Poésie écrite le soir du 14 juillet de cette année après être allé aux feux d'artifices avec une fille.
Elle parle de moi, d'elle, d'une relation qui s'est terminée. Elle comporte beaucoup de symbolisme et de métaphores.
Rimes croisés. Vers en septain (en principe, mais je m'accorde quelques libertés parfois).
Quand le crépuscule fini
Sa descente sur la terre,
Et qu'ici-bas plus un bruit
Ne viens corrompre l'air,
Les éclairages de la ville
Embellissent les surfaces,
D'un teint pâle à peine subtil
Formant comme une préface,
C'est ici dans ces landes
Où s'est rencontré fort bien,
Ta tendre âme d'amande
À mon pauvre cœur éteint
Assis comme sur un mirage
Attendons, prés des méandres,
Quelques subtiles présages
Et ces pluies d'or si tendres,
Les pétards flambent leur humus
Et l'odeur sent un goût âcre,
Formant comme un cumulus
Qui nous projette son sacre,
Ces belles explosions, vois-tu,
Sont semblables à nos heures,
Des teintures que je n'ai pu
Préserver comme par erreur,
Des éclats éphémères
Propulsant leur joie si court,
Comme un amour qui se perd
Et est parti pour toujours,
Je ne me voile plus la face
De photographier ces choses,
Je les garde à la place
Dans mon cœur puisque je l'ose.
Artifices ; LB.
Elle parle de moi, d'elle, d'une relation qui s'est terminée. Elle comporte beaucoup de symbolisme et de métaphores.
Rimes croisés. Vers en septain (en principe, mais je m'accorde quelques libertés parfois).
Quand le crépuscule fini
Sa descente sur la terre,
Et qu'ici-bas plus un bruit
Ne viens corrompre l'air,
Les éclairages de la ville
Embellissent les surfaces,
D'un teint pâle à peine subtil
Formant comme une préface,
C'est ici dans ces landes
Où s'est rencontré fort bien,
Ta tendre âme d'amande
À mon pauvre cœur éteint
Assis comme sur un mirage
Attendons, prés des méandres,
Quelques subtiles présages
Et ces pluies d'or si tendres,
Les pétards flambent leur humus
Et l'odeur sent un goût âcre,
Formant comme un cumulus
Qui nous projette son sacre,
Ces belles explosions, vois-tu,
Sont semblables à nos heures,
Des teintures que je n'ai pu
Préserver comme par erreur,
Des éclats éphémères
Propulsant leur joie si court,
Comme un amour qui se perd
Et est parti pour toujours,
Je ne me voile plus la face
De photographier ces choses,
Je les garde à la place
Dans mon cœur puisque je l'ose.
Artifices ; LB.