M
Anonyme
Ma soeur passe son temps à me faire passer pour la personne ayant détruit son enfance alors que juste on est soeur, on a vécu des trucs de sœurs avec la plus grande qui demande à la petite de la pousser sur la balançoire. Mais ma soeur se considère comme ayant été persécutée car je ne cédais pas à ses caprices là où mes parents cédaient systématiquement
M
Anonyme
Je vais me faire incendier pour des choses injustifiées, et quand ma soeur va faire ces mêmes choses ils vont juste rire ou être d’accord avec elle. Elle se permet de quitter la table en disant qu’on la saoule juste parce qu’on parle, et quand je fais remarquer gentiment que tout le monde parle un peu fort et que je préfère m’isoler plutôt que devenir désagréable, j’ai le droit à « oooh tu supportes rien, t’as un caractère de m*rde, tu fais ch*er.. » c’est usant
M
Anonyme
Ma soeur est une manipulatrice hors pair, elle a mes parents dans la poche alors qu’elle fait rien de sa vie: elle a pas fini le lycée pour les mêmes raisons qui me faisaient aussi souffrir au lycée mais on m’a forcé à y aller, elle a quitter un emploi parce qu’elle avait voulait des vacances. J’ai quitté un emploi une fois car les chefs avaient un comportement abusif et réducteur mais on m’a dit que c’était une erreur, j’ai pas du tout été soutenue.
M
Anonyme
Merci Angelina <3 j’ai eu connaissance de mesures pour aider les étudiants à voir des psy, j’irai dans la semaineJ'peux pas t'aider concrètement mais si t'as besoin de parler, on est là
Si vraiment ça empire, va voir un psy ou une assistance sociale
M
Anonyme
J’ai vécu une période difficile avec ma mère: je sortais avec un garçon qui ne m’aimait pas vraiment et en ai rencontré un autre qui semblait me valoriser un peu plus. J’ai quitté le premier en bonne et due forme, mais ma mère ne l’entendait pas de cette manière: un soir, elle invita le garçon que je venais de quitter (je lui avais dit dans la journée que je ne voulais plus être avec ce garçon) et à lourdement insisté pour qu’il boit des bières afin qu’il reste dormir, pour le faire dormir avec moi, espérant sûrement un coit de réconciliation, qui n’a heureusement pas eu lieu.
M
Anonyme
Elle a insistée pour qu'il boivent ? Juridiquement parlant elle l'a droguée... Et puis en tant que mère, elle n'a pas son mot à dire là dessus
M
Anonyme
A cette époque, elle buvait beaucoup et encore aujourd’hui. Je pense que c’est elle qui m’a insufflé un rapport particulier à l’alcool: le fameux garçon, pour lequel j’en avais quitté un autre, prenait et vendait de la drogue et buvait aussi beaucoup, je faisais pareil. Cette relation m’a détruite, détruit mes rapports avec ma famille: ma mère est devenue violente, m’appelait tous les soirs, alcoolisée, pour me traiter de p*te, de s****pe, de traînée et bien d’autres. En parallèle je buvais beaucoup, me retrouvais dans des situations dangereuses puisque je ne m’en souvenais plus le lendemain. Un soir, une photo de moi nue à été prise pr mon copain de l’époque et me l’a envoyé, heureusement, qu’à moi, sur messenger. Ma mère l’a trouvée, je ne sais comment, et l’a montrée à toute ma famille.
M
Anonyme
M
Anonyme
La relation avec le fameux garçon a été rythmée d’humiliations, de violences, sexe, drogue, alcool, avant de me quitter pour une fille qui voulait à la base partir avec moi, mais au lieu de ça sont parti tous les deux. Je suis rentrée dans une phase destructrice où pour me réapproprier mon corps, qui j’étais, et bien je buvais beaucoup aussi, je couché avec beaucoup de garçon, parfois fais des choses qui me plaisaient pas, parfois couché avec eux parce que j’avais l’impression de leur devoir, et j’ai honte, très honte, j’y pense souvent. Je sais que c’est loin derrière, que ce n’est plus qui je suis mais c’est encore là et ça saigne encore.
M
Anonyme
Je suis une peu désolée de partager ça comme ça, mais ta présence me fait chaud au coeur
M
Anonyme
L’alcool était systématique dès que je sortais, le coit avec des inconnus tout aussi systématique. J’ai eu le déclic, un jour, où j’ai réalisé que je buvais juste pour ne pas avoir conscience du ridicule dont je me couvrais quand j’étais moi même, j’ai du me rencontrer, réapprendre à savoir qui j’étais. Aujourd’hui je sais ce que je veux, je sais ce que je suis, mais il y a toutes ces années où mon corps, dont j’étais absente, était animé par une force destructrice, qui n’a jamais été moi, j’ai l’impression que c’était une vie antérieure, comme une incarnation maléfique sauf qu’au lieu que ce soit une même âme dans un corps différent, c’était deux âme pour un même corps, j’ai l’impression de vivre avec les souvenirs de quelqu’un d’autre
M
Anonyme
Merci Toms, je vais le faire. J’en ai vraiment envie et vraiment besoin
M
Anonyme
Certaines de ces histoires remontent un peu, la plus ancienne à 5 ans. J’en ai parlé à ma mère de ce comportement qu’elle a eu il y a quelques années mais ne regrette rien, même pas les insultes proférées à mon encontre, et pourtant elle exige mon respect parce que c’est ma mère. Ça ne lui donne pas un droit divin, si elle se foire c’est pas de ma faute. Elle dit également que je suis rancunière. Pas vraiment, mais je ne peux pas pardonner ces faits là, commis dans l’unique but de me faire du mal.
M
Anonyme
C’est prévu, pour l’instant je n’ai pas le choix de rester chez eux, je n’ai pas eu le choix non plus de retourner chez eux. Je suis étudiante, pas le droit à la bourse, j’ai essayé de travailler les deux premières années, je vivais en colloc avec une fille toxique aussi, la charge de travail à la fac devenait si importante que j’ai dû quitter mon taff (aussi motivé par l’envie de quitter un management abusif) mais dans 1 mois, je m’en vais, je suis soulagée et un peu triste qu’ils le soient aussi, soulagés. Je suis un poids pour cette famille alors que je fais tout pour m’en sortir comparé à ma soeur qui compte passer sa vie chez eux
M
Anonyme
J’ai consigné dans un carnet, quand j’y pensais, les choses que j’ai pu subir avec ma famille, ou les choses qui ont pu être dites. Je l’emmènerai avec moi pour le psy, parce que j’ai souvent peur de psychoter, je me dis sue j’en fais peut être des caisses mais qu’en j’en parle autours de moi on me dit qu’effectivement c’est pas normal
T
Anonyme
Tu ne psychotes pas, les gens qui disent ça c'est une excuse pour se dédouaner
M
Anonyme
Les seuls à dire ça sont ma famille eux même et je fini parfois par y croire.. mais je me ressaisi rapidement.
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