Toutes mes condoléances, c’est fini.

  • Auteur de la discussion Voilà
  • Date de début
V
Voilà
Anonyme
Bonjour /bonsoir. Je suis en quatrième, et nous avons aujourd’hui appris quelque chose que rien n’aurait pu nous y préparer : notre professeure d’anglais est décédée. Elle était jeune, mais malheureusement elle était malade. Nous avons appris cela à 15h00. Vers 14h00, je croise une professeure de français dans les couloirs. Je lui demande si elle va bien, parce qu’elle avait l’air étrange. Elle a secoué la tête en silence sans me répondre. À 15h00, je la croise dans les couloirs alors que je descendais dans la cour pour la pause. Elle pleurait, elle ainsi que tous les élèves qui sortaient de son cours. Je n’ai pas compris. Elle m’a fait signe de venir dans la salle de classe, et elle m’a dit : « Je ne voulais pas te le dire, mais tout le monde va le savoir de toute façon. Mme ****** est décédée. ». Je n’ai pas compris. J’ai été rejoindre ma meilleure amie qui m’attendait à la porte de la salle. La professeure lui a dit, et elle a tout de suite fondu en larmes. Moi, je ne comprenais pas. Elle était adorable, elle était souriante, elle était drôle. C’était vraiment quelqu’un de très bien.
Dans la cour, quand nous sommes descendus, tous les élèves sans exeption pleuraient. Dans les toilettes des filles, c’était le silence de mort. Personne ne parlait. D’habitude, tout le monde riait, tout le monde regardait son portable, mais pas là. Tout le monde était déjà au courant. Lorsque le professeur du prochain cours est venu nous chercher dans la cour, on pleurait encore. Le professeur a compris. Alors, les premières minutes du cours, il nous a parlé d’elle. De sa personnalité, de son caractère, de tout ce qu’elle aimait. Il nous a dit qu’elle avait tellement animé toutes les personnes qui l’entouraient que pour lui, elle était toujours là. Et on le savait aussi, finalement. Qu’elle n’aurait pas aimé nous voir comme ça. Elle aurait voulu qu’on se relève vite. Mais pour l’instant, c’est trop dur. Demain, je vais venir en noir au collège, et je sais que je ne serais pas la seule. À la sortie des cours, à 17h10, les élèves pleuraient encore. Et je sais que beaucoup pleureront encore demain. Personnellement, c’était également ma voisine, donc… En tout cas, on a juste regretté de ne pas lui avoir dit au revoir. Elle était proche de ses élèves, quelqu’un de génial, de drôle, de compatissant, elle avait toujours un grand sourire, et elle aimait beaucoup nous dire qu’elle se souviendrait toujours de nous. Nous, en tout cas, on se souviendra d’elle. C’est sûr.
Si j’ai un message, s’il vous plaît. Parlez aux gens tant qu’ils sont encore là. Dites-leur que vous les appréciez. Riez avec eux, profitez-en. Parce que tout peut s’arrêter en une seconde.
 
S
Safry
Anonyme
Ça a l’air d’être une femme extraordinaire ! Toutes mes condoléances à sa famille, et je suis désolée.
 

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