Quand François Bayrou suivi à la lettre par le RN qui est un parti ultra-libéral dont les propositions immondes sont connues, propose une France où tout le monde travaillerait bénévolement, il nous invite, à son insu, à une nouvelle révolution : celle du sourire en coin, tandis que nous regarderions nos vies se transformer en une vaste œuvre d’art collective. Bien sûr, tout cela se ferait sans argent, car, comme il le sait, la vraie richesse se cache dans la bonté.
En prônant l’idéal de l’engagement désintéressé, François Bayrou semble oublier une vérité fondamentale : si les Français acceptent de travailler pour rien, c’est peut-être qu’ils ont trop cru au mythe de l’ascension sociale par le mérite et le sacrifice. Il faudrait sans doute lui rappeler que la générosité des uns ne devrait pas devenir le fardeau des autres.
Pendant ce temps, des responsables condamnés pour vol et manipulations continuent leur carrière comme si de rien n’était, car l’argent des autres, apparemment, ne compte pas. Alors, généreusement, on débarrasse les pauvres de ce qu’il leur reste de menue monnaie. La droite et son extrême ne cachent plus leur projet : revenir sur des acquis arrachés de haute lutte. Tout se décide dans l’ombre, au nom d’une vertu prétendument démocratique. Cela fait longtemps que la plupart de ces politiques ne sont plus que des mercenaires au service du patronat et de ses multinationales. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Car pendant qu’on applaudit le spectacle, d’autres écrivent en coulisse le scénario de notre avenir : moins de droits, moins de protections, et, pour couronner le tout, l’idée que tout cela serait “moderne”. On nous vend la précarité comme une opportunité, la pauvreté comme un choix, et l’exploitation comme une vocation.
La prochaine étape ? On nous expliquera que la retraite est un luxe égoïste, que la santé est une affaire privée, et que l’école, si on en veut une bonne, il faudra la payer. Le tout enveloppé dans un discours doux comme du miel : “C’est pour le bien commun.” Et si on proteste, on nous rappellera que la vraie richesse, ce n’est pas l’argent. Que la solidarité, c’est donner… toujours donner. Jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien à offrir, sauf son temps, ses forces et ses rêves. Alors peut-être qu’un jour, entre deux applaudissements forcés, le rideau tombera pour de bon. Et on découvrira que le public est devenu la pièce, que les spectateurs sont montés sur scène, et que, cette fois, le scénario n’est plus écrit par eux, mais par nous.
En prônant l’idéal de l’engagement désintéressé, François Bayrou semble oublier une vérité fondamentale : si les Français acceptent de travailler pour rien, c’est peut-être qu’ils ont trop cru au mythe de l’ascension sociale par le mérite et le sacrifice. Il faudrait sans doute lui rappeler que la générosité des uns ne devrait pas devenir le fardeau des autres.
Pendant ce temps, des responsables condamnés pour vol et manipulations continuent leur carrière comme si de rien n’était, car l’argent des autres, apparemment, ne compte pas. Alors, généreusement, on débarrasse les pauvres de ce qu’il leur reste de menue monnaie. La droite et son extrême ne cachent plus leur projet : revenir sur des acquis arrachés de haute lutte. Tout se décide dans l’ombre, au nom d’une vertu prétendument démocratique. Cela fait longtemps que la plupart de ces politiques ne sont plus que des mercenaires au service du patronat et de ses multinationales. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Car pendant qu’on applaudit le spectacle, d’autres écrivent en coulisse le scénario de notre avenir : moins de droits, moins de protections, et, pour couronner le tout, l’idée que tout cela serait “moderne”. On nous vend la précarité comme une opportunité, la pauvreté comme un choix, et l’exploitation comme une vocation.
La prochaine étape ? On nous expliquera que la retraite est un luxe égoïste, que la santé est une affaire privée, et que l’école, si on en veut une bonne, il faudra la payer. Le tout enveloppé dans un discours doux comme du miel : “C’est pour le bien commun.” Et si on proteste, on nous rappellera que la vraie richesse, ce n’est pas l’argent. Que la solidarité, c’est donner… toujours donner. Jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien à offrir, sauf son temps, ses forces et ses rêves. Alors peut-être qu’un jour, entre deux applaudissements forcés, le rideau tombera pour de bon. Et on découvrira que le public est devenu la pièce, que les spectateurs sont montés sur scène, et que, cette fois, le scénario n’est plus écrit par eux, mais par nous.