acceptation de mon insomnie (et de l'insomnie, en général) comme conseillère.
La nuit, la nuit porte conseil.
Elle ouvre des portes,
Vers des chemins inconnus.
Mais là où mes pensées errent,
Aucune porte ne se dresse.
La passerelle solaire qui apparait,
Au petit matin, est le seul indice laissé.
La nuit, la nuit porte conseil.
Peu pourtant l'écoute,
Et encore moins choisîssent de la suivre.
Mon corps lui vit et mes rêves sur-vivent.
La nuit, la nuit porte conseil.
Elle montre la voie,
Et là où mon cœur passera,
La pénombre elle éclairera.
La nuit, la nuit porte conseil,
Quand il pleut et que le carreau vibre,
Quand la lune chante,
Se faisant messagère du ciel dégagé,
Veillant sur une moitié de monde,
Oracle de la nuit,
Refusant le jour.
La nuit, la nuit porte conseil.
Elle ouvre des portes,
Vers des chemins inconnus.
Mais là où mes pensées errent,
Aucune porte ne se dresse.
La passerelle solaire qui apparait,
Au petit matin, est le seul indice laissé.
La nuit, la nuit porte conseil.
Peu pourtant l'écoute,
Et encore moins choisîssent de la suivre.
Mon corps lui vit et mes rêves sur-vivent.
La nuit, la nuit porte conseil.
Elle montre la voie,
Et là où mon cœur passera,
La pénombre elle éclairera.
La nuit, la nuit porte conseil,
Quand il pleut et que le carreau vibre,
Quand la lune chante,
Se faisant messagère du ciel dégagé,
Veillant sur une moitié de monde,
Oracle de la nuit,
Refusant le jour.