J'en rougis de plaisir
Depuis petite je me suis toujours trouvée belle, séduisante et attractive. Sans même que maman et papa ne me répètent souvent : << Tu es si belle ma chérie ! >>. Tant de parents mentent effrontément à leurs filles en prononçant ces mots. Elles découvrent la vérité lorsqu'elles grandissent. À l'école les copines n'arrêtaient pas de me dire : << Tu es belle ! >> Certaines allant jusqu'à copier mes attitudes, mes mimiques et mes expressions. Cela m'amusait beaucoup. J'ai toujours beaucoup aimé m'amuser. J'ai suffisamment de recul pour savoir tourner en dérision l'image que me renvoie mon miroir.
C'est souvent difficile d'être belle. Pas seulement dans les réunions familiales. Dans la plupart des autres réunions j'attirais tous les regards. Très jeune, au début de mon adolescence, il y a sept ans, quand j'entrais dans une pièce, je fuyais tous les regards. Sans jamais baisser les yeux toutefois. Je suis fière. Car à l'intérieur de moi il y a un être humain tout à fait normal. J'ai passé quelques temps à maudire ce physique. C'était comme la punition d'une faute que je n'ai pas commise. De plus, je n'arrêtais pas de grandir, de devenir la plus grande au collège, puis au lycée. Aujourd'hui je mesure 1,82 m. Ce qui attire encore davantage l'attention.
Depuis trois ans, pour mes 17 ans, j'ai décidé d'assumer l'image que je renvoie. Aujourd'hui tout va très très bien. Quand un garçon me dit que je suis belle, je rougis mais de plaisir. J'en frissonne. Je n'ai qu'une envie, qu'il le répète au moins encore une fois. Je suis une authentique jouisseuse. J'aime donc également jouir des compliments qu'on me prodigue. Ce sont autant de caresses. Bien évidemment je sais différencier la flatterie de la sincérité. Surtout quand celui qui me dit que je suis belle est beau lui aussi.
À part Jonathan, je n'ai pas de véritables amis. Juste des copines de fac. Je suis une solitaire. J'aime la solitude. J'en ai besoin. Autant que du silence. Je ne fréquente ni les discothèques ni les soirées étudiantes. Je n'aime pas la promiscuité. Je déteste me faire draguer bêtement en subissant de la musique pour décérébrés. Ma copine préférée est très belle aussi. Blonde hélas. Pour plaisanter, je l'appelle Barbie. Nous éclatons alors toutes les deux de fous rires. Elle me conjure, me supplie de passer des castings pour des films. Elle regarde un peu trop de ces séries télévisées débiles pour adolescents retardés. Elle a donc tendance à calquer ses attitudes sur celles des actrices stupides qu'on voit et qu'on entend s'exprimer avec 60 mots de vocabulaire.
Je prends des cours de théâtre. Depuis trois ans. Je suis plutôt douée. Mais je suis bien plus attirée par une carrière universitaire, de scientifique et de chercheuse plutôt que par le cinéma. Je n'aime d'ailleurs pas aller au cinéma. De regarder un film plus de dix minutes provoque chez moi un ennui mortel. Je n'évoque même pas les séries pour débiles mentaux imposées par certaines chaînes de télévision. Je déteste la télévision. Je suis tellement mieux dans la nature, sur mon cheval, sur mon vélo ou tout simplement à marcher. J'apprécie l'introspection positive qu'offrent les randonnées dans une nature souvent enchanteresse. Je préserve ainsi ma santé mentale et mon libre arbitre.
Être belle n'implique pas forcément d'accepter les fonctionnements souvent absurdes, rédhibitoires et crétinisant de la société. Je préfère rester un être libre...
Bisou
Depuis petite je me suis toujours trouvée belle, séduisante et attractive. Sans même que maman et papa ne me répètent souvent : << Tu es si belle ma chérie ! >>. Tant de parents mentent effrontément à leurs filles en prononçant ces mots. Elles découvrent la vérité lorsqu'elles grandissent. À l'école les copines n'arrêtaient pas de me dire : << Tu es belle ! >> Certaines allant jusqu'à copier mes attitudes, mes mimiques et mes expressions. Cela m'amusait beaucoup. J'ai toujours beaucoup aimé m'amuser. J'ai suffisamment de recul pour savoir tourner en dérision l'image que me renvoie mon miroir.
C'est souvent difficile d'être belle. Pas seulement dans les réunions familiales. Dans la plupart des autres réunions j'attirais tous les regards. Très jeune, au début de mon adolescence, il y a sept ans, quand j'entrais dans une pièce, je fuyais tous les regards. Sans jamais baisser les yeux toutefois. Je suis fière. Car à l'intérieur de moi il y a un être humain tout à fait normal. J'ai passé quelques temps à maudire ce physique. C'était comme la punition d'une faute que je n'ai pas commise. De plus, je n'arrêtais pas de grandir, de devenir la plus grande au collège, puis au lycée. Aujourd'hui je mesure 1,82 m. Ce qui attire encore davantage l'attention.
Depuis trois ans, pour mes 17 ans, j'ai décidé d'assumer l'image que je renvoie. Aujourd'hui tout va très très bien. Quand un garçon me dit que je suis belle, je rougis mais de plaisir. J'en frissonne. Je n'ai qu'une envie, qu'il le répète au moins encore une fois. Je suis une authentique jouisseuse. J'aime donc également jouir des compliments qu'on me prodigue. Ce sont autant de caresses. Bien évidemment je sais différencier la flatterie de la sincérité. Surtout quand celui qui me dit que je suis belle est beau lui aussi.
À part Jonathan, je n'ai pas de véritables amis. Juste des copines de fac. Je suis une solitaire. J'aime la solitude. J'en ai besoin. Autant que du silence. Je ne fréquente ni les discothèques ni les soirées étudiantes. Je n'aime pas la promiscuité. Je déteste me faire draguer bêtement en subissant de la musique pour décérébrés. Ma copine préférée est très belle aussi. Blonde hélas. Pour plaisanter, je l'appelle Barbie. Nous éclatons alors toutes les deux de fous rires. Elle me conjure, me supplie de passer des castings pour des films. Elle regarde un peu trop de ces séries télévisées débiles pour adolescents retardés. Elle a donc tendance à calquer ses attitudes sur celles des actrices stupides qu'on voit et qu'on entend s'exprimer avec 60 mots de vocabulaire.
Je prends des cours de théâtre. Depuis trois ans. Je suis plutôt douée. Mais je suis bien plus attirée par une carrière universitaire, de scientifique et de chercheuse plutôt que par le cinéma. Je n'aime d'ailleurs pas aller au cinéma. De regarder un film plus de dix minutes provoque chez moi un ennui mortel. Je n'évoque même pas les séries pour débiles mentaux imposées par certaines chaînes de télévision. Je déteste la télévision. Je suis tellement mieux dans la nature, sur mon cheval, sur mon vélo ou tout simplement à marcher. J'apprécie l'introspection positive qu'offrent les randonnées dans une nature souvent enchanteresse. Je préserve ainsi ma santé mentale et mon libre arbitre.
Être belle n'implique pas forcément d'accepter les fonctionnements souvent absurdes, rédhibitoires et crétinisant de la société. Je préfère rester un être libre...
Bisou