J'aimerais crier que le monde est fou et qu'on me foute la paix.
J'aimerais crier sur ceux qui crient pour rien, crier jusqu'à en perdre mes poumons.
Tout faire valser, tout casser, tout détruire. Arrêter tout. Juste avancer dans le néant avec mes musiques qui m'accompagnent toujours.
J'aimerais partir ailleurs, loin de ce foyer où seul mon père me manquera.
Je veux user mes poings contre les visages qui se sont foutus de moi, je veux user ma colère jusqu'à en perdre mon cœur car l'océan n'est que noirceur et ça fait bien longtemps que j'ai coulé. Je pensais être sorti et avoir vu le soleil mais ce n'était qu'un poisson plus brillant que les autres qui est passé ici, perdu.
Je mange ma solitude dans les profondeurs de mon âme, et je danse, inépuisable, comme dans une soirée.
Les lumières dans ma tête sont aveuglantes, la musique est forte à en faire vibrer le corps, les gens sont bourré et je me sens bien, infatigable sans avoir bu une goutte d'alcool.
Je veux retourner dans cette nuit, et disparaître d'ici. Je veux ma folie, elle me fait sentir vivant, je veux la chaleur d'un corps pour m'aimer.
Je veux crier cette peine et cette rage enfouies, insulter les gens en bonnes santé et repartir en riant. Perdre la tête et la conscience. Laisser les mots exister à ma place et me fondre dedans pour faire entendre ma voix.
Qu'il est laid ce monde, tout irais mieux si on pouvait choisir sa famille. Où si l'on était un peu plus libre.
Laissez moi m'en aller, sur d'autres sentiers que celui de la raison. Je ne veux pas entendre les conseils, j'écouterais cette musique de plus en plus fort, je finirais sourd de toute façon.
Que l'on me donne une maisonnette loin de tout et de tous, avec de quoi peindre et je vivrais éternellement.
Ou que l'on me donne l'amour pour mettre un voile rose sur ce monde trop affreux.
Je ne sais rien, je ne sais plus, je veux m'oublier dans mes pleurs et ne jamais rouvrir les yeux, ne jamais plus avoir de responsabilités, ne jamais plus les entendre crier. M'effacer dans une vague comme dessin sur le sable...
J'aimerais crier sur ceux qui crient pour rien, crier jusqu'à en perdre mes poumons.
Tout faire valser, tout casser, tout détruire. Arrêter tout. Juste avancer dans le néant avec mes musiques qui m'accompagnent toujours.
J'aimerais partir ailleurs, loin de ce foyer où seul mon père me manquera.
Je veux user mes poings contre les visages qui se sont foutus de moi, je veux user ma colère jusqu'à en perdre mon cœur car l'océan n'est que noirceur et ça fait bien longtemps que j'ai coulé. Je pensais être sorti et avoir vu le soleil mais ce n'était qu'un poisson plus brillant que les autres qui est passé ici, perdu.
Je mange ma solitude dans les profondeurs de mon âme, et je danse, inépuisable, comme dans une soirée.
Les lumières dans ma tête sont aveuglantes, la musique est forte à en faire vibrer le corps, les gens sont bourré et je me sens bien, infatigable sans avoir bu une goutte d'alcool.
Je veux retourner dans cette nuit, et disparaître d'ici. Je veux ma folie, elle me fait sentir vivant, je veux la chaleur d'un corps pour m'aimer.
Je veux crier cette peine et cette rage enfouies, insulter les gens en bonnes santé et repartir en riant. Perdre la tête et la conscience. Laisser les mots exister à ma place et me fondre dedans pour faire entendre ma voix.
Qu'il est laid ce monde, tout irais mieux si on pouvait choisir sa famille. Où si l'on était un peu plus libre.
Laissez moi m'en aller, sur d'autres sentiers que celui de la raison. Je ne veux pas entendre les conseils, j'écouterais cette musique de plus en plus fort, je finirais sourd de toute façon.
Que l'on me donne une maisonnette loin de tout et de tous, avec de quoi peindre et je vivrais éternellement.
Ou que l'on me donne l'amour pour mettre un voile rose sur ce monde trop affreux.
Je ne sais rien, je ne sais plus, je veux m'oublier dans mes pleurs et ne jamais rouvrir les yeux, ne jamais plus avoir de responsabilités, ne jamais plus les entendre crier. M'effacer dans une vague comme dessin sur le sable...