Là. Juste là, me tenant à la barrière qui me retient en vie.
Sur ce pont.
C'est enfin l'heure de devenir libre. Légère comme l'air.
Plus de soucis. De douleur. De cris, de pleurs, de sang.
Ça a été si dur de tenir tout ce temps.
N'est-ce pas triste de finir sa vie ainsi ?
Ne me grondez pas...S'il-vous-plaît.
J'ai, durant tant d'années, pleuré.
Tant d'années souffert.
Tant d'années je me suis fait mal, par votre faute.
Mais en cet instant symbolisant ma fin, je ne me cache plus.
J'ai laissé mes bandages pour que mes bras puissent respirer l'air frais du soir.
Retiré les pansements qui cachaient les marques qui gravaient mon corps mutilé.
Mais surtout...
J'ai accroché un sourire sur mon visage.
Un sourire tellement vrai.
Oui, en cet instant je suis heureuse.
Je vais sauter.
Je vais être égoïste, comme ils disaient tous, et mourir.
Non pas pour vous.
Mais pour moi.
Adieu.
Amis.
Famille.
Ennemis.
Ceux qui partageaient ma vie.
Ma vie qui est désormais finie.
Cette fille lâcha alors la barrière du pont, en même temps qu'elle lachâ ses problèmes.
Son corps était désormais à quelques secondes de l'eau.
Elle volait.
Ses souvenirs heureux la portant vers le Paradis.
Et ses malheureux souvenirs l'observant depuis le pont.
Son corps heurta l'eau glacée du fleuve.
En même temps que cette sensation d'engourdissement glacé, la fille eut une sensation chaude, agréable.
Petit à petit, son âme fit ses adieux à son corps meurtri, et vint se reposer dans la paix du Paradis.
"Aujourd'hui en information principale de ce journal, nous apprenons la tragique histoire d'une jeune fille s'étant suicidée la veille au soir. Un passant témoigne avoir vu cette fille se jeter du pont, et a appelé les secours. Elle fut repêcher, mais malheureusement sans vie. Le personnel présent lors du repêchage de la jeune fille a affirmé, je cite, "Son corps est mutilé par des bleus, hématomes et autres traumatismes. Ses bras sont également scalpés volontairement. Son visage semble serein, apaisé. ». Nos condoléances à la famille et aux amis de la victime."
Sur ce pont.
C'est enfin l'heure de devenir libre. Légère comme l'air.
Plus de soucis. De douleur. De cris, de pleurs, de sang.
Ça a été si dur de tenir tout ce temps.
N'est-ce pas triste de finir sa vie ainsi ?
Ne me grondez pas...S'il-vous-plaît.
J'ai, durant tant d'années, pleuré.
Tant d'années souffert.
Tant d'années je me suis fait mal, par votre faute.
Mais en cet instant symbolisant ma fin, je ne me cache plus.
J'ai laissé mes bandages pour que mes bras puissent respirer l'air frais du soir.
Retiré les pansements qui cachaient les marques qui gravaient mon corps mutilé.
Mais surtout...
J'ai accroché un sourire sur mon visage.
Un sourire tellement vrai.
Oui, en cet instant je suis heureuse.
Je vais sauter.
Je vais être égoïste, comme ils disaient tous, et mourir.
Non pas pour vous.
Mais pour moi.
Adieu.
Amis.
Famille.
Ennemis.
Ceux qui partageaient ma vie.
Ma vie qui est désormais finie.
Cette fille lâcha alors la barrière du pont, en même temps qu'elle lachâ ses problèmes.
Son corps était désormais à quelques secondes de l'eau.
Elle volait.
Ses souvenirs heureux la portant vers le Paradis.
Et ses malheureux souvenirs l'observant depuis le pont.
Son corps heurta l'eau glacée du fleuve.
En même temps que cette sensation d'engourdissement glacé, la fille eut une sensation chaude, agréable.
Petit à petit, son âme fit ses adieux à son corps meurtri, et vint se reposer dans la paix du Paradis.
"Aujourd'hui en information principale de ce journal, nous apprenons la tragique histoire d'une jeune fille s'étant suicidée la veille au soir. Un passant témoigne avoir vu cette fille se jeter du pont, et a appelé les secours. Elle fut repêcher, mais malheureusement sans vie. Le personnel présent lors du repêchage de la jeune fille a affirmé, je cite, "Son corps est mutilé par des bleus, hématomes et autres traumatismes. Ses bras sont également scalpés volontairement. Son visage semble serein, apaisé. ». Nos condoléances à la famille et aux amis de la victime."