comment aider une personne victime d'agressions sexuelles ?

  • Auteur de la discussion alt☺
  • Date de début
A
alt☺
Anonyme
Bonsoir,
J'aurais besoin de renseignement, disons qu'un membre de mon entourage très proche viens de m'avouer qu'elle a été abusé par son ex copain mais elle a surmonter ça seule et n'a parlé à personne, c'était il y a 1an et il a abusé d'elle a plusieurs reprise (pdt son sommeil ect).
Le problème c'est qu'elle parle généralement très peu et elle a supprimé toutes les preuves car elle ne supporter plus la pression de les avoirs dans son téléphone et voulait passer à autres choses, nous n'avons donc rien pour se rendre à la police. Elle n'en parlera jamais à ses parents donc il n'y que elle, moi et son actuel copain dans la confidence et pouvant gérer le problème. Elle est psychologiquement fragile et à peur de parler à des gens, surtout quand il s'agit de groupes. Le problème c'est que je me suis renseigné sur les possibles centre pour victime autour de chez nous mais ils parlent de rdv en groupe ou des actions communautaire dans le genre pour libérer la parole mais elle ne pourra même pas y mettre un pied. Pour le psy, déjà essayé, elle lui a dit je cite "c'est normal pour les garçons de son âge, il découvre sa sexualité". Elle n'a désormais plus confiance en les psy ce qui rend les choses plus délicates encore. Elle est encore mineur et sa scolarité est à rude épreuves à cause de tout ça, elle n'a plus d'amis.
C'est absolument nécessaire de trouver une solution mais je n'y connais pas grand chose et je n'ai rien trouvé qui correspondrais à son profile.
Il faudrait quelque choses susceptible de l'écouter, la rassurer et surtout la croire !!!!
Je vous remercie d'avoir lu se message.

en attente d'une réponse,
 
Albert
Le concourophile
Messages
880
Age
15
Fofocoins
612
Personnalisation du groupe
Ombre sur pseudo
Personnalisation pseudo
Bonsoir,
J'aurais besoin de renseignement, disons qu'un membre de mon entourage très proche viens de m'avouer qu'elle a été abusé par son ex copain mais elle a surmonter ça seule et n'a parlé à personne, c'était il y a 1an et il a abusé d'elle a plusieurs reprise (pdt son sommeil ect).
Le problème c'est qu'elle parle généralement très peu et elle a supprimé toutes les preuves car elle ne supporter plus la pression de les avoirs dans son téléphone et voulait passer à autres choses, nous n'avons donc rien pour se rendre à la police. Elle n'en parlera jamais à ses parents donc il n'y que elle, moi et son actuel copain dans la confidence et pouvant gérer le problème. Elle est psychologiquement fragile et à peur de parler à des gens, surtout quand il s'agit de groupes. Le problème c'est que je me suis renseigné sur les possibles centre pour victime autour de chez nous mais ils parlent de rdv en groupe ou des actions communautaire dans le genre pour libérer la parole mais elle ne pourra même pas y mettre un pied. Pour le psy, déjà essayé, elle lui a dit je cite "c'est normal pour les garçons de son âge, il découvre sa sexualité". Elle n'a désormais plus confiance en les psy ce qui rend les choses plus délicates encore. Elle est encore mineur et sa scolarité est à rude épreuves à cause de tout ça, elle n'a plus d'amis.
C'est absolument nécessaire de trouver une solution mais je n'y connais pas grand chose et je n'ai rien trouvé qui correspondrais à son profile.
Il faudrait quelque choses susceptible de l'écouter, la rassurer et surtout la croire !!!!
Je vous remercie d'avoir lu se message.

en attente d'une réponse,
Moi je m'y connais pas trop et je suis encore jeune mais je pense qu'il faudrait en parler aux autorités déposer plainte jsp mais en tout cas il ne faut pas rester sans rien faire

En tout cas cette personne a bien fait de t'en parler et de libérer sa parole

Sur ce j'espère t'avoir un peu aidé

Bonne soirée ✋🙂‍↕️
 
.Abîme.
Débutant
Messages
24
Fofocoins
2 115
Genre
Homme
Salut,

Ce serait une bonne chose pour les groupes, tu penses que si tu l'incitais en l'encourageant et en y allant avec elle (j'imagine que c'est possible), elle bloquerait toujours catégoriquement ? Y aller avec quelqu'un de proche la rassurerait, lui mettrait moins de pression ... A défaut il y a des lignes d'écoutes spécialisées pour les victimes, je n'ai pas les numéros sous la main mais ça doit se googler facilement. L'encourager à en parler virtuellement dans des endroits bien gérés de soutien entre victimes l'aiderait également.

Pour les preuves, va savoir, peut-être moyen de retrouver quand même des traces si il y en avait, avec des logiciels dédiés, ça s'est déjà vu, je ne sais pas si ils vont jusque là pour une plainte pour abus, mais qui sait ... enfin, un an fait beaucoup, ça a dû être "recouvert" mais bon.

Il est possible de porter plainte en ligne, maintenant, je crois, ou au moins une pré-plainte qui facilite les choses, et possible aussi d'aller dans n'importe quel commissariat, ça pourrait être intéressant d'essayer d'avoir des échos avant, les flics sont de plus en plus formés, après c'est la loterie, tomber sur quelqu'un d'empathique ou pas ... je crois qu'elle peut demander à être reçue par une femme, aussi, ça peut aider. En tout cas on n'y est pas mais ça peut être important pour la reconstruction de soi, la réhabilitation, être reconnue, psychologiquement ça catalyse beaucoup de choses.

Bonjour le psy, purée ... Tu es sûr qu'elle y a été et n'a pas dit ça si pour, si elle est en résistance contre le fait de parler, dire "j'ai essayé, pas la peine" afin de ne pas se confronter à l'expression de son vécu, ni s'y faire pousser ? Ca peut paraître tarabiscoté comme raisonnement, et si vous êtes vraiment proches, ce n'est sûrement pas le cas, mais bon ... en oubliant cette hypothèse, c'est un psy qu'elle voyait déjà pour autre chose, ou à qui elle a parlé suite à ça ? Il est dans un CMP ?

Bravo en tout cas du soutien que tu lui apportes, déjà pouvoir parler dans un tel cas, fait beaucoup, tu fais sûrement plus que tu ne le crois ... C'est important qu'elle comprenne qu'elle n'y est pour rien et qu'elle est la victime, en tout cas, dans de tels vécus il peut y avoir une culpabilité, une sorte de déni du caractère de l'expérience à posteriori afin de la "banaliser", ou de reporter sur soi quelque chose qui n'est pas de sa faute, un moyen paradoxalement de se sentir moins victime, car victime de soi et pas victime tout court ... enfin.

Il en dit quoi son copain, il a à coeur de l'aider, ou il est un peu "décontenancé" ?

Faudrait l'encourager à parler à des adultes ... et je ne dis pas de la trahir, se sentir exposée en quelque chose d'aussi intime peut faire mal, et plus encore faire se refermer, mais ça dépend au final, en outrepassant son blocage et en en parlant à quelqu'un d'ouvert et empathique, ça peut être libérateur, sans compter que vous seriez encouragés, accompagnés pour peut-être avancer avec ça, porter plainte ... Elle a dans son entourage des gens fiables et aptes à l'aider ? Question qui peut paraitre conne mais parfois, même niveau parents et proches, il n'y a pas toujours les bonnes réactions ...

L'encourager à voir un autre psy serait bien, vous pouvez vous renseigner pour certains qui pratiquent l'EMDR, par exemple, une méthode qui peut aider, ou qui sont "spécialisés" dans les violences, en cherchant un peu il y a moyen de cibler, voir un peu leur formation pour certains, lire les avis, ça reste faillible mais des fois peut aider à tomber sur un bon ...

Il vaudrait mieux que ce soit une psy, une femme, ça créerait un sentiment de compréhension plus humain, plus "viscéral", je pense.

C'est important aussi de lui faire ressentir que tous ses "troubles" quant à ça, ses blocages, peurs, qui peuvent peut-être la bloquer dans sa vie et/ou relationnellement sont surpassables, et normaux, et n'excluent pas du tout qu'elle puisse aller mieux, guérir, apprendre à vivre avec cela ... bref, selon son degré de perturbation suite à ça, qu'elle ne tombe pas dans la dépression et le découragement en se vivant comme "trop brisée pour la vie" ... Peut-être que lui faire lire des publications aidantes, des témoignages inspirants de psychologies, victimes, etc. aiderait. Purée je ne te dis pas les conseils bateaux que je débite depuis ce post, là, ça y va :lol: ... mais bon ce sont parfois des petites choses, et leur ensemble, qui dans une situation où on n'a pas accès à plus, peuvent aider, initier quelque chose.

Bon courage à toi, à elle, et désolé de ces conseils pas si aidants, en tout cas de beaux pas déjà ont été faits: en parler, avoir déjà vécu un an avec sans sombrer ... ton aide maintenant ... avec les mois, années, vu comme c'est initié, ça va avancer et aller vers le mieux. ;)

Pour la plainte, faut pas la pousser non plus prématurément, ça peut être difficile, et si peu de preuve, c'est vrai que ça peut finir en non lieu, et ça peut être destructeur, le sentiment d'avoir "fait ça pour rien" ... après si enquête sérieuse, même si de votre point de vue pas de preuves directes, il y a souvent moyen de confondre l'agresseur. Bref, en tout cas chaque chose en son temps, au bout d'un an une plainte n'est pas le plus urgent, ça l'est au tout début, mais maintenant je pense que mieux vaut viser le mieux humain, et ensuite, sur ce socle, émergera naturellement le sentiment d'être prête à porter plainte, si ça doit.

Si son ex copain est bête, moyen peut-être de le piéger en lançant une convers sur cela, lui demandant des comptes, en lui parlant de ce moment là, en le lui reprochant ... dans le feu de la convers, si il parle à chaud sans se méfier il pourrait bien faire une sorte d'aveu, après ça impliquerait de lui reparler et ne serait peut-être pas facile pour elle ... bref, juste une idée secondaire.

Bon courage. :jap:
 
A
alt☺
Anonyme
Moi je m'y connais pas trop et je suis encore jeune mais je pense qu'il faudrait en parler aux autorités déposer plainte jsp mais en tout cas il ne faut pas rester sans rien faire

En tout cas cette personne a bien fait de t'en parler et de libérer sa parole

Sur ce j'espère t'avoir un peu aidé

Bonne soirée ✋🙂‍↕️

J'ai peur qu'ils ne prennent pas en compte sa déposition à cause de l'abs de preuves et qu'elle perde confiance en la justice c'est pour ça que je pensais plus en premier lieu à des asso ou choses du genre qui l'accompagnerait dans ses démarches pour qu'elle ne le vive pas mal mais oui c'est plus qu'important de ne pas mettre de coté la piste judiciaire.
Même si j'admet qu'en l'absence de preuves, il est plus probable que ça ne l'aide pas. Ils la forceront à parler pour la déposition et remettront en doutes sa légitimité, elle le supportera mal c'est trop tôt et elle est trop jeune surtout que ses parents seront mis au courant et elle n'a pas de bonne relation avec eux, si elle leurs parle il faut qu'elle soit prête pas contrainte.

merci pour ta réponse, porte toi bien.
 
Saule
Légende
Messages
9 624
Age
18
Fofocoins
44 026
Plantation d'un arbre via Reforestaction 🌳
Ombre sur pseudo
Plantation d'un arbre via Reforestaction 🌳
Plantation d'un arbre via Reforestaction 🌳
Badge : 100k messages Foforum 💯
Genre
Homme
Bonsoir,
J'aurais besoin de renseignement, disons qu'un membre de mon entourage très proche viens de m'avouer qu'elle a été abusé par son ex copain mais elle a surmonter ça seule et n'a parlé à personne, c'était il y a 1an et il a abusé d'elle a plusieurs reprise (pdt son sommeil ect).
Le problème c'est qu'elle parle généralement très peu et elle a supprimé toutes les preuves car elle ne supporter plus la pression de les avoirs dans son téléphone et voulait passer à autres choses, nous n'avons donc rien pour se rendre à la police. Elle n'en parlera jamais à ses parents donc il n'y que elle, moi et son actuel copain dans la confidence et pouvant gérer le problème. Elle est psychologiquement fragile et à peur de parler à des gens, surtout quand il s'agit de groupes. Le problème c'est que je me suis renseigné sur les possibles centre pour victime autour de chez nous mais ils parlent de rdv en groupe ou des actions communautaire dans le genre pour libérer la parole mais elle ne pourra même pas y mettre un pied. Pour le psy, déjà essayé, elle lui a dit je cite "c'est normal pour les garçons de son âge, il découvre sa sexualité". Elle n'a désormais plus confiance en les psy ce qui rend les choses plus délicates encore. Elle est encore mineur et sa scolarité est à rude épreuves à cause de tout ça, elle n'a plus d'amis.
C'est absolument nécessaire de trouver une solution mais je n'y connais pas grand chose et je n'ai rien trouvé qui correspondrais à son profile.
Il faudrait quelque choses susceptible de l'écouter, la rassurer et surtout la croire !!!!
Je vous remercie d'avoir lu se message.

en attente d'une réponse,
Vous pourriez trouver un nouveau psy et y aller avec elle pour la première séance, pour qu'elle ait une présence de confiance et que si ça dérape vous soyez capable de dire que vous vous en allez voir un autre psy plus compétent.
Sinon une psychothérapeute aussi.
 
A
alt☺
Anonyme
Vous pourriez trouver un nouveau psy et y aller avec elle pour la première séance, pour qu'elle ait une présence de confiance et que si ça dérape vous soyez capable de dire que vous vous en allez voir un autre psy plus compétent.
Sinon une psychothérapeute aussi.

ça me semble être un bon plan je vais chercher un psy spé dans le domaine merci beaucoup
 
A
alt☺
Anonyme
Vous pourriez trouver un nouveau psy et y aller avec elle pour la première séance, pour qu'elle ait une présence de confiance et que si ça dérape vous soyez capable de dire que vous vous en allez voir un autre psy plus compétent.
Sinon une psychothérapeute aussi.

J'ai trouvé un centre qui prends les jeunes gratuitement et anonymement pour commencer. Je lui en ai parlé et on s'est donné une date.
Encore merci
 
A
alt☺
Anonyme
Salut,

Ce serait une bonne chose pour les groupes, tu penses que si tu l'incitais en l'encourageant et en y allant avec elle (j'imagine que c'est possible), elle bloquerait toujours catégoriquement ? Y aller avec quelqu'un de proche la rassurerait, lui mettrait moins de pression ... A défaut il y a des lignes d'écoutes spécialisées pour les victimes, je n'ai pas les numéros sous la main mais ça doit se googler facilement. L'encourager à en parler virtuellement dans des endroits bien gérés de soutien entre victimes l'aiderait également.

Pour les preuves, va savoir, peut-être moyen de retrouver quand même des traces si il y en avait, avec des logiciels dédiés, ça s'est déjà vu, je ne sais pas si ils vont jusque là pour une plainte pour abus, mais qui sait ... enfin, un an fait beaucoup, ça a dû être "recouvert" mais bon.

Il est possible de porter plainte en ligne, maintenant, je crois, ou au moins une pré-plainte qui facilite les choses, et possible aussi d'aller dans n'importe quel commissariat, ça pourrait être intéressant d'essayer d'avoir des échos avant, les flics sont de plus en plus formés, après c'est la loterie, tomber sur quelqu'un d'empathique ou pas ... je crois qu'elle peut demander à être reçue par une femme, aussi, ça peut aider. En tout cas on n'y est pas mais ça peut être important pour la reconstruction de soi, la réhabilitation, être reconnue, psychologiquement ça catalyse beaucoup de choses.

Bonjour le psy, purée ... Tu es sûr qu'elle y a été et n'a pas dit ça si pour, si elle est en résistance contre le fait de parler, dire "j'ai essayé, pas la peine" afin de ne pas se confronter à l'expression de son vécu, ni s'y faire pousser ? Ca peut paraître tarabiscoté comme raisonnement, et si vous êtes vraiment proches, ce n'est sûrement pas le cas, mais bon ... en oubliant cette hypothèse, c'est un psy qu'elle voyait déjà pour autre chose, ou à qui elle a parlé suite à ça ? Il est dans un CMP ?

Bravo en tout cas du soutien que tu lui apportes, déjà pouvoir parler dans un tel cas, fait beaucoup, tu fais sûrement plus que tu ne le crois ... C'est important qu'elle comprenne qu'elle n'y est pour rien et qu'elle est la victime, en tout cas, dans de tels vécus il peut y avoir une culpabilité, une sorte de déni du caractère de l'expérience à posteriori afin de la "banaliser", ou de reporter sur soi quelque chose qui n'est pas de sa faute, un moyen paradoxalement de se sentir moins victime, car victime de soi et pas victime tout court ... enfin.

Il en dit quoi son copain, il a à coeur de l'aider, ou il est un peu "décontenancé" ?

Faudrait l'encourager à parler à des adultes ... et je ne dis pas de la trahir, se sentir exposée en quelque chose d'aussi intime peut faire mal, et plus encore faire se refermer, mais ça dépend au final, en outrepassant son blocage et en en parlant à quelqu'un d'ouvert et empathique, ça peut être libérateur, sans compter que vous seriez encouragés, accompagnés pour peut-être avancer avec ça, porter plainte ... Elle a dans son entourage des gens fiables et aptes à l'aider ? Question qui peut paraitre conne mais parfois, même niveau parents et proches, il n'y a pas toujours les bonnes réactions ...

L'encourager à voir un autre psy serait bien, vous pouvez vous renseigner pour certains qui pratiquent l'EMDR, par exemple, une méthode qui peut aider, ou qui sont "spécialisés" dans les violences, en cherchant un peu il y a moyen de cibler, voir un peu leur formation pour certains, lire les avis, ça reste faillible mais des fois peut aider à tomber sur un bon ...

Il vaudrait mieux que ce soit une psy, une femme, ça créerait un sentiment de compréhension plus humain, plus "viscéral", je pense.

C'est important aussi de lui faire ressentir que tous ses "troubles" quant à ça, ses blocages, peurs, qui peuvent peut-être la bloquer dans sa vie et/ou relationnellement sont surpassables, et normaux, et n'excluent pas du tout qu'elle puisse aller mieux, guérir, apprendre à vivre avec cela ... bref, selon son degré de perturbation suite à ça, qu'elle ne tombe pas dans la dépression et le découragement en se vivant comme "trop brisée pour la vie" ... Peut-être que lui faire lire des publications aidantes, des témoignages inspirants de psychologies, victimes, etc. aiderait. Purée je ne te dis pas les conseils bateaux que je débite depuis ce post, là, ça y va :lol: ... mais bon ce sont parfois des petites choses, et leur ensemble, qui dans une situation où on n'a pas accès à plus, peuvent aider, initier quelque chose.

Bon courage à toi, à elle, et désolé de ces conseils pas si aidants, en tout cas de beaux pas déjà ont été faits: en parler, avoir déjà vécu un an avec sans sombrer ... ton aide maintenant ... avec les mois, années, vu comme c'est initié, ça va avancer et aller vers le mieux. ;)

Pour la plainte, faut pas la pousser non plus prématurément, ça peut être difficile, et si peu de preuve, c'est vrai que ça peut finir en non lieu, et ça peut être destructeur, le sentiment d'avoir "fait ça pour rien" ... après si enquête sérieuse, même si de votre point de vue pas de preuves directes, il y a souvent moyen de confondre l'agresseur. Bref, en tout cas chaque chose en son temps, au bout d'un an une plainte n'est pas le plus urgent, ça l'est au tout début, mais maintenant je pense que mieux vaut viser le mieux humain, et ensuite, sur ce socle, émergera naturellement le sentiment d'être prête à porter plainte, si ça doit.

Si son ex copain est bête, moyen peut-être de le piéger en lançant une convers sur cela, lui demandant des comptes, en lui parlant de ce moment là, en le lui reprochant ... dans le feu de la convers, si il parle à chaud sans se méfier il pourrait bien faire une sorte d'aveu, après ça impliquerait de lui reparler et ne serait peut-être pas facile pour elle ... bref, juste une idée secondaire.

Bon courage. :jap:
Bonjour,

Ce message est une véritable mine d'information merci.
Pour répondre à vos questions, elle allait voir sa psy pour plusieurs raisons car elle a eu une enfance compliqué et s'est très mal construite, c'est une psychologue et actuellement elle suit un psychiatre mais ne veut plus y aller car elle trouve ça inutile.
Nous sommes très proche mais pour diverses raisons elle a préférer pendant longtemps ne pas m'en parler et je l'ai appris qu'hier car elle a craqué à cause d'un trop plein de pression avec sa vie en général. Si je l'aidais vraiment ça fait longtemps qu'elle me l'aurait dit, savoir que ça fait un an qu'elle est comme ça j'en ai la nausée. Les groupes je pense que pour le moment c'est impossible elle a déjà du mal à parler devant un psy, elle ne voit d'ailleurs pas l'utilité d'aller en voir car ils ne lui apprennent jamais rien de plus que ce qu'elle sait déjà. Je pense demander à mon psy si il peut la prendre ou si il connait des professionnels efficace dans la psychanalyse car j'ai déjà testé l'EMDR et à part m'avoir réveillé des souvenirs traumatique que ma mémoire avait bloqué ça ne m'a pas trop aidé, à l'inverse de la psychanalyse. Puisque nous avons un passé un peu près similaire c'est peut être mieux d'éviter d'en rajouter en lui faisant revivre des traumatismes d'enfance en plus de ceux de son adolescence. Par ailleurs elle n'a aucune confiance envers les adultes pour la même raison, elle sait que les adultes sont des gosses avec de l'expérience. Ils usent de l'autorité pour avoir le dernier mot mais ne savent pas plus que les autres ce qu'ils font. Sur ce point je suis plutôt d'accord donc ça va être compliqué. Je n'ai que 20ans mais officiellement je suis le seul adulte à qui elle demande de l'aide, il faut souvent juste un adulte de confiance pour entrer dans des centres de style dépistage donc c'est le minimum. Et puis je ne veux pas trahir sa confiance en la poussant vers un parent ou autre (et non à part possiblement un professionnel et encore nous n'avons pas d'adulte suffisamment stable pour gérer la situation sans risquer de rendre la chose plus compliquer qu'elle ne l'ai déjà).

Concernant son copain actuelle, il est très bien, je me suis assuré au près d'elle qu'il n'y avait pas de problème sous-jacent mais elle affirme que sa relation est très saine et elle en a beaucoup discuté avec lui avant. Il aide beaucoup, sa famille la loge quand elle a besoin d'être loin des problèmes familiaux, il l'aide pour les cours, ect. Je ne m'inquiète pas pour ça c'est d'ailleurs une bonne chose pour elle qu'il ai été le premier à l'avoir su car il n'a pas douté d'elle une seconde quitte à se mettre ses amis à dos. Grâce à ça elle n'a pas été entièrement isolée à l'école.

Pour son ex, j'ai prévenu tout mes amis sans entrer des les détails pour la protéger mais comme ça si ils le croisent, indirectement on pourra avoir notre petite conversation. Je n'ai pas l'intention de le laisser s'en sortir comme ça mais si ça tourner en violence ça ne va pas l'aider alors l'idée d'enregistrer pour faire de nouvelle preuve est génial je vais en parler autour de moi (se sont des personnes de confiance, si l'un d'eux finit par apprendre ce qui s'est passé, il ne dira rien et au contraire nous aidera pour la suite.)

Pour la plainte je me disais que la faire accompagner par une asso ou aide du genre serait le cadre parfait pour que tout se passe bien. Même si ça fini en non lieu, des gens la croiront et la soutiendront. Le fait qu'ils en aient fait leur combat ou spécialité leur donnera plus de crédit au près d'elle. Mercredi on va tester un premier rdv dans un centre, j'espère qu'ils nous redirigerons vers des asso compétente ou nous donnerons des solutions.
J'aurais aimé ne pas avoir à partager autant de problème qui plus est sur un forum en ligne mais je n'ai jamais été déçu avec foforum et ses habitués.
Merci beaucoup et portez vous bien
 
.Abîme.
Débutant
Messages
24
Fofocoins
2 115
Genre
Homme
Bonjour,

Ce message est une véritable mine d'information merci.
Pour répondre à vos questions, elle allait voir sa psy pour plusieurs raisons car elle a eu une enfance compliqué et s'est très mal construite, c'est une psychologue et actuellement elle suit un psychiatre mais ne veut plus y aller car elle trouve ça inutile.
Nous sommes très proche mais pour diverses raisons elle a préférer pendant longtemps ne pas m'en parler et je l'ai appris qu'hier car elle a craqué à cause d'un trop plein de pression avec sa vie en général. Si je l'aidais vraiment ça fait longtemps qu'elle me l'aurait dit, savoir que ça fait un an qu'elle est comme ça j'en ai la nausée. Les groupes je pense que pour le moment c'est impossible elle a déjà du mal à parler devant un psy, elle ne voit d'ailleurs pas l'utilité d'aller en voir car ils ne lui apprennent jamais rien de plus que ce qu'elle sait déjà. Je pense demander à mon psy si il peut la prendre ou si il connait des professionnels efficace dans la psychanalyse car j'ai déjà testé l'EMDR et à part m'avoir réveillé des souvenirs traumatique que ma mémoire avait bloqué ça ne m'a pas trop aidé, à l'inverse de la psychanalyse. Puisque nous avons un passé un peu près similaire c'est peut être mieux d'éviter d'en rajouter en lui faisant revivre des traumatismes d'enfance en plus de ceux de son adolescence. Par ailleurs elle n'a aucune confiance envers les adultes pour la même raison, elle sait que les adultes sont des gosses avec de l'expérience. Ils usent de l'autorité pour avoir le dernier mot mais ne savent pas plus que les autres ce qu'ils font. Sur ce point je suis plutôt d'accord donc ça va être compliqué. Je n'ai que 20ans mais officiellement je suis le seul adulte à qui elle demande de l'aide, il faut souvent juste un adulte de confiance pour entrer dans des centres de style dépistage donc c'est le minimum. Et puis je ne veux pas trahir sa confiance en la poussant vers un parent ou autre (et non à part possiblement un professionnel et encore nous n'avons pas d'adulte suffisamment stable pour gérer la situation sans risquer de rendre la chose plus compliquer qu'elle ne l'ai déjà).

Concernant son copain actuelle, il est très bien, je me suis assuré au près d'elle qu'il n'y avait pas de problème sous-jacent mais elle affirme que sa relation est très saine et elle en a beaucoup discuté avec lui avant. Il aide beaucoup, sa famille la loge quand elle a besoin d'être loin des problèmes familiaux, il l'aide pour les cours, ect. Je ne m'inquiète pas pour ça c'est d'ailleurs une bonne chose pour elle qu'il ai été le premier à l'avoir su car il n'a pas douté d'elle une seconde quitte à se mettre ses amis à dos. Grâce à ça elle n'a pas été entièrement isolée à l'école.

Pour son ex, j'ai prévenu tout mes amis sans entrer des les détails pour la protéger mais comme ça si ils le croisent, indirectement on pourra avoir notre petite conversation. Je n'ai pas l'intention de le laisser s'en sortir comme ça mais si ça tourner en violence ça ne va pas l'aider alors l'idée d'enregistrer pour faire de nouvelle preuve est génial je vais en parler autour de moi (se sont des personnes de confiance, si l'un d'eux finit par apprendre ce qui s'est passé, il ne dira rien et au contraire nous aidera pour la suite.)

Pour la plainte je me disais que la faire accompagner par une asso ou aide du genre serait le cadre parfait pour que tout se passe bien. Même si ça fini en non lieu, des gens la croiront et la soutiendront. Le fait qu'ils en aient fait leur combat ou spécialité leur donnera plus de crédit au près d'elle. Mercredi on va tester un premier rdv dans un centre, j'espère qu'ils nous redirigerons vers des asso compétente ou nous donnerons des solutions.
J'aurais aimé ne pas avoir à partager autant de problème qui plus est sur un forum en ligne mais je n'ai jamais été déçu avec foforum et ses habitués.
Merci beaucoup et portez vous bien

Je vois pour le psychiatre … C’est sûr qu’hormis l’aspect coordination/concret du monde psy “dur” (médocs, AAH, hospi, divers paperasses), ils ne servent souvent pas à grand chose, surtout vu la psychiatrie française (cachetonnade systématique avant toute chose, bien souvent, pas le plus aidant), enfin ça dépend surtout du feeling humain derrière la fonction, c’est au cas par cas. C’est vrai que pour quelqu’un qui a déjà une bonne connaissance de lui même et de sa vie, un psychologue ne donnera pas forcément de clés nouvelles, d’angles différents, bref niveau “analyse” n’apportera pas toujours grand chose, après la dynamique humaine peut aider émotionnellement, catalyser des choses … enfin ça dépend de chacun.

“Si je l’aidais vraiment, ça fait longtemps qu’elle me l’aurait dit” => Pas forcément. Il y a une part purement liée à elle, envers qui que ce soit, aidant ou pas, proche ou pas, ça peut être difficile de parler de ça, c’est se reconfronter à l’évènement, s’expliquer … bref, pas forcément lié à l’interlocuteur. Et le fait qu’elle ait fini par t’en parler est plus révélateur que le temps passé. ;) Paradoxalement, ce temps peut même montrer ton importance et la force de votre lien: c’est parfois bien plus difficile de s’ouvrir à quelqu’un qui compte, qu’à un inconnu. Pas le même enjeu, le même regard, etc.

Je vois pour les groupes, de toute manière vu la prise en charge qui se dessine, c’est sûr que pas le feu/superflu. Ca peut être plus facile de parler dans un groupe qu’en tête à tête par contre, on ne se sent pas “moi, le cas” mais “moi, parmi d’autres et comme les autres” … enfin ça dépend de tant de choses.

C’est cool que tu aies déjà un psy, et apparemment pas mal puisque tu veux lui parler d’elle, et bien aussi que tu connaisses ce monde là et ses problématiques, pas comme si tout ça t’était étranger.

Pour les adultes, ça, ce n’est pas toujours faux … la “qualité” de quelqu’un n’est pas liée à l’âge de toute façon, mais à l’intelligence/sensibilité de base. Je pensais à ça surtout pour le fait que légalement et en terme de démarches, un adulte peut être indispensable, et sous l’angle du recul, aussi, de “l’épaulement guidant”, mais je te pensais plus jeune, du coup, dans cette histoire, tu es cet adulte de confiance … et de ce que je ressens as ce recul malgré tout, ça rend ma réflexion d’origine caduque.

Je vois pour son copain, c’est cool qu’elle l’ait aussi. Et pour son ex, vous avez le temps, autant se focaliser sur elle pour le moment. Je pensais à un piégeage par sms, écrit, peut-être plus facile qu’un enregistrement, mais c’est sûr que ça peut le faire aussi. Va savoir, autant vous finirez même par avoir les deux. :D

C’est super ce rdv pour Mercredi.

Après, encore plus qu’avec la prise en charge, c’est tout simplement avec le temps et des vécus “cautérisants” avec les autres, qu’elle ira mieux … Face aux drames humains et à ce qui nous touche, on aimerait souvent pouvoir agir dans l’immédiat, qu’il y ait une solution “facile”, universelle ou codifiée … mais simplement accepter ce qu’il s’est passé (pas fatalement mais une acceptation saine, le fait de ne pas s’enfermer dans une limitation/définition de soi par l’atteinte subie, et d’oser la regarder pour la dépasser) et continuer de vivre sa vie de tous les jours peut être déjà la plus importante des victoires, qui ne se gagne qu’au fil du temps. Sous cet angle, tout en l’aidant, ça peut être positif aussi de veiller à ne pas focaliser sur ce qu’il s’est passé d’une manière qui en éclipserait le fil de base de votre amitié, de tas d’autres choses … qui simplement en cultivant et gardant un à coté, peuvent l’aider aussi indirectement. Enfin, je parle surtout pour la suite, pas pour cette étape présente importante.

C’est fait pour partager ce genre de chose, les forums, il n’y a jamais de “trop” en la matière. ;)

Merci, et bonne suite. :jap:
 

🚫 Alerte AdBlock !

Vous avez activé le mode Ninja, et il cache toutes les pubs ! 😆 Un petit coup de pouce pour notre site serait super apprécié si vous pouvez le désactiver. 🙏

🦸‍♂️ J'ai Désactivé AdBlock !