Un besoin d'écrire

  • Auteur de la discussion Déla
  • Date de début
D
Déla
Anonyme
C'est l'un de ces soirs où l'on a simplement besoin de s'épancher, à n'importe qui, n'importe quoi, du moment que l'on peut penser à basse voix, peut-être même s'apitoyer sans que quiconque ne soit outré, désapprobateur ou méprisant.
C'est également l'un de ces nombreux soirs où je me retrouve seule dans ce petit lit, privée d'intimité profonde par la proximité avec ma famille, avec l'âme en peine.
L'un de ces soirs où je me fais du mal en ressassant ce qui me rend triste plutôt que de me contenter de ce que j'ai et de chérir ce que je reçois.
Et c'est le premier soir depuis quatre mois où il m'écrit "Je t'aime" avant de sombrer dans le sommeil (qu'en sais-je ?). Impossible d'en être joyeuse, de ressentir de la chaleur au creux de mon ventre; impossible de pousser un soupir de satisfaction et de soulagement qui me donnera la douceur et l'apaisement qui déclencheront une nuit sereine et amoureuse.
J'ai peur de ne plus y croire, je ne le sens pas "lui", je ne nous sens pas "nous"; je nous sens épuisés, lassés, incohérents, exigeants, inquiets, faibles, tristes, sans espoir, sans l'envie de se battre contre soi-même, contre nous-même.
C'est dur. Il m'a demandé si j'étais amoureuse de lui, je n'ai pas répondu. Je ne savais pas quoi dire. Ou plutôt je ne sais plus comment le dire. J'ai tout donné, rien n'est suffisant pour le garder longtemps près de moi. Mais il me semble que je ne cherche plus à sauver quoique ce soit, tout est entre ses mains depuis si longtemps déjà.
Je suis amoureuse de toi, tu m'aimes. Pourrait-on être heureux s'il te plaît ?
 
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C'est l'un de ces soirs où l'on a simplement besoin de s'épancher, à n'importe qui, n'importe quoi, du moment que l'on peut penser à basse voix, peut-être même s'apitoyer sans que quiconque ne soit outré, désapprobateur ou méprisant.
C'est également l'un de ces nombreux soirs où je me retrouve seule dans ce petit lit, privée d'intimité profonde par la proximité avec ma famille, avec l'âme en peine.
L'un de ces soirs où je me fais du mal en ressassant ce qui me rend triste plutôt que de me contenter de ce que j'ai et de chérir ce que je reçois.
Et c'est le premier soir depuis quatre mois où il m'écrit "Je t'aime" avant de sombrer dans le sommeil (qu'en sais-je ?). Impossible d'en être joyeuse, de ressentir de la chaleur au creux de mon ventre; impossible de pousser un soupir de satisfaction et de soulagement qui me donnera la douceur et l'apaisement qui déclencheront une nuit sereine et amoureuse.
J'ai peur de ne plus y croire, je ne le sens pas "lui", je ne nous sens pas "nous"; je nous sens épuisés, lassés, incohérents, exigeants, inquiets, faibles, tristes, sans espoir, sans l'envie de se battre contre soi-même, contre nous-même.
C'est dur. Il m'a demandé si j'étais amoureuse de lui, je n'ai pas répondu. Je ne savais pas quoi dire. Ou plutôt je ne sais plus comment le dire. J'ai tout donné, rien n'est suffisant pour le garder longtemps près de moi. Mais il me semble que je ne cherche plus à sauver quoique ce soit, tout est entre ses mains depuis si longtemps déjà.
Je suis amoureuse de toi, tu m'aimes. Pourrait-on être heureux s'il te plaît ?
Oui, on se pose des tas de questions... En fait, ce sont des états d'âme qui surgissent de partout. Mais ce n'est pas blanc ou noir, aime, n'aime pas, bon ou mauvais! Tout est en mouvement et on voudrait que d'autres prennent des décisions à notre place? La vie est belle, qu'est-ce qu'on en fait? On s'en délecte où on en fait une balance à plaisir? Il n'y a pas de recette encore...
 
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