A
Anonyme
Ahah, non mais sérieusement...
Mes parents pensent que mon frère est dépressif. Faites moi rire parce que la c'est une bonne blague. Ce type est tout ce qu'il y a de moins dépressifs. Il est sociable de fou ! Il a pas mal d'amis, il n'a aucun problème de santé. Il a tout ce qu'il veut à chaque fois et c'est un gros plaignard, des qu'il y a quelque chose qui le tracasse ou qui l'énerve, il se plaint.
Ce serait trop compliqué de tout exposer et expliquer, mais ce n'est clairement pas quelqu'un de dépressifs.
Donc, mes parents ont remarqué que mon frère était dépressifs... soit... mais, moi ?
Oui je suis égoïste et blablabla, mais ne me faites pas croire qu'on ne l'est pas tous un peu.
Mes parents n'ont pas remarqué que ça faisait clairement trois ans que j'étais en dépression ou du moins ils s'en contre fichent à ce que je vois.
Ma vie est trop longue pour la déballer dans un seul message.
J'en ai juste marre de ma famille qui comprend que dalle.
Ma mère oublie tout le temps de prendre mes rendez-vous pour mes maladies, j'ai l'impression qu'elle en a rien à foutre. Il y a un rendez vous qui était clairement à programmer au début de l'année scolaire. Pouf, il a disparu, il n'a jamais été pris...
Sinon elle m'engueule sur les traitements de mon autre maladie, parce que "je ne suis pas sérieux" .
Faut savoir que la maladie en question est le psoriasis... drôle de nom.
C'est une saloperie qui est héréditaire à moitié. T'es parents te transmettent des prédispositions à l'avoir. Et ensuite il y a plus qu'à avoir un évènement déclencheur dans ta vie et t'as la maladie toute ta vie par ce que il n'y a pas de traitement définitif, tu peux pas guérir, que soulager.
En gros c'est ton système humanitaire ou quelque chose du genre qui déconne et qui va accélérer la reproduction de la peau et te faire des plaques qui démangent. Bref, j'en ai au cuir chevelus et ailleurs, comment te dire que les rendez-vous chez le coiffeur sont extrêmement rare. On évite.
Bilan, ça fait six ans que j'ai cette maladie et six ans que j'ai diverses traitements de divers types. Donc oui au bout de six ans à mettre de la crème et d'autre truc pour que ça reviennent toujours, t'en as marre. Donc oui, je fais mes traitement moins régulièrement voir pas du tout parce que ça prend du temps pour rien selon moi.
Tu vas passer trois semaine à faire sérieusement tout ce qu'il faut faire. Tu vas être content une semaine parce que ça aura disparu et, en deux jours, tout sera revenu. C'est désespérant. Et franchement...
Ma mère veut pas comprendre que c'est juste usant et mentalement difficile de voir son corps retomber en deux jours a peine.
La maladie à des poussés quand tu stresse principalement.
Faites moi rire ! Qui ne stresse pas ? Surtout avec les cours, les gens, les contrôles !
Je suis associable et j'ai peur de l'abandon. Je suis introverti à fond et "bizarre" selon les gens. Du moins je n'entre pas dans les cases du coup ça les dérange et je suis seul.
J'ai appris ce que ça faisait d'être seul. Au début t'as peur du regards des gens et t'as envie de chialer à la moindres personnes qui te demande "t'es seul ?"
J'avais envie de leur dire, "ça se voit pas co**ard ?"
Maintenant quand je suis seul, j'en ai plus rien à foutre, le regards des gens je m'en fiche... enfin j'essaie de faire comme.
Ça fait du bien d'écrire même si personne lira. C'est envoyer, c'est dit, et l'information passe, on ne peut plus effacer.
Je tombe amoureux trop facilement, ça aussi c'est une chose de c*n à avoir. Parce que tu peux tomber amoureux de n'importe qui en sachant qu'il ne t'aimera absolument jamais. Et puis tu te fais du mal pour rien.
Mais bon, qui ça intéresse ma vie. Quand les gens parlent de suicide, les autres ignorent leur propos et passe leur chemin. C'est dégueulasse. Et ces mêmes gens qui passent sont les premiers à se plaindre pour un rien alors que quelqu'un s'est suicidé.
Peut-être que je fais partit des gens qui passent, qui sait... mais j'essaie de ne pas l'être au moins.
J'ai connu le harcèlement aussi. Je ne veux pas qu'on me plaigne et qu'on ait pitié, je veux juste me libérer de mon passé en parlant.
Je me complais dans la dépression, c'est apaisant et rassurant quand on y est. Ça va être dur d'en sortir, je le sais, j'essaie. Mais j'ai besoin de me libérer du passé pour me libérer de mon amie la dépression. Je cherche encore un moyen.
Écrire ici ne fait que me soulager de quelques poids, mais j'ai besoin de parler au gens que je connais. Mais comment ? J'y réfléchis. Le temps aura raison de moi et ma tête me rend fou. Je ne suis que le type effacé et bizarre de ma classe qui se soucierait de mon futur suicide ? Si j'en trouve le courage. Parce que les gens qui se suicide ne sont pas lâche, ils sont courageux, à leur manière.
Je n'attends pas vraiment de réponse et je pense que vu la longueur de mon écrit, beaucoup ne prendront pas la peine de le lire en entier, pas grave. J'avais juste besoin de parler. A des inconnus...
Mes parents pensent que mon frère est dépressif. Faites moi rire parce que la c'est une bonne blague. Ce type est tout ce qu'il y a de moins dépressifs. Il est sociable de fou ! Il a pas mal d'amis, il n'a aucun problème de santé. Il a tout ce qu'il veut à chaque fois et c'est un gros plaignard, des qu'il y a quelque chose qui le tracasse ou qui l'énerve, il se plaint.
Ce serait trop compliqué de tout exposer et expliquer, mais ce n'est clairement pas quelqu'un de dépressifs.
Donc, mes parents ont remarqué que mon frère était dépressifs... soit... mais, moi ?
Oui je suis égoïste et blablabla, mais ne me faites pas croire qu'on ne l'est pas tous un peu.
Mes parents n'ont pas remarqué que ça faisait clairement trois ans que j'étais en dépression ou du moins ils s'en contre fichent à ce que je vois.
Ma vie est trop longue pour la déballer dans un seul message.
J'en ai juste marre de ma famille qui comprend que dalle.
Ma mère oublie tout le temps de prendre mes rendez-vous pour mes maladies, j'ai l'impression qu'elle en a rien à foutre. Il y a un rendez vous qui était clairement à programmer au début de l'année scolaire. Pouf, il a disparu, il n'a jamais été pris...
Sinon elle m'engueule sur les traitements de mon autre maladie, parce que "je ne suis pas sérieux" .
Faut savoir que la maladie en question est le psoriasis... drôle de nom.
C'est une saloperie qui est héréditaire à moitié. T'es parents te transmettent des prédispositions à l'avoir. Et ensuite il y a plus qu'à avoir un évènement déclencheur dans ta vie et t'as la maladie toute ta vie par ce que il n'y a pas de traitement définitif, tu peux pas guérir, que soulager.
En gros c'est ton système humanitaire ou quelque chose du genre qui déconne et qui va accélérer la reproduction de la peau et te faire des plaques qui démangent. Bref, j'en ai au cuir chevelus et ailleurs, comment te dire que les rendez-vous chez le coiffeur sont extrêmement rare. On évite.
Bilan, ça fait six ans que j'ai cette maladie et six ans que j'ai diverses traitements de divers types. Donc oui au bout de six ans à mettre de la crème et d'autre truc pour que ça reviennent toujours, t'en as marre. Donc oui, je fais mes traitement moins régulièrement voir pas du tout parce que ça prend du temps pour rien selon moi.
Tu vas passer trois semaine à faire sérieusement tout ce qu'il faut faire. Tu vas être content une semaine parce que ça aura disparu et, en deux jours, tout sera revenu. C'est désespérant. Et franchement...
Ma mère veut pas comprendre que c'est juste usant et mentalement difficile de voir son corps retomber en deux jours a peine.
La maladie à des poussés quand tu stresse principalement.
Faites moi rire ! Qui ne stresse pas ? Surtout avec les cours, les gens, les contrôles !
Je suis associable et j'ai peur de l'abandon. Je suis introverti à fond et "bizarre" selon les gens. Du moins je n'entre pas dans les cases du coup ça les dérange et je suis seul.
J'ai appris ce que ça faisait d'être seul. Au début t'as peur du regards des gens et t'as envie de chialer à la moindres personnes qui te demande "t'es seul ?"
J'avais envie de leur dire, "ça se voit pas co**ard ?"
Maintenant quand je suis seul, j'en ai plus rien à foutre, le regards des gens je m'en fiche... enfin j'essaie de faire comme.
Ça fait du bien d'écrire même si personne lira. C'est envoyer, c'est dit, et l'information passe, on ne peut plus effacer.
Je tombe amoureux trop facilement, ça aussi c'est une chose de c*n à avoir. Parce que tu peux tomber amoureux de n'importe qui en sachant qu'il ne t'aimera absolument jamais. Et puis tu te fais du mal pour rien.
Mais bon, qui ça intéresse ma vie. Quand les gens parlent de suicide, les autres ignorent leur propos et passe leur chemin. C'est dégueulasse. Et ces mêmes gens qui passent sont les premiers à se plaindre pour un rien alors que quelqu'un s'est suicidé.
Peut-être que je fais partit des gens qui passent, qui sait... mais j'essaie de ne pas l'être au moins.
J'ai connu le harcèlement aussi. Je ne veux pas qu'on me plaigne et qu'on ait pitié, je veux juste me libérer de mon passé en parlant.
Je me complais dans la dépression, c'est apaisant et rassurant quand on y est. Ça va être dur d'en sortir, je le sais, j'essaie. Mais j'ai besoin de me libérer du passé pour me libérer de mon amie la dépression. Je cherche encore un moyen.
Écrire ici ne fait que me soulager de quelques poids, mais j'ai besoin de parler au gens que je connais. Mais comment ? J'y réfléchis. Le temps aura raison de moi et ma tête me rend fou. Je ne suis que le type effacé et bizarre de ma classe qui se soucierait de mon futur suicide ? Si j'en trouve le courage. Parce que les gens qui se suicide ne sont pas lâche, ils sont courageux, à leur manière.
Je n'attends pas vraiment de réponse et je pense que vu la longueur de mon écrit, beaucoup ne prendront pas la peine de le lire en entier, pas grave. J'avais juste besoin de parler. A des inconnus...