C
Anonyme
Conseil aux hommes vivant avec une femme violente
Intéressant article, mais qui propose ceci aux hommes battus :
Il se peut que votre compagne devienne violente parce qu’elle manque de confiance en elle. Si tel est le cas, rassurez-la. Vous êtes avec elle pour une raison et ne souhaitez pas que chaque différend vous sépare et vous rende victime de ses abus. Sachez l’écouter, l’entendre et appliquer les changements qu’elle voudrait voir.
Sachez voir ses qualités et lui faire comprendre que vous les remarquez. Complimentez-la, soyez attentif à chacun de ses changements afin qu’elle puisse se rendre compte qu’il n’y a aucune raison d’adopter un comportement autoritaire, bien au contraire. Vivre la violence de son conjoint ne doit pas être une fatalité.
Imaginez-vous faire cette proposition à une femme battue ?
Soit plus compréhensive et à l'écoute ?
Vraiment ?
Selon les auteurs du dossier « De victimes à folles, il existe une résistance à aborder ce problème :
« [...] C'est un sujet tabou, une femme est plutôt perçue comme protectrice et aimante. Celles que nous recevons sont capables de coups et de bris d'objets. Elles ne vivent pas forcément dans la précarité. Elles ont toutes subi des violences pendant leur enfance. »
Selon la criminologue Sylvie Frigon, les féministes nient la violence des femmes, laquelle crée un malaise tous genres confondus.
« [...] Certaines de mes collègues féministes, activistes et praticiennes, ne veulent pas toucher à cela. Elles disent que d’en parler rend le phénomène plus important. Une féministe connue m’a dit : “Vos femmes violentes nous font peur.” D’autres ne veulent pas se renseigner sur le sujet, car elles disent que c’est marginal »
Selon Manon Monastesse, coordonnatrice à la Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval :
« En fait, il y a une difficulté à parler des femmes violentes, même dans les milieux d’intervention, parce qu’on craint que cela soit récupéré par d’autres groupes ») »
Selon Julien Félix et Marie Huret :
« [...] les hommes maltraités sont moins rares qu'on ne le croit. Car le sujet reste tabou et les victimes préfèrent se cacher. Même si Sylvie n'était pas un cordon-bleu, elle adorait parler cuisine au téléphone avec ses copines : "Je vais lui couper les couilles avec un couteau et en faire de la compote." Ce soir-là, Yvan surprend le coup de fil. Ses genoux flageolent. Le plat du jour, c'est lui. A 6 heures du matin, le mari s'enfuit de la maison. "Une nuit de plus, dit-il, et j'y passais." Il s'est accroché huit ans à cause des enfants. Huit ans à encaisser les gifles et les griffes de son épouse : elle jetait la vaisselle, lui lacérait le visage avec ses ongles, brandissait un couteau, persuadée qu'il la trompait. Lui se taisait, lui l'aimait. À l'aube, Yvan s'est décidé et s'est réfugié à l'Armée du salut. "J'étais en total désarroi, je ne pouvais pas emmener mes enfants, soupire-t-il. Les foyers d'accueil pour hommes battus, ça n'existe pas."»
Dans une étude de 1980 de cet auteur (Behind Closed Doors - Violence in The American Family), comprenant une enquête de victimisation, Strauss, Gelles et Steinmetz affirment que les femmes commettent la moitié des violences physiques domestiques.
Si le taux d'agression est équivalent, concluent-ils, les hommes causent plus de dommages directs aux femmes, mais les femmes qui utilisent des armes peuvent provoquer des blessures plus graves. Suzanne Steinmetz écrit : « Le crime le plus sous-estimé n'est pas la femme battue, mais le mari battu. ». Une recherche de John Archer publiée en 2000 dans le Psychological Bulletin, Vol 126(5), tendrait à indiquer que dans les relations conjugales, la femme serait légèrement plus agressive que l'homme dans le conflit même si, en conséquence, c'est elle qui subit le plus de blessures physiques.
Intéressant article, mais qui propose ceci aux hommes battus :
Il se peut que votre compagne devienne violente parce qu’elle manque de confiance en elle. Si tel est le cas, rassurez-la. Vous êtes avec elle pour une raison et ne souhaitez pas que chaque différend vous sépare et vous rende victime de ses abus. Sachez l’écouter, l’entendre et appliquer les changements qu’elle voudrait voir.
Sachez voir ses qualités et lui faire comprendre que vous les remarquez. Complimentez-la, soyez attentif à chacun de ses changements afin qu’elle puisse se rendre compte qu’il n’y a aucune raison d’adopter un comportement autoritaire, bien au contraire. Vivre la violence de son conjoint ne doit pas être une fatalité.
Imaginez-vous faire cette proposition à une femme battue ?
Soit plus compréhensive et à l'écoute ?
Vraiment ?
Selon les auteurs du dossier « De victimes à folles, il existe une résistance à aborder ce problème :
« [...] C'est un sujet tabou, une femme est plutôt perçue comme protectrice et aimante. Celles que nous recevons sont capables de coups et de bris d'objets. Elles ne vivent pas forcément dans la précarité. Elles ont toutes subi des violences pendant leur enfance. »
Selon la criminologue Sylvie Frigon, les féministes nient la violence des femmes, laquelle crée un malaise tous genres confondus.
« [...] Certaines de mes collègues féministes, activistes et praticiennes, ne veulent pas toucher à cela. Elles disent que d’en parler rend le phénomène plus important. Une féministe connue m’a dit : “Vos femmes violentes nous font peur.” D’autres ne veulent pas se renseigner sur le sujet, car elles disent que c’est marginal »
Selon Manon Monastesse, coordonnatrice à la Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval :
« En fait, il y a une difficulté à parler des femmes violentes, même dans les milieux d’intervention, parce qu’on craint que cela soit récupéré par d’autres groupes ») »
Selon Julien Félix et Marie Huret :
« [...] les hommes maltraités sont moins rares qu'on ne le croit. Car le sujet reste tabou et les victimes préfèrent se cacher. Même si Sylvie n'était pas un cordon-bleu, elle adorait parler cuisine au téléphone avec ses copines : "Je vais lui couper les couilles avec un couteau et en faire de la compote." Ce soir-là, Yvan surprend le coup de fil. Ses genoux flageolent. Le plat du jour, c'est lui. A 6 heures du matin, le mari s'enfuit de la maison. "Une nuit de plus, dit-il, et j'y passais." Il s'est accroché huit ans à cause des enfants. Huit ans à encaisser les gifles et les griffes de son épouse : elle jetait la vaisselle, lui lacérait le visage avec ses ongles, brandissait un couteau, persuadée qu'il la trompait. Lui se taisait, lui l'aimait. À l'aube, Yvan s'est décidé et s'est réfugié à l'Armée du salut. "J'étais en total désarroi, je ne pouvais pas emmener mes enfants, soupire-t-il. Les foyers d'accueil pour hommes battus, ça n'existe pas."»
Dans une étude de 1980 de cet auteur (Behind Closed Doors - Violence in The American Family), comprenant une enquête de victimisation, Strauss, Gelles et Steinmetz affirment que les femmes commettent la moitié des violences physiques domestiques.
Si le taux d'agression est équivalent, concluent-ils, les hommes causent plus de dommages directs aux femmes, mais les femmes qui utilisent des armes peuvent provoquer des blessures plus graves. Suzanne Steinmetz écrit : « Le crime le plus sous-estimé n'est pas la femme battue, mais le mari battu. ». Une recherche de John Archer publiée en 2000 dans le Psychological Bulletin, Vol 126(5), tendrait à indiquer que dans les relations conjugales, la femme serait légèrement plus agressive que l'homme dans le conflit même si, en conséquence, c'est elle qui subit le plus de blessures physiques.
Dernière édition par un modérateur: