C
Anonyme
A la fin du 19e s. la plupart des hommes des villes arboraient des barbes, à la mode en europe. Elles étaient plus rares dans les campagnes. L'entretien qu'elles demandaient marquait un statut, des soins, plus de temps et d'argent qu'un simple rasage.
Puis l'efficacité productive, par une certaine propreté et fraicheur du visage rasé, s'est imposé. La barbe est revenue dans les années 70, comme constestation, plutôt hirsute, ou en tout cas beaucoup moins entretenue, assez viriliste aussi dans une période féministe forte où celles-ci malgré tout voulaient des droits et du pouvoir mais dans le même temps des mâles très masculin, en étant des femmes très féminine (cheveux très longs, minijupe). Ces caractères sexuels secondaires étaient exacerbés vers une forme de primitivisme animal et une sexualité ouverte, voire débordante.
Si cela a voisiné une remise en cause des genres, des rôles traditionnels dans l'idéal, à travers la déconstruction, mais qui s'est affirmée plutôt dans les années 80 / 90, le poil lui a ensuite reculé à nouveau, à une époque sidéenne à nouveau fascinée par l'argent, la production, le libéralisme...
Le retour de la barbe depuis les années 2005 / 2010 s'est fait dans une conjonction entre
- une massification de population venues toujours plus nombreuses du sud (maghreb et moyen-orient en Europe, Amérique du sud, hispanique au USA). Des populations plus poilus, aux poils plus marqués, bruns, pour lesquelles le rasage est plus difficile car plus régulier pour être propre et frais. Un climat de barbe de trois jours c'est alors imposé, et par effet de mode à tous.
et
- une boboisation d'une esthétique ancienne, référente à la fin du 19e s. / début du 20e. Dans un climat culturelpris entre le steam punk et la nostalgie d'un passé glorieux, sentant bon le vrai cuir, le cigare, l'homme vrai, mais remis au goût du jour par une discipline sportive et musculaire, une refabrication du corps masculin, revirilisé par la barde et les muscles pour mieux rester masculin en le devenant moins dans ses soins quotidiens de métro-sexuel, de partage des tâches ménagères, etc.
Pour vous les femmes, VOTRE homme peut-il vraiment être masculin sans poils ? Ou êtes-vous ambigües sur la question ? (votre homme est-il barbu par exemple)
Pour vous les hommes, concédez-vous à la norme ambiante et (que ce soit oui ou non) pourquoi ?
Puis l'efficacité productive, par une certaine propreté et fraicheur du visage rasé, s'est imposé. La barbe est revenue dans les années 70, comme constestation, plutôt hirsute, ou en tout cas beaucoup moins entretenue, assez viriliste aussi dans une période féministe forte où celles-ci malgré tout voulaient des droits et du pouvoir mais dans le même temps des mâles très masculin, en étant des femmes très féminine (cheveux très longs, minijupe). Ces caractères sexuels secondaires étaient exacerbés vers une forme de primitivisme animal et une sexualité ouverte, voire débordante.
Si cela a voisiné une remise en cause des genres, des rôles traditionnels dans l'idéal, à travers la déconstruction, mais qui s'est affirmée plutôt dans les années 80 / 90, le poil lui a ensuite reculé à nouveau, à une époque sidéenne à nouveau fascinée par l'argent, la production, le libéralisme...
Le retour de la barbe depuis les années 2005 / 2010 s'est fait dans une conjonction entre
- une massification de population venues toujours plus nombreuses du sud (maghreb et moyen-orient en Europe, Amérique du sud, hispanique au USA). Des populations plus poilus, aux poils plus marqués, bruns, pour lesquelles le rasage est plus difficile car plus régulier pour être propre et frais. Un climat de barbe de trois jours c'est alors imposé, et par effet de mode à tous.
et
- une boboisation d'une esthétique ancienne, référente à la fin du 19e s. / début du 20e. Dans un climat culturelpris entre le steam punk et la nostalgie d'un passé glorieux, sentant bon le vrai cuir, le cigare, l'homme vrai, mais remis au goût du jour par une discipline sportive et musculaire, une refabrication du corps masculin, revirilisé par la barde et les muscles pour mieux rester masculin en le devenant moins dans ses soins quotidiens de métro-sexuel, de partage des tâches ménagères, etc.
Pour vous les femmes, VOTRE homme peut-il vraiment être masculin sans poils ? Ou êtes-vous ambigües sur la question ? (votre homme est-il barbu par exemple)
Pour vous les hommes, concédez-vous à la norme ambiante et (que ce soit oui ou non) pourquoi ?