Les jours passés, comme des feux éteints,
S'éloignent dans l'ombre de l'infini,
Les éclats de rire et les pleurs anciens,
Sont emportés par le vent qui gémit.
La mélodie des heures insouciantes,
Résonne encore au creux de mon esprit,
Les instants d'amour, comme des étreintes,
S'effacent doucement, je les revis.
La pluie continue sa danse triste,
Sur les pavés mouillés de la ville endormie,
Et dans le silence, mon cœur résiste,
À cette tristesse qui le rattrape en un cri.
Je m'accroche aux rêves qui me guident,
Vers l'horizon où le soleil luit,
Et malgré la mélancolie qui me chavire,
J'espère un jour retrouver cette vie.
Les souvenirs sont des étoiles brillantes,
Dans l'obscurité de mon âme assombrie,
Ils illuminent mes pensées vacillantes,
Et chassent les ombres de cette nostalgie.
La pluie s'apaise, le ciel s'éclaircit,
Comme un signe d'espoir qui se dessine,
Je laisse derrière moi ces heures de pluie,
Pour accueillir demain avec étreinte.
La mélancolie, doucement s'estompe,
Comme les vagues qui caressent le rivage,
Et je retrouve enfin la douceur de l'envol,
Dans le présent qui m'offre de nouveaux paysages.