J'ai eu mon premier date, assez catastrophique...

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niire
Anonyme
Bonjour à tous !
Je suis nouvelle sur ce forum, et n'y ai encore jamais rien posté, ni lu ... Je crois avoir besoin d'aide, je n'en peux plus.
Ce message risque d'être un peu long, désolée pour ceux qui s'aventurent à le lire jusqu'à la fin. Il risque d'être dur à lire pour certains, alors ne le lisez pas si vous ne vous en sentez pas capable, s'il vous plaît ... je ne voudrais pas faire du mal à qui que ce soit.

Dernièrement, j'ai eu mon premier rendez-vous... Histoire que vous soyez plongés dans le bain immédiatement, j'ai 18 ans, lui en avait 28. Dans l'absolu, cela ne me dérangeait pas, et lui non plus. Jusque là, je n'avais jamais été en couple (et a fortiori, je n'avais jamais eu le moindre contact physique avec le sexe opposé).
petit spoil : à la fin de ce date, j'ai fini en larmes et je meurs de peur au moindre effleurement, au moindre regard de la part d'un homme

Notre rendez-vous était un lundi soir vers 20h. Nous nous prenons une bière, nous marchons un peu et nous nous posons finalement dans un parc. L'endroit est assez peu fréquenté et je me sens un peu mal à l'aise, mais nous y restons bien une bonne heure et discutons.
Puis, sans que je ne vois rien venir, il m'embrasse. Je me tétanise, littéralement. Il continue longuement puis, me lâche un instant et revient à l'assaut. J'ai juste le temps de lui murmurer que c'était mon premier baiser qu'il s'arrête, gêné.
Nous discutons un peu, mais je ne peux pas m'empêcher de me sentir embarrassée. Il me parle alors en anglais (il est étranger), me sort un long discours dont je ne comprend pas grand chose, mis à part que cela pourrait être une bonne expérience pour moi " to have sex ", comme il le dit. Je lui explique que cela reste très important pour moi et qu'à moins d'être dans une relation sérieuse et avec un homme en qui j'ai confiance, je ne souhaite pas le faire.
Il me dit qu'il serait temps de rentrer, j'acquiesce. Mais, nous finissons par nous asseoir sur un banc dans un endroit isolé du parc, un peu plus loin pour " discuter davantage " me dit-il.
La discussion ne dure à peine 30 secondes avant qu'il ne m'embrasse à nouveau. Je le repousse une fois, assez brusquement, et me lève sans réfléchir, lui disant que je rentre. Il m'attrape doucement par le bras, s'excuse et me fait m'asseoir. Je ne peux m'empêcher de me sentir mal.
Puis, il me prend gentiment dans ses bras, je ne refuse pas son étreinte. Lorsqu'il m'embrasse dans le cou et glisse ses mains dans mes sous-vêtements, je reste muette et figée. J'essaie de m'extirper mais je n'ose pas. Je ne me souviens plus du temps s'étant écoulé mais cela m'a paru si long. Puis, il me saisit par la main et je finis par sentir son entre-jambe. J'ignore pourquoi, mais à ce moment là, je lui dis non, je lui dis d'arrêter. Pourtant, il ne semble pas m'entendre et continue. Je n'ai plus de voix, je n'ai plus de force. Il continue, bien décidé. Je fond en larmes et c'est à ce moment qu'il s'arrête. (Je ne tiens pas à développer davantage tout ce qui s'est passé, en réalité, je ne le peux pas... j'ai bien trop honte... mais encore, tout est assez flou )
Il sèche mes larmes, me dit que je suis trop jeune, que c'est dur de se retenir et d'autres choses dont je ne me souviens pas et il finit par me demander si je veux aller à son appart'. Je refuse juste d'un signe de tête, sans oser le regarder.
Nous nous levons et partons. Ce qui est drôle, c'est que la soirée se termine ainsi. Nous nous faisons la bise puis, il s'en va jusqu'à son arrêt de bus et moi, jusqu'au mien plus loin.
Lorsque je suis rentrée à mon appartement, je me suis mise à vomir, j'ai pleuré une heure sous la douche et je suis partie finalement me coucher. Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit.

Et aujourd'hui, je me retrouve seule à réfléchir sur ce qui s'est passé, sans que je ne puisse me retenir de pleurer à nouveau.
Lui, ne m'a pas envoyé de message depuis. Je n'ai aucune nouvelle et dans un sens, je suis soulagée ; je ne veux plus jamais le revoir.
Mais, maintenant, je me retrouve avec une peur monstre d'avoir une quelconque proximité avec qui que ce soit.
Le peu de contacts que j'ai avec des hommes m'angoisse, croiser un regard suffit à me tétaniser, effleurer un homme suffit à me faire fondre en larmes, penser à tout cela me rend nauséeuse. Depuis, j'enchaîne les crises de panique à l'appartement, à la fac', dans le métro, dans les supermarchés... et j'ai commencé tout juste à en prendre conscience il y a quatre jours, lorsque les secours ont été appelé à cause de ma crise de panique (étant asthmatique également, elles finissent par dégénérer) à la fac'.

Je n'ai jamais rien dit à propos de tout cela à mon entourage, je ne m'en sens pas capable et surtout, j'imagine que j'ai tout simplement honte. Je me sens sale et bête, après tout, j'ai été inconsciente. Tout cela est en grande partie de ma faute. Je ne sais pas quoi faire et pour le coup, je suppose avoir juste besoin que l'on m'écoute ...
 
marco
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Bonjour à tous !
Je suis nouvelle sur ce forum, et n'y ai encore jamais rien posté, ni lu ... Je crois avoir besoin d'aide, je n'en peux plus.
Ce message risque d'être un peu long, désolée pour ceux qui s'aventurent à le lire jusqu'à la fin. Il risque d'être dur à lire pour certains, alors ne le lisez pas si vous ne vous en sentez pas capable, s'il vous plaît ... je ne voudrais pas faire du mal à qui que ce soit.

Dernièrement, j'ai eu mon premier rendez-vous... Histoire que vous soyez plongés dans le bain immédiatement, j'ai 18 ans, lui en avait 28. Dans l'absolu, cela ne me dérangeait pas, et lui non plus. Jusque là, je n'avais jamais été en couple (et a fortiori, je n'avais jamais eu le moindre contact physique avec le sexe opposé).
petit spoil : à la fin de ce date, j'ai fini en larmes et je meurs de peur au moindre effleurement, au moindre regard de la part d'un homme

Notre rendez-vous était un lundi soir vers 20h. Nous nous prenons une bière, nous marchons un peu et nous nous posons finalement dans un parc. L'endroit est assez peu fréquenté et je me sens un peu mal à l'aise, mais nous y restons bien une bonne heure et discutons.
Puis, sans que je ne vois rien venir, il m'embrasse. Je me tétanise, littéralement. Il continue longuement puis, me lâche un instant et revient à l'assaut. J'ai juste le temps de lui murmurer que c'était mon premier baiser qu'il s'arrête, gêné.
Nous discutons un peu, mais je ne peux pas m'empêcher de me sentir embarrassée. Il me parle alors en anglais (il est étranger), me sort un long discours dont je ne comprend pas grand chose, mis à part que cela pourrait être une bonne expérience pour moi " to have sex ", comme il le dit. Je lui explique que cela reste très important pour moi et qu'à moins d'être dans une relation sérieuse et avec un homme en qui j'ai confiance, je ne souhaite pas le faire.
Il me dit qu'il serait temps de rentrer, j'acquiesce. Mais, nous finissons par nous asseoir sur un banc dans un endroit isolé du parc, un peu plus loin pour " discuter davantage " me dit-il.
La discussion ne dure à peine 30 secondes avant qu'il ne m'embrasse à nouveau. Je le repousse une fois, assez brusquement, et me lève sans réfléchir, lui disant que je rentre. Il m'attrape doucement par le bras, s'excuse et me fait m'asseoir. Je ne peux m'empêcher de me sentir mal.
Puis, il me prend gentiment dans ses bras, je ne refuse pas son étreinte. Lorsqu'il m'embrasse dans le cou et glisse ses mains dans mes sous-vêtements, je reste muette et figée. J'essaie de m'extirper mais je n'ose pas. Je ne me souviens plus du temps s'étant écoulé mais cela m'a paru si long. Puis, il me saisit par la main et je finis par sentir son entre-jambe. J'ignore pourquoi, mais à ce moment là, je lui dis non, je lui dis d'arrêter. Pourtant, il ne semble pas m'entendre et continue. Je n'ai plus de voix, je n'ai plus de force. Il continue, bien décidé. Je fond en larmes et c'est à ce moment qu'il s'arrête. (Je ne tiens pas à développer davantage tout ce qui s'est passé, en réalité, je ne le peux pas... j'ai bien trop honte... mais encore, tout est assez flou )
Il sèche mes larmes, me dit que je suis trop jeune, que c'est dur de se retenir et d'autres choses dont je ne me souviens pas et il finit par me demander si je veux aller à son appart'. Je refuse juste d'un signe de tête, sans oser le regarder.
Nous nous levons et partons. Ce qui est drôle, c'est que la soirée se termine ainsi. Nous nous faisons la bise puis, il s'en va jusqu'à son arrêt de bus et moi, jusqu'au mien plus loin.
Lorsque je suis rentrée à mon appartement, je me suis mise à vomir, j'ai pleuré une heure sous la douche et je suis partie finalement me coucher. Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit.

Et aujourd'hui, je me retrouve seule à réfléchir sur ce qui s'est passé, sans que je ne puisse me retenir de pleurer à nouveau.
Lui, ne m'a pas envoyé de message depuis. Je n'ai aucune nouvelle et dans un sens, je suis soulagée ; je ne veux plus jamais le revoir.
Mais, maintenant, je me retrouve avec une peur monstre d'avoir une quelconque proximité avec qui que ce soit.
Le peu de contacts que j'ai avec des hommes m'angoisse, croiser un regard suffit à me tétaniser, effleurer un homme suffit à me faire fondre en larmes, penser à tout cela me rend nauséeuse. Depuis, j'enchaîne les crises de panique à l'appartement, à la fac', dans le métro, dans les supermarchés... et j'ai commencé tout juste à en prendre conscience il y a quatre jours, lorsque les secours ont été appelé à cause de ma crise de panique (étant asthmatique également, elles finissent par dégénérer) à la fac'.

Je n'ai jamais rien dit à propos de tout cela à mon entourage, je ne m'en sens pas capable et surtout, j'imagine que j'ai tout simplement honte. Je me sens sale et bête, après tout, j'ai été inconsciente. Tout cela est en grande partie de ma faute. Je ne sais pas quoi faire et pour le coup, je suppose avoir juste besoin que l'on m'écoute ...
Salut ! rien n' es de ta faute ! tu à été la victime d' un co**ard ! un pauvre type ! il faut faire attention ... Mais tous hommes ne sont pas comme cela ...IL faut reprendre confiance ! courage !
 
L
Laurent
Anonyme
Pas très poétique, le quidam.
Cette différence d'âge, justement, le bonhomme au lieu de t'emmener dans un coin tranquille, il aurait dû commencer par t'emmener dans un endroit fréquenté. Par exemple, un restaurant, un cinéma. ...
Ça t'aurait permis de comment et à le connaître.
Lui ne voulais que d'un coup d'un soir.
Tu as dis que c'est un étranger ? Un anglais de passage, à priori...
Bon bah, ça fait parti de la vie, tu es retombée sur le mauvais cheval.
Mais ne t'inquiète pas, dis toi que c'est toi qui l'a lourdé. Et pas lui qui t'a lourdé.
Laisses passer quelques semaines et tu verras que les yeux d'un beau garçon feront à nouveau chavirer ton cœur.
 
G
Gluglu l'hippopotamette
Anonyme
Bonjour à tous !
Je suis nouvelle sur ce forum, et n'y ai encore jamais rien posté, ni lu ... Je crois avoir besoin d'aide, je n'en peux plus.
Ce message risque d'être un peu long, désolée pour ceux qui s'aventurent à le lire jusqu'à la fin. Il risque d'être dur à lire pour certains, alors ne le lisez pas si vous ne vous en sentez pas capable, s'il vous plaît ... je ne voudrais pas faire du mal à qui que ce soit.

Dernièrement, j'ai eu mon premier rendez-vous... Histoire que vous soyez plongés dans le bain immédiatement, j'ai 18 ans, lui en avait 28. Dans l'absolu, cela ne me dérangeait pas, et lui non plus. Jusque là, je n'avais jamais été en couple (et a fortiori, je n'avais jamais eu le moindre contact physique avec le sexe opposé).
petit spoil : à la fin de ce date, j'ai fini en larmes et je meurs de peur au moindre effleurement, au moindre regard de la part d'un homme

Notre rendez-vous était un lundi soir vers 20h. Nous nous prenons une bière, nous marchons un peu et nous nous posons finalement dans un parc. L'endroit est assez peu fréquenté et je me sens un peu mal à l'aise, mais nous y restons bien une bonne heure et discutons.
Puis, sans que je ne vois rien venir, il m'embrasse. Je me tétanise, littéralement. Il continue longuement puis, me lâche un instant et revient à l'assaut. J'ai juste le temps de lui murmurer que c'était mon premier baiser qu'il s'arrête, gêné.
Nous discutons un peu, mais je ne peux pas m'empêcher de me sentir embarrassée. Il me parle alors en anglais (il est étranger), me sort un long discours dont je ne comprend pas grand chose, mis à part que cela pourrait être une bonne expérience pour moi " to have sex ", comme il le dit. Je lui explique que cela reste très important pour moi et qu'à moins d'être dans une relation sérieuse et avec un homme en qui j'ai confiance, je ne souhaite pas le faire.
Il me dit qu'il serait temps de rentrer, j'acquiesce. Mais, nous finissons par nous asseoir sur un banc dans un endroit isolé du parc, un peu plus loin pour " discuter davantage " me dit-il.
La discussion ne dure à peine 30 secondes avant qu'il ne m'embrasse à nouveau. Je le repousse une fois, assez brusquement, et me lève sans réfléchir, lui disant que je rentre. Il m'attrape doucement par le bras, s'excuse et me fait m'asseoir. Je ne peux m'empêcher de me sentir mal.
Puis, il me prend gentiment dans ses bras, je ne refuse pas son étreinte. Lorsqu'il m'embrasse dans le cou et glisse ses mains dans mes sous-vêtements, je reste muette et figée. J'essaie de m'extirper mais je n'ose pas. Je ne me souviens plus du temps s'étant écoulé mais cela m'a paru si long. Puis, il me saisit par la main et je finis par sentir son entre-jambe. J'ignore pourquoi, mais à ce moment là, je lui dis non, je lui dis d'arrêter. Pourtant, il ne semble pas m'entendre et continue. Je n'ai plus de voix, je n'ai plus de force. Il continue, bien décidé. Je fond en larmes et c'est à ce moment qu'il s'arrête. (Je ne tiens pas à développer davantage tout ce qui s'est passé, en réalité, je ne le peux pas... j'ai bien trop honte... mais encore, tout est assez flou )
Il sèche mes larmes, me dit que je suis trop jeune, que c'est dur de se retenir et d'autres choses dont je ne me souviens pas et il finit par me demander si je veux aller à son appart'. Je refuse juste d'un signe de tête, sans oser le regarder.
Nous nous levons et partons. Ce qui est drôle, c'est que la soirée se termine ainsi. Nous nous faisons la bise puis, il s'en va jusqu'à son arrêt de bus et moi, jusqu'au mien plus loin.
Lorsque je suis rentrée à mon appartement, je me suis mise à vomir, j'ai pleuré une heure sous la douche et je suis partie finalement me coucher. Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit.

Et aujourd'hui, je me retrouve seule à réfléchir sur ce qui s'est passé, sans que je ne puisse me retenir de pleurer à nouveau.
Lui, ne m'a pas envoyé de message depuis. Je n'ai aucune nouvelle et dans un sens, je suis soulagée ; je ne veux plus jamais le revoir.
Mais, maintenant, je me retrouve avec une peur monstre d'avoir une quelconque proximité avec qui que ce soit.
Le peu de contacts que j'ai avec des hommes m'angoisse, croiser un regard suffit à me tétaniser, effleurer un homme suffit à me faire fondre en larmes, penser à tout cela me rend nauséeuse. Depuis, j'enchaîne les crises de panique à l'appartement, à la fac', dans le métro, dans les supermarchés... et j'ai commencé tout juste à en prendre conscience il y a quatre jours, lorsque les secours ont été appelé à cause de ma crise de panique (étant asthmatique également, elles finissent par dégénérer) à la fac'.

Je n'ai jamais rien dit à propos de tout cela à mon entourage, je ne m'en sens pas capable et surtout, j'imagine que j'ai tout simplement honte. Je me sens sale et bête, après tout, j'ai été inconsciente. Tout cela est en grande partie de ma faute. Je ne sais pas quoi faire et pour le coup, je suppose avoir juste besoin que l'on m'écoute ...
Salut c'est Gluglu ! Je suis nouvelle sur Foforum, mais je vais essayer de t'aider. Tout d'abord, il faut que tu arrêtes de te dire que tu es sale et bête, parce que ce n'est pas de ta faute si tu as gardé des séquelles psychologiques, mais à cause de cet abruti. Plusieurs articles du code pénal condamnent l'atteinte à la pudeur d'autrui. Si tu te souviens de son visage, et même si ça fait longtemps, porte plainte ! (ce n'est que mon avis)
 
Hombre
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Laisse passer le temps...Tu es tombée sur le mauvais numéro à la loterie de la tendresse. Y a des gars qui ne savent pas que l'envie d'un rapprochement à 2, demande un partage honnête entre 2 personnes. Leur désir les aveugle et ils gâchent la vie de leur partenaire possible. Prends ça comme un mauvais cours que t'enseigne la vie. Marco a raison, les gars ne sont pas tous comme lui. Heureusement!
 
Anonyma
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Ce n'est pas normal, non, c'est anormal, de n'être plus se sentir en sécurité, lorsqu'on est entouré d'hommes. Pourquoi devrais tu te sentir sale et bête, alors que c'est lui qui est allé beaucoup trop loin sans en prendre conscience ?
Dans l'histoire, c'est lui la saleté, la débilité, car c'est lui qui n'a pas réussi à contrôlé ses pulsions sexuels !
C'est très courageux de ta part d'en avoir parlé ici, car je sais à quel point c'est difficile de le dire, oui je le sais très bien. Je ne l'ai moi même, jamais dis à mes proches. Je ne fais pas totalement confiance à mes parents, et j'ai un peu peur de leur réaction. Et puis, je préfère fermé les yeux sur ce problème, car de toute façon ça briserait encore plus ma famille.
Sauf, que ce n'est pas normal, ça aussi.
Je te souhaite vraiment tout mon courage pour te reconstruire et n'oublie pas que personne ne te demande de sourir chaque jours, et d'oublier ce qui c'est passsé car c'est juste impossible à faire. Le mieux pour l'instant est d'en parlé, par exemple à des sites spécialisés pour ce genre de témoignage ou alors consulter un psy si tu préfères. Et puis, lorsque tu te sentiras prête mentalement , tu pourras essayer d'en discuté avec tes amis ou ta famille.
C'est comme tu le sens ! Bon courage !
 
Hombre
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Ce n'est pas normal, non, c'est anormal, de n'être plus se sentir en sécurité, lorsqu'on est entouré d'hommes. Pourquoi devrais tu te sentir sale et bête, alors que c'est lui qui est allé beaucoup trop loin sans en prendre conscience ?
Dans l'histoire, c'est lui la saleté, la débilité, car c'est lui qui n'a pas réussi à contrôlé ses pulsions sexuels !
C'est très courageux de ta part d'en avoir parlé ici, car je sais à quel point c'est difficile de le dire, oui je le sais très bien. Je ne l'ai moi même, jamais dis à mes proches. Je ne fais pas totalement confiance à mes parents, et j'ai un peu peur de leur réaction. Et puis, je préfère fermé les yeux sur ce problème, car de toute façon ça briserait encore plus ma famille.
Sauf, que ce n'est pas normal, ça aussi.
Je te souhaite vraiment tout mon courage pour te reconstruire et n'oublie pas que personne ne te demande de sourir chaque jours, et d'oublier ce qui c'est passsé car c'est juste impossible à faire. Le mieux pour l'instant est d'en parlé, par exemple à des sites spécialisés pour ce genre de témoignage ou alors consulter un psy si tu préfères. Et puis, lorsque tu te sentiras prête mentalement , tu pourras essayer d'en discuté avec tes amis ou ta famille.
C'est comme tu le sens ! Bon courage !
Normal/anormal? JSP si c'est l'angle?
 
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Bonjour à tous !
Je suis nouvelle sur ce forum, et n'y ai encore jamais rien posté, ni lu ... Je crois avoir besoin d'aide, je n'en peux plus.
Ce message risque d'être un peu long, désolée pour ceux qui s'aventurent à le lire jusqu'à la fin. Il risque d'être dur à lire pour certains, alors ne le lisez pas si vous ne vous en sentez pas capable, s'il vous plaît ... je ne voudrais pas faire du mal à qui que ce soit.

Dernièrement, j'ai eu mon premier rendez-vous... Histoire que vous soyez plongés dans le bain immédiatement, j'ai 18 ans, lui en avait 28. Dans l'absolu, cela ne me dérangeait pas, et lui non plus. Jusque là, je n'avais jamais été en couple (et a fortiori, je n'avais jamais eu le moindre contact physique avec le sexe opposé).
petit spoil : à la fin de ce date, j'ai fini en larmes et je meurs de peur au moindre effleurement, au moindre regard de la part d'un homme

Notre rendez-vous était un lundi soir vers 20h. Nous nous prenons une bière, nous marchons un peu et nous nous posons finalement dans un parc. L'endroit est assez peu fréquenté et je me sens un peu mal à l'aise, mais nous y restons bien une bonne heure et discutons.
Puis, sans que je ne vois rien venir, il m'embrasse. Je me tétanise, littéralement. Il continue longuement puis, me lâche un instant et revient à l'assaut. J'ai juste le temps de lui murmurer que c'était mon premier baiser qu'il s'arrête, gêné.
Nous discutons un peu, mais je ne peux pas m'empêcher de me sentir embarrassée. Il me parle alors en anglais (il est étranger), me sort un long discours dont je ne comprend pas grand chose, mis à part que cela pourrait être une bonne expérience pour moi " to have sex ", comme il le dit. Je lui explique que cela reste très important pour moi et qu'à moins d'être dans une relation sérieuse et avec un homme en qui j'ai confiance, je ne souhaite pas le faire.
Il me dit qu'il serait temps de rentrer, j'acquiesce. Mais, nous finissons par nous asseoir sur un banc dans un endroit isolé du parc, un peu plus loin pour " discuter davantage " me dit-il.
La discussion ne dure à peine 30 secondes avant qu'il ne m'embrasse à nouveau. Je le repousse une fois, assez brusquement, et me lève sans réfléchir, lui disant que je rentre. Il m'attrape doucement par le bras, s'excuse et me fait m'asseoir. Je ne peux m'empêcher de me sentir mal.
Puis, il me prend gentiment dans ses bras, je ne refuse pas son étreinte. Lorsqu'il m'embrasse dans le cou et glisse ses mains dans mes sous-vêtements, je reste muette et figée. J'essaie de m'extirper mais je n'ose pas. Je ne me souviens plus du temps s'étant écoulé mais cela m'a paru si long. Puis, il me saisit par la main et je finis par sentir son entre-jambe. J'ignore pourquoi, mais à ce moment là, je lui dis non, je lui dis d'arrêter. Pourtant, il ne semble pas m'entendre et continue. Je n'ai plus de voix, je n'ai plus de force. Il continue, bien décidé. Je fond en larmes et c'est à ce moment qu'il s'arrête. (Je ne tiens pas à développer davantage tout ce qui s'est passé, en réalité, je ne le peux pas... j'ai bien trop honte... mais encore, tout est assez flou )
Il sèche mes larmes, me dit que je suis trop jeune, que c'est dur de se retenir et d'autres choses dont je ne me souviens pas et il finit par me demander si je veux aller à son appart'. Je refuse juste d'un signe de tête, sans oser le regarder.
Nous nous levons et partons. Ce qui est drôle, c'est que la soirée se termine ainsi. Nous nous faisons la bise puis, il s'en va jusqu'à son arrêt de bus et moi, jusqu'au mien plus loin.
Lorsque je suis rentrée à mon appartement, je me suis mise à vomir, j'ai pleuré une heure sous la douche et je suis partie finalement me coucher. Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit.

Et aujourd'hui, je me retrouve seule à réfléchir sur ce qui s'est passé, sans que je ne puisse me retenir de pleurer à nouveau.
Lui, ne m'a pas envoyé de message depuis. Je n'ai aucune nouvelle et dans un sens, je suis soulagée ; je ne veux plus jamais le revoir.
Mais, maintenant, je me retrouve avec une peur monstre d'avoir une quelconque proximité avec qui que ce soit.
Le peu de contacts que j'ai avec des hommes m'angoisse, croiser un regard suffit à me tétaniser, effleurer un homme suffit à me faire fondre en larmes, penser à tout cela me rend nauséeuse. Depuis, j'enchaîne les crises de panique à l'appartement, à la fac', dans le métro, dans les supermarchés... et j'ai commencé tout juste à en prendre conscience il y a quatre jours, lorsque les secours ont été appelé à cause de ma crise de panique (étant asthmatique également, elles finissent par dégénérer) à la fac'.

Je n'ai jamais rien dit à propos de tout cela à mon entourage, je ne m'en sens pas capable et surtout, j'imagine que j'ai tout simplement honte. Je me sens sale et bête, après tout, j'ai été inconsciente. Tout cela est en grande partie de ma faute. Je ne sais pas quoi faire et pour le coup, je suppose avoir juste besoin que l'on m'écoute ...
Je pense qu'il serait opportun de consulter un psy pour analyser cette situation traumatisante pour toi. Afin de pouvoir aussi à nouveau envisager qq chose avec d'autres hommes à l'avenir.😉il te faudra un partenaire plus cool plus compréhensif et patient .et lui dire que tu as besoin de temps
 
L
La zinzin
Anonyme
Bonjour à tous !
Je suis nouvelle sur ce forum, et n'y ai encore jamais rien posté, ni lu ... Je crois avoir besoin d'aide, je n'en peux plus.
Ce message risque d'être un peu long, désolée pour ceux qui s'aventurent à le lire jusqu'à la fin. Il risque d'être dur à lire pour certains, alors ne le lisez pas si vous ne vous en sentez pas capable, s'il vous plaît ... je ne voudrais pas faire du mal à qui que ce soit.

Dernièrement, j'ai eu mon premier rendez-vous... Histoire que vous soyez plongés dans le bain immédiatement, j'ai 18 ans, lui en avait 28. Dans l'absolu, cela ne me dérangeait pas, et lui non plus. Jusque là, je n'avais jamais été en couple (et a fortiori, je n'avais jamais eu le moindre contact physique avec le sexe opposé).
petit spoil : à la fin de ce date, j'ai fini en larmes et je meurs de peur au moindre effleurement, au moindre regard de la part d'un homme

Notre rendez-vous était un lundi soir vers 20h. Nous nous prenons une bière, nous marchons un peu et nous nous posons finalement dans un parc. L'endroit est assez peu fréquenté et je me sens un peu mal à l'aise, mais nous y restons bien une bonne heure et discutons.
Puis, sans que je ne vois rien venir, il m'embrasse. Je me tétanise, littéralement. Il continue longuement puis, me lâche un instant et revient à l'assaut. J'ai juste le temps de lui murmurer que c'était mon premier baiser qu'il s'arrête, gêné.
Nous discutons un peu, mais je ne peux pas m'empêcher de me sentir embarrassée. Il me parle alors en anglais (il est étranger), me sort un long discours dont je ne comprend pas grand chose, mis à part que cela pourrait être une bonne expérience pour moi " to have sex ", comme il le dit. Je lui explique que cela reste très important pour moi et qu'à moins d'être dans une relation sérieuse et avec un homme en qui j'ai confiance, je ne souhaite pas le faire.
Il me dit qu'il serait temps de rentrer, j'acquiesce. Mais, nous finissons par nous asseoir sur un banc dans un endroit isolé du parc, un peu plus loin pour " discuter davantage " me dit-il.
La discussion ne dure à peine 30 secondes avant qu'il ne m'embrasse à nouveau. Je le repousse une fois, assez brusquement, et me lève sans réfléchir, lui disant que je rentre. Il m'attrape doucement par le bras, s'excuse et me fait m'asseoir. Je ne peux m'empêcher de me sentir mal.
Puis, il me prend gentiment dans ses bras, je ne refuse pas son étreinte. Lorsqu'il m'embrasse dans le cou et glisse ses mains dans mes sous-vêtements, je reste muette et figée. J'essaie de m'extirper mais je n'ose pas. Je ne me souviens plus du temps s'étant écoulé mais cela m'a paru si long. Puis, il me saisit par la main et je finis par sentir son entre-jambe. J'ignore pourquoi, mais à ce moment là, je lui dis non, je lui dis d'arrêter. Pourtant, il ne semble pas m'entendre et continue. Je n'ai plus de voix, je n'ai plus de force. Il continue, bien décidé. Je fond en larmes et c'est à ce moment qu'il s'arrête. (Je ne tiens pas à développer davantage tout ce qui s'est passé, en réalité, je ne le peux pas... j'ai bien trop honte... mais encore, tout est assez flou )
Il sèche mes larmes, me dit que je suis trop jeune, que c'est dur de se retenir et d'autres choses dont je ne me souviens pas et il finit par me demander si je veux aller à son appart'. Je refuse juste d'un signe de tête, sans oser le regarder.
Nous nous levons et partons. Ce qui est drôle, c'est que la soirée se termine ainsi. Nous nous faisons la bise puis, il s'en va jusqu'à son arrêt de bus et moi, jusqu'au mien plus loin.
Lorsque je suis rentrée à mon appartement, je me suis mise à vomir, j'ai pleuré une heure sous la douche et je suis partie finalement me coucher. Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit.

Et aujourd'hui, je me retrouve seule à réfléchir sur ce qui s'est passé, sans que je ne puisse me retenir de pleurer à nouveau.
Lui, ne m'a pas envoyé de message depuis. Je n'ai aucune nouvelle et dans un sens, je suis soulagée ; je ne veux plus jamais le revoir.
Mais, maintenant, je me retrouve avec une peur monstre d'avoir une quelconque proximité avec qui que ce soit.
Le peu de contacts que j'ai avec des hommes m'angoisse, croiser un regard suffit à me tétaniser, effleurer un homme suffit à me faire fondre en larmes, penser à tout cela me rend nauséeuse. Depuis, j'enchaîne les crises de panique à l'appartement, à la fac', dans le métro, dans les supermarchés... et j'ai commencé tout juste à en prendre conscience il y a quatre jours, lorsque les secours ont été appelé à cause de ma crise de panique (étant asthmatique également, elles finissent par dégénérer) à la fac'.

Je n'ai jamais rien dit à propos de tout cela à mon entourage, je ne m'en sens pas capable et surtout, j'imagine que j'ai tout simplement honte. Je me sens sale et bête, après tout, j'ai été inconsciente. Tout cela est en grande partie de ma faute. Je ne sais pas quoi faire et pour le coup, je suppose avoir juste besoin que l'on m'écoute ...
Je suis une femme, et crois-moi, tu as eu de la chance, car tu aurais pu être victime d'un viol.
Ta faute, c'est la naîveté de ta jeunesse, et ton inconscience, ton manque de prudence et de méfiance. Et tu le reconnais, ce qui est bien.
Tu avais confiance en cet homme, car il était plus âgé que toi. Mais tu es tombée sur un gros dégueulasse, car il s'agit de sa part d'un abus de faiblesse.
Je suppose que tu l'as rencontré sur internet.
Il ne me semble pas bien nécessaire d'en parler à tes amies ou ta famille, car sur ce coup là, sans vouloir te blesser, oui tu as été "bête". On ne va pas dans un endroit isolé avec un homme que l'on ne connait pas ! désolée si je te blesse.

Papa me disait toujours : "Attention, car derrière un homme, il y a toujours un cochon qui sommeille"- Ce qui est exact, quand une femme leur plait, ils tentent le coup pour avoir un rapport. Il faut savoir prendre ses distances pour les "refroidir".

D'autre part, l'amitié entre homme et femme n'existe pas. Il y a toujours un moment où ça dérape.

J'ai travaillé pendant plusieurs années à mon compte, j'intervenais au domicile des personnes, souvent chez des hommes seuls. Pour du repassage et faire de la cuisine. Ils savaient que j'étais mariée, et n'ont pas hésité à me faire des avances. Mais avec moi, ils se sont pris un "gros rateau".

petits conseils :

quand tu as un rdv galant, préviens une copine, mets ton portable en mode silence et tes cles dans tes poches (pas dans ton sac)

mets un tampax (même si tu n'as pas tes règles) : c'est radical

si il t'oblige à faire une fellation, tu commences avec les mains, tout doucement, et ensuite tu lui chopes les testicules en les tordant très très fort, comme quand on essore une serpillère. Le mec a tellement mal, tu as le temps de te barrer en courant

et ne vas jamais prendre un verre chez un homme avec qui tu n'as pas envie d'avoir un rapport ; car dans son esprit, si tu viens chez lui, c'est que tu ok.

Voilà, sois prudente
 
L
Lazinzin
Anonyme
Heureusement ,La zinzin , nous ne sommes pas tous des violeurs !!!!!!!!!
Non mais je suis tombée sur des mecs pas correct. Très entreprenant, très limite.
Et des types correct aussi
Mais il faut se méfier.
C'est ce message que je voulais faire passer a cette petite de 18 ans. Se méfier et se sécuriser un max quand on a un date
 
GRANIT
Enragé
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Demander à ses parents quelles sont les précautions à prendre , c'est plus compliqué que de généraliser ???
 
O
Oui-oui
Anonyme
Bonjour à tous !
Je suis nouvelle sur ce forum, et n'y ai encore jamais rien posté, ni lu ... Je crois avoir besoin d'aide, je n'en peux plus.
Ce message risque d'être un peu long, désolée pour ceux qui s'aventurent à le lire jusqu'à la fin. Il risque d'être dur à lire pour certains, alors ne le lisez pas si vous ne vous en sentez pas capable, s'il vous plaît ... je ne voudrais pas faire du mal à qui que ce soit.

Dernièrement, j'ai eu mon premier rendez-vous... Histoire que vous soyez plongés dans le bain immédiatement, j'ai 18 ans, lui en avait 28. Dans l'absolu, cela ne me dérangeait pas, et lui non plus. Jusque là, je n'avais jamais été en couple (et a fortiori, je n'avais jamais eu le moindre contact physique avec le sexe opposé).
petit spoil : à la fin de ce date, j'ai fini en larmes et je meurs de peur au moindre effleurement, au moindre regard de la part d'un homme

Notre rendez-vous était un lundi soir vers 20h. Nous nous prenons une bière, nous marchons un peu et nous nous posons finalement dans un parc. L'endroit est assez peu fréquenté et je me sens un peu mal à l'aise, mais nous y restons bien une bonne heure et discutons.
Puis, sans que je ne vois rien venir, il m'embrasse. Je me tétanise, littéralement. Il continue longuement puis, me lâche un instant et revient à l'assaut. J'ai juste le temps de lui murmurer que c'était mon premier baiser qu'il s'arrête, gêné.
Nous discutons un peu, mais je ne peux pas m'empêcher de me sentir embarrassée. Il me parle alors en anglais (il est étranger), me sort un long discours dont je ne comprend pas grand chose, mis à part que cela pourrait être une bonne expérience pour moi " to have sex ", comme il le dit. Je lui explique que cela reste très important pour moi et qu'à moins d'être dans une relation sérieuse et avec un homme en qui j'ai confiance, je ne souhaite pas le faire.
Il me dit qu'il serait temps de rentrer, j'acquiesce. Mais, nous finissons par nous asseoir sur un banc dans un endroit isolé du parc, un peu plus loin pour " discuter davantage " me dit-il.
La discussion ne dure à peine 30 secondes avant qu'il ne m'embrasse à nouveau. Je le repousse une fois, assez brusquement, et me lève sans réfléchir, lui disant que je rentre. Il m'attrape doucement par le bras, s'excuse et me fait m'asseoir. Je ne peux m'empêcher de me sentir mal.
Puis, il me prend gentiment dans ses bras, je ne refuse pas son étreinte. Lorsqu'il m'embrasse dans le cou et glisse ses mains dans mes sous-vêtements, je reste muette et figée. J'essaie de m'extirper mais je n'ose pas. Je ne me souviens plus du temps s'étant écoulé mais cela m'a paru si long. Puis, il me saisit par la main et je finis par sentir son entre-jambe. J'ignore pourquoi, mais à ce moment là, je lui dis non, je lui dis d'arrêter. Pourtant, il ne semble pas m'entendre et continue. Je n'ai plus de voix, je n'ai plus de force. Il continue, bien décidé. Je fond en larmes et c'est à ce moment qu'il s'arrête. (Je ne tiens pas à développer davantage tout ce qui s'est passé, en réalité, je ne le peux pas... j'ai bien trop honte... mais encore, tout est assez flou )
Il sèche mes larmes, me dit que je suis trop jeune, que c'est dur de se retenir et d'autres choses dont je ne me souviens pas et il finit par me demander si je veux aller à son appart'. Je refuse juste d'un signe de tête, sans oser le regarder.
Nous nous levons et partons. Ce qui est drôle, c'est que la soirée se termine ainsi. Nous nous faisons la bise puis, il s'en va jusqu'à son arrêt de bus et moi, jusqu'au mien plus loin.
Lorsque je suis rentrée à mon appartement, je me suis mise à vomir, j'ai pleuré une heure sous la douche et je suis partie finalement me coucher. Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit.

Et aujourd'hui, je me retrouve seule à réfléchir sur ce qui s'est passé, sans que je ne puisse me retenir de pleurer à nouveau.
Lui, ne m'a pas envoyé de message depuis. Je n'ai aucune nouvelle et dans un sens, je suis soulagée ; je ne veux plus jamais le revoir.
Mais, maintenant, je me retrouve avec une peur monstre d'avoir une quelconque proximité avec qui que ce soit.
Le peu de contacts que j'ai avec des hommes m'angoisse, croiser un regard suffit à me tétaniser, effleurer un homme suffit à me faire fondre en larmes, penser à tout cela me rend nauséeuse. Depuis, j'enchaîne les crises de panique à l'appartement, à la fac', dans le métro, dans les supermarchés... et j'ai commencé tout juste à en prendre conscience il y a quatre jours, lorsque les secours ont été appelé à cause de ma crise de panique (étant asthmatique également, elles finissent par dégénérer) à la fac'.

Je n'ai jamais rien dit à propos de tout cela à mon entourage, je ne m'en sens pas capable et surtout, j'imagine que j'ai tout simplement honte. Je me sens sale et bête, après tout, j'ai été inconsciente. Tout cela est en grande partie de ma faute. Je ne sais pas quoi faire et pour le coup, je suppose avoir juste besoin que l'on m'écoute ...
Coucou ! Alors déja ce n'est pas du tout ta faute mais alors PAS DU TOUT. C'est de la sienne, déjà de la différence d'age, il devait se douter que tu n'avait pas eu d'expériences il n'a juste pas fait d'efforts. Ne lui parle plus et courage !
 
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