Bon, c'est en gros un premier jet pour l'instant,avec une suite envisagée. Mais j'hésite entre horreur et fantasy parce que je suis parti sur un truc d'horreur mais je me fais peur à moi même xD alors bon. Bref ce serait un mélange de polar-horreur/fantasy. C'est pas fixé.
Avec des points de vues différents.
Voilà bonne lecture ( c'est un peu long !!!et encore j'ai pas tout mis xD )
C'était pour le défi 🤷
Je suis mitigé du résultat, je sais que je peux l'améliorer encore énormément ^^"
__________________________________
Le journal TV défilait en fond. Les voitures passaient sans s'arrêter sur la route en bas de la rue. Cette route.
C'est là que je l'avais vu pour la dernière fois... Les recherches n'avançaient pas d'après les informations, je me retournais pour voir l'écran. Le maire parlait d'un ton monocorde sans dire grand chose de nouveau, il répétait qu'il ne comprenait pas l'événement. Personne ne comprenait, on ne pouvait pas l'expliquer.
Un car qui disparaît sans laisser de trace et avec tous ses passagers. Aucunes nouvelles, une semaine déjà qu'ils étaient tous portés disparus.
Il y avait eut une réunion des familles, je n'y étais pas allé... trop dur à supporter. Je ne voulais pas sécher les larmes des autres, j'avais déjà du mal à retenir les miennes.
La zone de l'enquête s'agrandissaient progressivement, on envisageait maintenant d'envoyer des plongeurs dans le lac car la route que le car aurait dû emprunter passait sur un pont. C'était ridicule mais à problème désespéré on cherche solutions désespérées...
Parce que si le car s'était, accidentellement ou pas, jetté du pont, ce dernier aurait été endommagé, et en ces temps chauds il y aurait forcément eut des témoins parmis les gens qui profitaient de l'eau aux bords du lac. Mais rien. Personne ne savait rien. On avait quelques témoignages d'automobilistes qui auraient croisé le véhicule scolaire à tel ou tel endroit mais au bout d'un moment plus personne ne l'avait vu.
Le plus étrange était qu'on ait aucune nouvelle, même les professeurs qui encadraient la sortie n'avaient donné aucun signes de vie, c'est ce qui avait alerté les familles d'ailleurs, et c'était de là que tout avait commencé.
On avait mis du temps à convaincre les autorités que ce n'était pas normal et les recherches n'avaient réellement commencé que le surlendemain quand une femme en pleurs s'était de nouveau présentée au commissariat en hurlant dans ses mouchoirs. Je crois qu'on lui en était tous reconnaissants, même si elle avait agit surtout par inquiétude pour sa fille. Mais sans elle on aurait attendu encore un moment...
Aucune réponse signifiait que tous les passagers étaient... disparus. Ou quelque part dans l'incapacité joindre qui que ce soit. Mais depuis une semaine on aurait dû les retrouver, au moins un qui serait aller chercher des secours...
Aucune supposition n'était cohérente et on voyait déjà les idées complotistes ou farfelues de certains naître... le gouvernement qui ferait des tests, la mafia, ou encore les aliens, ou Dieu... m'enfin rien n'expliquait leur disparition...
Du café, il me fallait du café.
J'étaignais la télé.
Je n'avais plus la notion du temps, je me repérais selon le journal télévisé. Sans regarder l'horloge, de sorte que jallumais et éteignais régulièrement la télévision, simplement pour voir s'il y avait ou non les infos.
Je mangeais quand j'avais faim et ne dormais qu'en voyant le soleil disparaître.
Je ne sortais plus. La voisine s'en était inquiétée et venait, depuis quelques jours je crois, me déposer des repas. Je la remerciais mais j'avais honte de dépendre de ses soins. J'étais incapable de faire quoi que ce soit à part attendre.
Je sortais dans le jardin quelques instants et je rentrais faire les cents pas dans la maison. Je m'étais placé en arrêt maladie ; si j'étais allé travailler je n'aurais rien pû faire.
Plusieurs jours s'écoulèrent de la même manière. On avait rien trouvé dans le lac, et toujours aucunes nouvelles. J'avais beau envoyé des dizaines de messages à Léa, elle ne répondait pas.
Au moins je me félicitais intérieurement, d'avoir toujours refusé d'avoir de l'alcool à la maison. Et d'avoir trop peu de motivation pour aller en chercher. Parce que j'en avais sacrément envie.
Du café ferait l'affaire même si l'effet n'était pas le même. De toute façon je n'avais pas grand chose d'autre dans les placards. La machine à café ronronna bruyamment. Je regardais mon stock, bientôt plus de capsules, j'allais devoir sortir faire des courses...
***
Je somnolais. La lumière pâle du ciel couvert et le vibrement bruyant du moteur m'endormaient, ça faisait une heure déjà qu'on était sur la route. On devait être à mis chemin normalement. Je regrettais de ne pas m'être couchée plus tôt hier, je n'allais pas réussir à tenir ce soir, en plus les filles voulaient qu'on fasse la fête. Apparemment il y avait une boîte de nuit pas loin de l'auberge de jeunesse où on allait dormir. À vrai dire je n'avais pas très envie.
Je regardais Maya, elle lisait sur son portable. Je joignais sa lecture sans vraiment comprendre.
- Tu t'ennuies ? Elle éteingnit son portable.
Je posais ma tête sur son épaule.
- Un peu, je suis fatiguée. Dis-je en baillant.
- Les filles ! Fit Lucie derrière nous.
On se retournait, je mis ma tête au niveau de l'écart entre les sièges pour la voir.
- Les gars proposent de faire une fête tous ensemble ! Ça vous dit ? Y a une salle commune dans l'auberge, on pourra faire ça là. On ira acheter l'alcool en arrivant après avoir déposé les affaires.
Je hochais la tête, un peu à contre cœur.
Maya me fit un sourire complice.
- Cool ! Y aura Adam ? Demanda-t-elle tout fort.
Elle me fit un coup de coude. Et j'écarquillais les yeux avant de lui lancer un regard noir.
- Elle a rougit ! Dit elle fièrement riant.
- Mais tais toi !
Les filles derrière pouffèrent. Et je sentis mes joues se chauffer de plus belle. J'espérais qu'il n'avait pas entendu. Je croisais les bras en me faisant toute petite dans mon siège. Je n'avais plus envie de dormir.
Elles continuèrent de parler mais je ne pris pas part à leur discussion.
Il n'y avait rien à faire alors j'allais sur mon téléphone. Il y eut une grosse secousse. Je me redressais dans mon siège pour voir la route en face.
- Tout va bien ! Fit le chauffeur.
Les phares du véhicules éclairaient la route, la nuit se couchait déjà. On avait roulé si longtemps ? Je haussais les épaules. Il fallait que j'envoie un message à papa d'ailleurs, il allait s'inquiéter sinon.
Mais en allumant mon portable, l'heure affichait minuit. Je réfléchissais à ce que j'avais fais depuis le début du trajet. J'avais dormi ?
- J'ai plus de connexion ! Fit Gabriel depuis le fond du car.
- p***ain moi non plus !
- Ah ouais !
Un silence se fit, tout le monde regardait son portable pour voir. J'avais un mauvais pressentiment. J'essayais de contacter mon père en vain, les messages ne s'envoiyaient pas.
- Vous aussi ça affiche minuit ? Demanda Olympe.
- Oui. Et je peux pas envoyer de message à mon père.
Une vague d'anxiété traversa notre classe.
- Mais il était 18h30 il y a pas si longtemps. Murmura Maya.
Les lumières du car clignotèrent, on entendit un cris suivit d'une vague de fou rire mal à l'aise.
- Madame Chardon ! On arrive quand ? Demanda Olympe en criant.
Pas un bruit, on attendait la réponse mais elle ne vint pas.
Une nouvelle secousse nous projetta vers l'avant et quelque chose tomba dans l'allée. Je me retournais, inquiète... c'était le téléphone d'Olympe qui lui avait sauté des mains dans le mouvement. Je soupirais de soulagement.
Elle se détacha pour le ramasser.
- Si c'est une blague c'est pas drôle. Lança-t-elle.
Elle profita du fait d'être sortie de sa place pour aller à l'avant du car demander à la prof quand est ce qu'on arrivait. Mais à peine à la moitié elle hurla. Tout le monde regarda dans sa direction, le car fonçait dans un mur !
La panique nous traversa d'un coup mais à la seconde où on aurait dû percuter le mur, il n'y eut qu'une autre secousse et l'on était sur la route.
- Bordel c'était quoi ça ! Cria Gabriel.
Olympe se dirigea d'un pas décidé vers l'avant et une fois arrivée elle hurla à nouveau et tomba.
Un frisson de terreur me parcouru, les dents crispées j'étais paralysée. Adam et Martin courrurent vers l'avant.
- Y a plus de chauffeurs ! Fit Adam en se jettant sur le volant pour reprendre le contrôle du véhicule qui fonçait désormais vers les arbres. Tandis que Martin relevait Olympe toujours évanouie.
Le car s'arrêta.
Un silence de mort pesa quelques secondes au dessus de nos têtes.
- Les profs ont disparus aussi. Dit la voix étranglée d'effroi de Martin.
Jade sortit de sa place, je sursautais.
- Ok, j'arrive toujours pas à avoir de connexion, je sais pas ce qu'il se passe mais il faudrait qu'on rejoigne une ville pour contacter quelqu'un. Martin la regarda incrédule. Elle alla à l'avant pour s'assoire. Et bientôt tous firent de même à petits pas pressés dans une longue bousculade.
On suivit le mouvement aussi. Je ne savais pas comment Jade faisait pour garder son sang froid.
- Tu vas savoir conduire Adam ? Demanda Maya.
- Oui, pas de problème, j'ai mon permis.
On repris le trajet vers on ne sait où, notre attention rivée sur la route qui n'était désormais plus qu'un large chemin caillouteux.
Mon cœur battait comme si on frappait à une porte, j'étais terrorisée. Comment avaient ils disparus ?
Je n'étais pas la seule à me poser cette question, mais personne n'osait interrompre les pensées des autres de peur de s'autoconfirmer que ce n'était pas une hallucination que nous étions réellement en train de vivre ce qu'il se passait.
On entendit bientôt des sanglots étouffés et les lamentations d'Olympe qui reprenait ses esprits avec une bosse énorme sur le front.
- Y a des maisons là-bas ! Vous avez toujours pas de connexion ? Dit Adam.
La réponse fut un non général.
- Qu'est ce qu'il se passe ? Fit une voix dans le fond du car.
Nous surtsautâmes en chœur et le véhicule tourna brutalement avant de piler.
Nos têtes se tournèrent vers le fond, c'était Joachim.
- Pourquoi vous tirez ces têtes... vous faites peur...
- Attends t'as vraiment rien suivit ? T'as pas entendu Olympe hurler ? S'étonna Gabriel.
Ça paraissait improbable.
- J'avais mes boules quies. Dit-il un peu perdu. Il s'est passé quoi ?
Mais personne ne lui répondit alors il s'installa sans rien dire derrière moi.
Il se passa quelques minutes pendants lesquelles les roues du car roulaient dans le vide.
-J'arrive pas à redémarrer. Les roues avants sont bloquées dans la boue je crois...
Avec des points de vues différents.
Voilà bonne lecture ( c'est un peu long !!!et encore j'ai pas tout mis xD )
C'était pour le défi 🤷
Je suis mitigé du résultat, je sais que je peux l'améliorer encore énormément ^^"
__________________________________
Le journal TV défilait en fond. Les voitures passaient sans s'arrêter sur la route en bas de la rue. Cette route.
C'est là que je l'avais vu pour la dernière fois... Les recherches n'avançaient pas d'après les informations, je me retournais pour voir l'écran. Le maire parlait d'un ton monocorde sans dire grand chose de nouveau, il répétait qu'il ne comprenait pas l'événement. Personne ne comprenait, on ne pouvait pas l'expliquer.
Un car qui disparaît sans laisser de trace et avec tous ses passagers. Aucunes nouvelles, une semaine déjà qu'ils étaient tous portés disparus.
Il y avait eut une réunion des familles, je n'y étais pas allé... trop dur à supporter. Je ne voulais pas sécher les larmes des autres, j'avais déjà du mal à retenir les miennes.
La zone de l'enquête s'agrandissaient progressivement, on envisageait maintenant d'envoyer des plongeurs dans le lac car la route que le car aurait dû emprunter passait sur un pont. C'était ridicule mais à problème désespéré on cherche solutions désespérées...
Parce que si le car s'était, accidentellement ou pas, jetté du pont, ce dernier aurait été endommagé, et en ces temps chauds il y aurait forcément eut des témoins parmis les gens qui profitaient de l'eau aux bords du lac. Mais rien. Personne ne savait rien. On avait quelques témoignages d'automobilistes qui auraient croisé le véhicule scolaire à tel ou tel endroit mais au bout d'un moment plus personne ne l'avait vu.
Le plus étrange était qu'on ait aucune nouvelle, même les professeurs qui encadraient la sortie n'avaient donné aucun signes de vie, c'est ce qui avait alerté les familles d'ailleurs, et c'était de là que tout avait commencé.
On avait mis du temps à convaincre les autorités que ce n'était pas normal et les recherches n'avaient réellement commencé que le surlendemain quand une femme en pleurs s'était de nouveau présentée au commissariat en hurlant dans ses mouchoirs. Je crois qu'on lui en était tous reconnaissants, même si elle avait agit surtout par inquiétude pour sa fille. Mais sans elle on aurait attendu encore un moment...
Aucune réponse signifiait que tous les passagers étaient... disparus. Ou quelque part dans l'incapacité joindre qui que ce soit. Mais depuis une semaine on aurait dû les retrouver, au moins un qui serait aller chercher des secours...
Aucune supposition n'était cohérente et on voyait déjà les idées complotistes ou farfelues de certains naître... le gouvernement qui ferait des tests, la mafia, ou encore les aliens, ou Dieu... m'enfin rien n'expliquait leur disparition...
Du café, il me fallait du café.
J'étaignais la télé.
Je n'avais plus la notion du temps, je me repérais selon le journal télévisé. Sans regarder l'horloge, de sorte que jallumais et éteignais régulièrement la télévision, simplement pour voir s'il y avait ou non les infos.
Je mangeais quand j'avais faim et ne dormais qu'en voyant le soleil disparaître.
Je ne sortais plus. La voisine s'en était inquiétée et venait, depuis quelques jours je crois, me déposer des repas. Je la remerciais mais j'avais honte de dépendre de ses soins. J'étais incapable de faire quoi que ce soit à part attendre.
Je sortais dans le jardin quelques instants et je rentrais faire les cents pas dans la maison. Je m'étais placé en arrêt maladie ; si j'étais allé travailler je n'aurais rien pû faire.
Plusieurs jours s'écoulèrent de la même manière. On avait rien trouvé dans le lac, et toujours aucunes nouvelles. J'avais beau envoyé des dizaines de messages à Léa, elle ne répondait pas.
Au moins je me félicitais intérieurement, d'avoir toujours refusé d'avoir de l'alcool à la maison. Et d'avoir trop peu de motivation pour aller en chercher. Parce que j'en avais sacrément envie.
Du café ferait l'affaire même si l'effet n'était pas le même. De toute façon je n'avais pas grand chose d'autre dans les placards. La machine à café ronronna bruyamment. Je regardais mon stock, bientôt plus de capsules, j'allais devoir sortir faire des courses...
***
Je somnolais. La lumière pâle du ciel couvert et le vibrement bruyant du moteur m'endormaient, ça faisait une heure déjà qu'on était sur la route. On devait être à mis chemin normalement. Je regrettais de ne pas m'être couchée plus tôt hier, je n'allais pas réussir à tenir ce soir, en plus les filles voulaient qu'on fasse la fête. Apparemment il y avait une boîte de nuit pas loin de l'auberge de jeunesse où on allait dormir. À vrai dire je n'avais pas très envie.
Je regardais Maya, elle lisait sur son portable. Je joignais sa lecture sans vraiment comprendre.
- Tu t'ennuies ? Elle éteingnit son portable.
Je posais ma tête sur son épaule.
- Un peu, je suis fatiguée. Dis-je en baillant.
- Les filles ! Fit Lucie derrière nous.
On se retournait, je mis ma tête au niveau de l'écart entre les sièges pour la voir.
- Les gars proposent de faire une fête tous ensemble ! Ça vous dit ? Y a une salle commune dans l'auberge, on pourra faire ça là. On ira acheter l'alcool en arrivant après avoir déposé les affaires.
Je hochais la tête, un peu à contre cœur.
Maya me fit un sourire complice.
- Cool ! Y aura Adam ? Demanda-t-elle tout fort.
Elle me fit un coup de coude. Et j'écarquillais les yeux avant de lui lancer un regard noir.
- Elle a rougit ! Dit elle fièrement riant.
- Mais tais toi !
Les filles derrière pouffèrent. Et je sentis mes joues se chauffer de plus belle. J'espérais qu'il n'avait pas entendu. Je croisais les bras en me faisant toute petite dans mon siège. Je n'avais plus envie de dormir.
Elles continuèrent de parler mais je ne pris pas part à leur discussion.
Il n'y avait rien à faire alors j'allais sur mon téléphone. Il y eut une grosse secousse. Je me redressais dans mon siège pour voir la route en face.
- Tout va bien ! Fit le chauffeur.
Les phares du véhicules éclairaient la route, la nuit se couchait déjà. On avait roulé si longtemps ? Je haussais les épaules. Il fallait que j'envoie un message à papa d'ailleurs, il allait s'inquiéter sinon.
Mais en allumant mon portable, l'heure affichait minuit. Je réfléchissais à ce que j'avais fais depuis le début du trajet. J'avais dormi ?
- J'ai plus de connexion ! Fit Gabriel depuis le fond du car.
- p***ain moi non plus !
- Ah ouais !
Un silence se fit, tout le monde regardait son portable pour voir. J'avais un mauvais pressentiment. J'essayais de contacter mon père en vain, les messages ne s'envoiyaient pas.
- Vous aussi ça affiche minuit ? Demanda Olympe.
- Oui. Et je peux pas envoyer de message à mon père.
Une vague d'anxiété traversa notre classe.
- Mais il était 18h30 il y a pas si longtemps. Murmura Maya.
Les lumières du car clignotèrent, on entendit un cris suivit d'une vague de fou rire mal à l'aise.
- Madame Chardon ! On arrive quand ? Demanda Olympe en criant.
Pas un bruit, on attendait la réponse mais elle ne vint pas.
Une nouvelle secousse nous projetta vers l'avant et quelque chose tomba dans l'allée. Je me retournais, inquiète... c'était le téléphone d'Olympe qui lui avait sauté des mains dans le mouvement. Je soupirais de soulagement.
Elle se détacha pour le ramasser.
- Si c'est une blague c'est pas drôle. Lança-t-elle.
Elle profita du fait d'être sortie de sa place pour aller à l'avant du car demander à la prof quand est ce qu'on arrivait. Mais à peine à la moitié elle hurla. Tout le monde regarda dans sa direction, le car fonçait dans un mur !
La panique nous traversa d'un coup mais à la seconde où on aurait dû percuter le mur, il n'y eut qu'une autre secousse et l'on était sur la route.
- Bordel c'était quoi ça ! Cria Gabriel.
Olympe se dirigea d'un pas décidé vers l'avant et une fois arrivée elle hurla à nouveau et tomba.
Un frisson de terreur me parcouru, les dents crispées j'étais paralysée. Adam et Martin courrurent vers l'avant.
- Y a plus de chauffeurs ! Fit Adam en se jettant sur le volant pour reprendre le contrôle du véhicule qui fonçait désormais vers les arbres. Tandis que Martin relevait Olympe toujours évanouie.
Le car s'arrêta.
Un silence de mort pesa quelques secondes au dessus de nos têtes.
- Les profs ont disparus aussi. Dit la voix étranglée d'effroi de Martin.
Jade sortit de sa place, je sursautais.
- Ok, j'arrive toujours pas à avoir de connexion, je sais pas ce qu'il se passe mais il faudrait qu'on rejoigne une ville pour contacter quelqu'un. Martin la regarda incrédule. Elle alla à l'avant pour s'assoire. Et bientôt tous firent de même à petits pas pressés dans une longue bousculade.
On suivit le mouvement aussi. Je ne savais pas comment Jade faisait pour garder son sang froid.
- Tu vas savoir conduire Adam ? Demanda Maya.
- Oui, pas de problème, j'ai mon permis.
On repris le trajet vers on ne sait où, notre attention rivée sur la route qui n'était désormais plus qu'un large chemin caillouteux.
Mon cœur battait comme si on frappait à une porte, j'étais terrorisée. Comment avaient ils disparus ?
Je n'étais pas la seule à me poser cette question, mais personne n'osait interrompre les pensées des autres de peur de s'autoconfirmer que ce n'était pas une hallucination que nous étions réellement en train de vivre ce qu'il se passait.
On entendit bientôt des sanglots étouffés et les lamentations d'Olympe qui reprenait ses esprits avec une bosse énorme sur le front.
- Y a des maisons là-bas ! Vous avez toujours pas de connexion ? Dit Adam.
La réponse fut un non général.
- Qu'est ce qu'il se passe ? Fit une voix dans le fond du car.
Nous surtsautâmes en chœur et le véhicule tourna brutalement avant de piler.
Nos têtes se tournèrent vers le fond, c'était Joachim.
- Pourquoi vous tirez ces têtes... vous faites peur...
- Attends t'as vraiment rien suivit ? T'as pas entendu Olympe hurler ? S'étonna Gabriel.
Ça paraissait improbable.
- J'avais mes boules quies. Dit-il un peu perdu. Il s'est passé quoi ?
Mais personne ne lui répondit alors il s'installa sans rien dire derrière moi.
Il se passa quelques minutes pendants lesquelles les roues du car roulaient dans le vide.
-J'arrive pas à redémarrer. Les roues avants sont bloquées dans la boue je crois...