Un monstre. Un démon, quelqu'un d'affreux.
Quand même ta famille en vient à te le dire, tu es perdu.
Qu'ais-je fait pour l'être ? "Tu existes, voilà la faute la plus grave que tu ais commise.", qu'on m'a dit.
Je n'ai jamais demandé à exister. Surtout si c'est pour qu'on me reproche ce fait.
Au-delà de l'anniversaire, tu fêtes non pas ton arrivée sur terre. Tu fêtes le fait d'être l'esclave du monde. "Bravo, une année de plus que tu es soumise aux règles de la société. Obéis, ou bien disparaîs".
J'aurai aimé disparaître. Plus la force de me battre, plus l'espoir de s'en sortir.
De toute façon, si je ne me tue pas moi-même, n'est-ce pas eux qui vont me tuer ?
Me tuer aussi bien mentalement que physiquement.
Ils se donnent corps et âme à cette mission.
Bravo, c'est réussi.
Chaque jour est une souffrance, un avenir pleins de mensonges pervers, de coups malsains et d'insultes destructrices.
D'accord, j'ai bien compris le monstre que je suis. Désolée pour mes actes lâches.
Chaque soir est un nouveau cauchemar. Je transpire, je me sens mal au point de parfois en vomir.
Je vais à la fenêtre, j'observe le ciel, me demandant si il est temps de le rejoindre.
Mes démons me hantent. Leurs fantômes me frappent.
Chaque insulte, remarque, me fait mal, venant de ceux que "j'aime".
Au final, ces insultes finissent gravées sur mes bras. Et seigneur, il y en a.
Chaque coups ne fait que m'affaiblir. J'espère en mourir, que vous m'ayez morte dans les bras.
Une vengeance aussi futile soit-elle.
Ces seules personnes qui m'ont soutenue sont ignorantes de la situation.
Heureusement.
J'en viens à m'agenouiller devant l'église, pleurant toutes les larmes de mon corps, suppliant le pardon à quelqu'un dont je ne suis même pas sûre de l'existence.
J'en peux plus.
La vie me rends folle.
J'ai besoin de quelqu'un.
Qui peut-être me sauverait.
« Si quelqu'un te dit qu'il veut mourir, qu'il n'y a plus de gaieté dans son regard. Je t'en supplie, va lui parler avant que comme moi, il ne soit trop tard »
Quand même ta famille en vient à te le dire, tu es perdu.
Qu'ais-je fait pour l'être ? "Tu existes, voilà la faute la plus grave que tu ais commise.", qu'on m'a dit.
Je n'ai jamais demandé à exister. Surtout si c'est pour qu'on me reproche ce fait.
Au-delà de l'anniversaire, tu fêtes non pas ton arrivée sur terre. Tu fêtes le fait d'être l'esclave du monde. "Bravo, une année de plus que tu es soumise aux règles de la société. Obéis, ou bien disparaîs".
J'aurai aimé disparaître. Plus la force de me battre, plus l'espoir de s'en sortir.
De toute façon, si je ne me tue pas moi-même, n'est-ce pas eux qui vont me tuer ?
Me tuer aussi bien mentalement que physiquement.
Ils se donnent corps et âme à cette mission.
Bravo, c'est réussi.
Chaque jour est une souffrance, un avenir pleins de mensonges pervers, de coups malsains et d'insultes destructrices.
D'accord, j'ai bien compris le monstre que je suis. Désolée pour mes actes lâches.
Chaque soir est un nouveau cauchemar. Je transpire, je me sens mal au point de parfois en vomir.
Je vais à la fenêtre, j'observe le ciel, me demandant si il est temps de le rejoindre.
Mes démons me hantent. Leurs fantômes me frappent.
Chaque insulte, remarque, me fait mal, venant de ceux que "j'aime".
Au final, ces insultes finissent gravées sur mes bras. Et seigneur, il y en a.
Chaque coups ne fait que m'affaiblir. J'espère en mourir, que vous m'ayez morte dans les bras.
Une vengeance aussi futile soit-elle.
Ces seules personnes qui m'ont soutenue sont ignorantes de la situation.
Heureusement.
J'en viens à m'agenouiller devant l'église, pleurant toutes les larmes de mon corps, suppliant le pardon à quelqu'un dont je ne suis même pas sûre de l'existence.
J'en peux plus.
La vie me rends folle.
J'ai besoin de quelqu'un.
Qui peut-être me sauverait.
« Si quelqu'un te dit qu'il veut mourir, qu'il n'y a plus de gaieté dans son regard. Je t'en supplie, va lui parler avant que comme moi, il ne soit trop tard »