pensées secrètes

  • Auteur de la discussion génèsed'unepenséenocturne
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génèsed'unepenséenocturne
Anonyme
J'aimerais, une fois dans ma vie, être suffisante, ne serait-ce que pour une personne.
Pourquoi la distance entre celle que je suis réellement et celle que les autres voient, ou voudraient voir de moi, est-elle si grande ?

Brisée, Fracassée, c'est cliché, mais quels autres mots utiliser ? Alors même que ceux-ci me semblent parfois trop faibles pour exprimer la douleur et la déception (de moi-même) que je ressens à l'intérieur. Le terme "vide" peut également convenir à certains moments. Particulièrement quand je suis face à Papa et que je vois la déception, la désillusion de ne pas avoir eu l'enfant aussi bien que souhaité (peut-être), que je lui inspire.

Pourtant, je suis le fruit de mon éducation. "Si j'en avais le courage je me suiciderais", "je rêve d'avoir un accident de voiture et d'y rester sur le coup".
On ne m'a pas appris à vivre, mais à attendre la mort.

Cependant, à un âge comme le miens (21 ans), expliquer et justifier ses vices par son éducation des plus suffisant.

Seulement voilà, je suis faible, ou tout du moins pas assez forte. Trop de batailles à mener.
Moi face à ma grand-mère (merci d'avoir insinuer cette terreur permanente de ne pas mériter d'être aimée, ou de ne pas l'être tout court).
Moi face à Papa, avec qui je me déchire de plus en plus. Jamais le faussé entre nous ne m'avait paru si grand.
Moi face à cette mère que je n'ai pas eue.
Moi face à cette autre mère que j'ai perdue.
Moi face à mon enfance toute entière, et toutes ces choses, plus ou moins petites, qui n'auraient pas dû me blesser autant.
Et enfin, moi, face à cette haine profonde, ce dégoût, cette colère, et parfois, ce vide.
Toutes ces émotions qui semblent m'engloutir. Faisant ainsi disparaître la personne que je suis, l'enfant que j'étais, et la personne que je ne serais jamais.
 
GRANIT
Enragé
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A 21ans , et avec tout ce que je viens de lire de cette première partie de ta vie , ce que je me répèterais chaque matin : je vais prouver , à toute ma famille , qu'en investissant sur moi , ils ont eu raison de miser sur moi et mon avenir !!!!
C'est sûr , c'est pas facile , mais tu l'écris toi même ils t'ont appris à attendre la mort , donc , ils te donnent environ 60 ans pour que tu démontres qu'ils ont investi dans la bonne personne !
 
Psanony
Passionné
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Personnalisation pseudo
J'aimerais, une fois dans ma vie, être suffisante, ne serait-ce que pour une personne.
Pourquoi la distance entre celle que je suis réellement et celle que les autres voient, ou voudraient voir de moi, est-elle si grande ?

Brisée, Fracassée, c'est cliché, mais quels autres mots utiliser ? Alors même que ceux-ci me semblent parfois trop faibles pour exprimer la douleur et la déception (de moi-même) que je ressens à l'intérieur. Le terme "vide" peut également convenir à certains moments. Particulièrement quand je suis face à Papa et que je vois la déception, la désillusion de ne pas avoir eu l'enfant aussi bien que souhaité (peut-être), que je lui inspire.

Pourtant, je suis le fruit de mon éducation. "Si j'en avais le courage je me suiciderais", "je rêve d'avoir un accident de voiture et d'y rester sur le coup".
On ne m'a pas appris à vivre, mais à attendre la mort.

Cependant, à un âge comme le miens (21 ans), expliquer et justifier ses vices par son éducation des plus suffisant.

Seulement voilà, je suis faible, ou tout du moins pas assez forte. Trop de batailles à mener.
Moi face à ma grand-mère (merci d'avoir insinuer cette terreur permanente de ne pas mériter d'être aimée, ou de ne pas l'être tout court).
Moi face à Papa, avec qui je me déchire de plus en plus. Jamais le faussé entre nous ne m'avait paru si grand.
Moi face à cette mère que je n'ai pas eue.
Moi face à cette autre mère que j'ai perdue.
Moi face à mon enfance toute entière, et toutes ces choses, plus ou moins petites, qui n'auraient pas dû me blesser autant.
Et enfin, moi, face à cette haine profonde, ce dégoût, cette colère, et parfois, ce vide.
Toutes ces émotions qui semblent m'engloutir. Faisant ainsi disparaître la personne que je suis, l'enfant que j'étais, et la personne que je ne serais jamais.
Courage la vie est longue mais si courte
 
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