Chapitre deux du livre...

  • Auteur de la discussion Luna Lovegood
  • Date de début
L
Luna Lovegood
Anonyme
J'avais déjà posté le chapitre un alors voici le 2 ;)



Chapitre 2 :
Ginny Weasley
-Salut, je m’appelle Ginevra, mais tu peux m’appeler Ginny, si tu veux.
Sa mère partit et Ginny ajouta :
-Je n’aime pas qu’on m’appelle Ginevra, ajouta-t-elle. C’est… C’est…
-Bizarre et démodé ?
-Exactement !
Ginny avait son âge, mais aussi celui de Luna, se dit-elle. Elle eut soudain une pensée : et si elle savait…
-Ce que veut dire Moldu ? Euh…
-Tu ne sais pas ?
-Non… Pourquoi ?
-Mon amie Luna Lovegood l’a prononcé il y a cinq jours. Depuis, elle ne me parle plus.
-Oh, ma pauvre, fit Ginny, compatissante.
Elles jouèrent à Colin Maillard, à cache-cache, et…
- Le feu du dragon ! s’écria Ginny. C’est simple, il faut se lancer des foulards, mais c’est du feu. Et le but c’est de toujours le rattraper avec les mains car elles sont protégées par des gants magiques… »
Océane monta dans sa chambre et prit un foulard orange pour rappeler la couleur du feu ainsi que deux paires de gants. Tom voulait jouer aussi, les filles durent donc adapter les règles :
« Donc, toi, Tom, tu peux prendre avec les mains et les jambes…, commença Ginny.
-Et la tête-euh !
-Si tu veux… fit Océane.
-Et tu as trois vies, tu peux laisser tomber le « feu » trois fois. Ok ? ajouta-t-elle en se tournant vers lui.
-Oki ! cria Tom.
-Par contre, s’il te plaît, ne crie pas…
-Oki ! répéta-t-il en murmurant.
Il revint paré de longues chaussettes, du bonnet violet d’Océane qui lui tombait un peu sur les yeux et de gants.
Elles jouèrent pendant une demi-heure environ à divers jeux, puis Ginny proposa une histoire où il était question de sorciers et de magie.
« J’ai tout dans mon sac, dit-elle en sortant un livre d’un sac bleu en jeans.
Alors voilà, ça s’appelle la légende des trois frères.
-Jamais entendu parler.
-Il était une fois trois frères qui voyageaient au crépuscule, le long d’une route tortueuse et solitaire. Après avoir longtemps cheminé, ils atteignirent une rivière trop profonde pour la traverser à gué…
-Dis c’est quoi gai ? demanda Tom dans un murmure.
-Gué ? C’est un endroit où on peut traverser une rivière à pied, sur un animal ou en voiture sur le fond, sans être emporté par l’eau.
-Continue !
-…Et trop dangereuse pour la franchir à la nage. Les trois frères, cependant, connaissaient bien l’art de la magie. Aussi, D’un simple mouvement de baguette, ils firent apparaître un pont qui enjambait les eaux redoutables de la rivière. Ils étaient arrivés au milieu du pont lorsqu’une silhouette encapuchonnée se dressa devant eux en leur interdisant le passage.
C’était la mort et elle leur parla…

-La mort elle parle ? demanda Tom, qui murmurait toujours.
-C’est un conte, Tom. Continue, Ginny !
-C’est un conte de fées, il n’y a pas tout qui est vrai !
-Oki, dit Tom, toujours en murmurant.
-…Elle était furieuse d’avoir été privée de trois victimes car, d’habitude, les voyageurs se noyaient dans la rivière. Mais elle était rusée. Elle fit semblant de féliciter les trois frères pour leurs talents de magiciens et leur annonça que chacun d’eux avait droit à une récompense pour s’être montré si habile à lui échapper.
Elle leva la tête de son livre, qu’elle referma en coinçant un doigt dedans.
-Vous choisiriez quoi ?
-Un train magique ! Comme celui-là mais qui fait « Tchou Tchou » et qui roule tout seul… dit-il.
-Des pouvoirs magiques ! Je pourrais dire : Viens, "L'épée Légendaire et l'Elfe malin" ! Et le livre viendrait tout seul !
-On t’a déjà dit que tu étais paresseuse ? Demanda Ginny en riant.
-Euh… Une, deux, trois, quatre…Fit-elle en comptant sur ses doigts. C’est ça, quatre… Millions de fois !
Les nouvelles amies entrèrent dans un fou rire quasiment inexpliqué. Seule la petite voix de Tom put le troubler :
-Encore l’histoire ?
Ginny arrêta avec peine de rire et rouvrit le livre aux pages entre lesquelles elle avait mis un doigt.
-Le plus âgé des frères, qui aimait les combats, lui demanda une baguette magique plus puissante que toutes les autres, une baguette qui garantirait toujours la victoire à son propriétaire, dans tous les duels qu’il livrerait, une baguette digne d’un sorcier qui avait vaincu la Mort ! La Mort traversa alors le pont et s’approcha d’un sureau, sur la berge de la rivière. Elle en fabriqua une baguette avec l’une des branches et en fit don à l’aîné. Mmmh… J’aurais demandé un moyen de lire l’avenir, fit-elle pensivement en s’interrompant.
-Le deuxième frère, qui était un homme arrogant, décida d’humilier la Mort un peu plus et demanda qu’elle lui donne le pouvoir de rappeler les morts à la vie. La Mort ramassa alors une pierre sur la rive et la donna au deuxième frère en lui disant que cette pierre aurait le pouvoir de ressusciter les morts.
Elle demanda ensuite au plus jeune des trois frères ce qu’il désirait. C’était le plus jeune mais aussi le plus humble et le plus sage des trois, et la Mort ne lui inspirait pas confiance. Aussi demanda-t-il quelque chose qui lui permettrait de quitter cet endroit sans qu’elle puisse le suivre. À contrecœur, la Mort lui tendit sa propre Cape d’Invisibilité.
Puis elle s’écarta du chemin et autorisa les trois frères à poursuivre leur chemin, ce qu’ils firent, s’émerveillant de l’aventure qu’ils venaient de vivre et admirant les présents que la Mort leur avait offerts.
Au bout d’un certain temps, les trois frères se séparèrent, chacun se dirigeant vers sa propre destination.
L’aîné continua de voyager pendant plus d’une semaine et arriva dans un lointain village. Il venait y chercher un sorcier avec lequel il avait eu une querelle. À présent, bien sûr, grâce à la Baguette de Sureau, il ne pouvait manquer de remporter le duel qui s’ensuivit. Laissant son ennemi mort sur le sol, l’aîné se rendit dans une auberge où il se vanta haut et fort de posséder la puissante baguette qu’il avait arrachée à la Mort en personne, une baguette qui le rendait invincible, affirmait-il.
Cette même nuit, un autre sorcier s’approcha silencieusement du frère ainé qui dormait dans son lit, abruti par le vin. Le voleur s’empara de la baguette et, pour faire bonne mesure, trancha la gorge du frère aîné.
Ainsi la Mort prit-elle le premier des trois frères.
Pendant ce temps, le deuxième frère rentra chez lui où il vivait seul. Là, il sortit la pierre qui avait le pouvoir de ramener les morts et la tourna trois fois dans sa main. À son grand étonnement et pour sa plus grande joie, la silhouette de la jeune fille qu’il avait un jour espéré épouser, avant qu’elle ne meure prématurément, apparut aussitôt devant ses yeux.
Mais elle restait triste et froide, séparée de lui comme par un voile. Bien qu’elle fût revenue parmi les vivants, elle n’appartenait pas à leur monde et souffrait de ce retour. Alors, le deuxième frère, rendu fou par un désir sans espoir, finit par se tuer pour pouvoir enfin la rejoindre véritablement.
Ainsi la Mort prit-elle le deuxième frère.
Pendant de nombreuses années, elle chercha le troisième frère et ne put jamais le retrouver. Ce fut seulement lorsqu’il eut atteint un grand âge que le plus jeune des trois frères enleva sa Cape d’Invisibilité et la donna à son fils. Puis il accueillit la Mort comme une vieille amie qu’il suivit avec joie et, tels des égaux, ils quittèrent ensemble cette vie.

-C’est fini, ajouta-t-elle en fermant le livre.
Tom était endormi depuis le passage de la Pierre de Résurrection et Ginny se proposa d’aller le porter dans son lit. Elle regarda son amie monter avec son frère dans les bras puis s’assit en tailleur.
Ginny revint. Elle était très silencieuse et Océane fut surprise lorsqu’elle arriva derrière elle.
-Tom dort à poings fermés, fit-elle.
-Tu as des frères et sœurs ?
-Oui.
-Combien ?
-Six.
-Six ?! Oh mon dieu !
-Ben oui… Mais ça va encore. Les pires sont Fred et Georges, des jumeaux. Mais à la maison ils restent dans leur chambre et ils font… Du bruit. Sinon il y a Charlie et Bill, Percy qui fait ses études, Ron qui fait aussi ses études… Il a un an de plus que moi, Ron. Il y a aussi ma mère qui prépare de bons plats, et mon père qui travaille…
Elle rougit et s’interrompit.
-Et toi ?
-Ben, il y a Tom, qui va entrer à l’école, mon père, qui travaille comme masseur, ma mère, qui travaille comme restauratrice à mi-temps à Londres et qui partage son restaurant avec une amie à elle. Et voilà.
-Alors, si on jouait à…
Mais Ginny fut interrompue par Élise Warren qui ouvrit la porte à la volée :
-La fête va commencer… Où est Tom ?
-Il dort, maman.
-Euh… Comment tu t’appelles ? Demanda-t-elle à Ginny sur laquelle elle reporta soudain son attention.
-Ginny Weasley, madame.
-Oh, tu fais partie de la famille Weasley ? Bon, les filles, il y a le marché ambulant, cette année. Voici…
Elle fouilla dans sa besace en cuir noir et en sortit quatre billets et des pièces qu’elle fourra dans les mains de Ginny et de sa fille. Elle sortit aussi une petite feuille de papier sur laquelle elle griffonna un mot.
-…Pour vous.
Elle sortit un cinquième billet et quatre autres pièces.
-Et Luna, ajouta-t-elle.
-Merci !
-Oh, Ginevra, ta mère m’a demandé de lui donner…
Elle désigna d’un coup de menton le sac bleu de Ginny qui le lui tendit après avoir rangé Les contes de Beedle le Barde à l’intérieur.
Puis elle sortit en coup de vent. Un peu de neige ornait le paillasson de la maison, apportée par le vent.
-Elle t’a donné combien ?
-Euh…16 £ et toi ?
-33 £ ! Et il y a un mot… Profite pour une fois.
- Pourquoi elle dit ça ?
-Les Weasley n’ont jamais eu… Beaucoup de… D’argent…, fit-elle le teint rougissant sous ses innombrables taches de rousseur. Donc on prend le nécessaire et un peu plus si on a assez…
-Oh… Je reviens, je vais juste chercher…
Océane alla dans sa chambre, et prit son sac en jean, celui à plusieurs poches, avec la bandoulière, et sa tirelire. Elle prit un billet de 10 £ dedans, et le mit dans son sac à côté de ce que sa mère lui avait donné dans son petit porte-monnaie. Elle prit aussi un paquet de marshmallows à partager : chaque année, ils faisaient un feu sur la place du village. Un tube de baume à lèvres ne sera jamais de trop, et le petit téléphone à touches… On n’était jamais trop prudent. Elle dévala les escaliers et se rendit compte que Ginny n’avait pas de poches à sa veste. Elle remonta :
-J’en ai pour deux minutes !
Elle sortit du tiroir sous son lit un autre sac, un peu plus petit et de couleur rouge. Elle prit dans son propre sac le billet de dix livres et le mit dans la poche intérieure du sac en cuir. Puis, elle redescendit les escaliers et le tendit à Ginny, qui avait déjà mis ses bottes et passait son écharpe autour de son cou. Lorsque sa tête émergea dans le col de sa veste polaire, elle mit son argent dans la poche intérieure où se trouvait déjà le billet. Mais, trop occupée à regarder les détails de la broderie sur le cuir couleur sang, elle ne remarqua le remarqua pas. Les filles enfoncèrent leurs bonnets respectifs -Jaune pour Ginny, violet pour sa nouvelle amie- sur leurs têtes, en cachant bien leurs oreilles, et sortirent dans le blizzard.
Leurs longs manteaux furent vite couverts de neige, et Océane regretta de ne pas avoir pris de parapluie. Elles tournèrent à gauche après deux minutes de marche et Océane dit :
-J’aimerais qu’il ne neige plus !!!
Les flocons se firent plus légers, plus petits, jusqu’à disparaître, cinq minutes après qu’Océane eut souhaité qu’il ne neige plus.
Ginny la regarda avec surprise.
-Ça veut dire quoi ? Demanda Océane.
-C’est de la chance, sans doute…, dit-elle en haussant les épaules.
Et donc, qu’allaient-elles acheter au marché ? l’année d’avant, les marchands et leurs roulottes-stands étaient restés bloqués par la neige. Ils étaient partis la nuit même du jour où ils étaient arrivés, et la neige avait fondu en trois heures le matin suivant, ce qui avait bien fait rire les gens du village.
Elle fut sortie de ses pensées par Ginny qui lui tirait la manche.
-Océane, regarde !
Elle leva la tête et vit une scène étrange, aussi familière qu’inconnue, car chaque année la décoration changeait.
Au-dessus de personnes agglutinées en plusieurs groupes étaient suspendus des lampions bleus, violets et indigo, tandis que sous les cantines étaient suspendus des lampions aux couleurs chaudes. Elle vit sa mère en dessous d’un lampion rouge, en grande conversation avec Mrs Weasley. Luna était assise seule sur un banc et son père était accoudé au bar. Il discutait avec…
-Amos Diggori !
-Ben quoi, Amos Diggori ?
La conversation ! Tout se mit en marche doucement dans la tête d’Océane. Le soir, la fenêtre, la magie…
-Un soir, j’ai entendu par la fenêtre ouverte une discussion entre Mr et Mrs Diggori… Ils parlaient d’un bureau « pluvieux », de sorts de premier cycle ou de quelque chose comme ça… D’un département des créatures magiques et d’un ministre pas content… Ensuite sa femme lui dit qu’il doit se reposer et un truc à propos d’une potion de sommeil… Tu en penses quoi ?
Océane ne pouvait se tromper : une expression à mi-chemin entre la gêne et l’inquiétude était passée sur le visage encadré de cheveux roux qui la fixait.
Ginny parla enfin :
-Et… Tu étais sûre d’être réveillée ?
-Oui… Tiens, regarde…
Elle enleva précautionneusement son gant droit et montra à sa nouvelle amie. Une entaille moyennement profonde lui barrait l’index. Ginny fit une grimace en voyant son doigt.
-Je me suis fait ça en fermant la fenêtre…
-Ok, fit-elle. Viens ici.
Elle la tira dans un endroit où personne n’était – ce n’était pas si difficile étant donné que presque tout le monde était à la fête – et la regarda dans les yeux :
-Un Moldu est une personne sans pouvoirs magiques.
Océane remarqua qu’elle avait les mêmes yeux que sa mère, couleur marron. Mais elle ne comprenait pas jusqu’à ce que Ginny continue :
-Il y a des sorciers, ici, à Loutry Ste Chaspoule. Beaucoup. Les Diggori en font partie. Tu as déjà vu leur fils Cédric à l’école ?
- Il y a quelques années, oui, mais après plus… Je l’y ai vu pour la dernière fois il y a quatre ans, je crois…
Océane rougit en parlant de Cédric.
-Et après, Amos t’a dit quelque chose à son sujet ?
-Qu’il était à un collège…
-Mais lequel ?
-Je ne sais pas. Il ne l’a pas dit.
-Et tu l’as vu - Cédric, pas Amos - dernièrement ?
-Oui, au commencement des vacances d’été, l’an dernier, et l’année d’avant, et…
-Et les autres vacances ? la coupa Ginny.
-Euh… Non.
-Il est à une école de sorciers.
-Où ?
-Vers Londres.
-Ah… Et toi, comment tu sais ça ?
-Je suis une sorcière.
-Mais tes parents aussi ?
-Oui.
-Ils peuvent faire apparaître de l’argent, alors !
-Non, à cause de la loi de Gamp sur la métamorphose élémentaire désignent ce qui ne peut être créé par la magie. Il existe cinq exceptions à la loi de Gamp, la nourriture, l’amour, l’argent, la vie, et… Je ne retiens jamais la dernière. Ah, oui, les baguettes magiques. Le pouvoir, quoi.
-Ah… Mais Luna est aussi une sorcière, du coup ?
-Oui.
-Et moi ?
-Il faudra voir… Mais ne dis rien de ce que je t’ai dit sinon j’appelle ma maman et elle te jette un sort.
Océane n’arrivait pas à deviner si Ginny mentait ou pas sur ce point, mais elle se promit de ne pas dire ce qu’elle lui défendrait de dire, au cas où…
-Regarde ce que je sais faire, poursuivit Ginny.
Elle tint son sac à bout de bras et lui fit une caresse. Le sac s’ouvrit et prit son envol. Il passa assez près d’Océane qui dût se baisser. Puis il prit la direction de l’église.
-Reviens ! lui cria Ginny.
Le sac vint docilement se poser sur son bras, et se referma.
-Wouah !
- Et Ron fait ses études en magie…
-Toi pas ?
-J’irai à Poudlard l’année de mon dixième anniversaire…
-L’année prochaine, quoi… Trop de bol… Tu me ramèneras des trucs de là-bas ?
-Oui, et même ma baguette magique si j’ai le droit. Mais il faut d’abord les acheter…
-Trop cool ! s’extasia Océane.
-Je crois que nos parents nous attendent et ce serait dommage de ne pas profiter du marché, fit Ginny.
-C’est vrai.
Elles revinrent vers le marché ambulant. Maintenant que la nuit était tombée, le marché devenait comme hypnotisant, presque irréel.
Les deux amies se précipitèrent vers Luna, qui dansait maintenant en agitant les bras. Leurs souffles faisaient des petits nuages blancs devant leurs visages. Certains parents chantaient I’ve been thinking about you sur la musique et entamaient le deuxième couplet dans un nuage blanc :

Suddenly we're strangers
I watch you walking away
She was my one temptation
Though I did not want her to stay

-Ils semblent bien s’amuser, remarqua Ginny en regardant Éric tournoyer.
Xenophilius s’avança :
-Une photo ?
-Pourquoi pas ?
Xenophilius sortit son appareil et prit la photo. Elle sortit en trois exemplaires.
-Je l’ai un peu bricolé, dit-il.
Il tourna l’appareil et désigna une molette ou il était marqué « exemplaires ». La flèche était pointée sur le chiffre trois. Les filles prirent leurs exemplaires respectifs et Océane mit sa photo dans sa poche.
Océane fouilla dans son sac et tendit 14 £ à Luna.
-De la part de ma famille pour s’acheter quelque chose au marché.
-Oh, merci, répondit Luna en prenant l’argent dans son unique gant qui couvrait sa main droite.
-Pourquoi tu n’as qu’un gant ? lui demanda Ginny.
Océane savait la réponse avant que Luna ne lui réponde :
-Ce sont les Nargols qui n’ont pris celui-ci, fit-elle en désignant sa main gauche d’un doigt recouvert de tissu bleuté. Ils m’ont pris beaucoup d’autres choses, mais mon gant c’est assez embêtant…
Ginny s’éloigna en direction de ses parents. Son père était grand et avait le crâne dégarni tandis que Molly Weasley était petite et replète.
-Je sais ce que veut dire Moldu,
-Ah ? fit Luna. Ouf, alors !
-Je viens de l’apprendre.
-Par qui ? demanda Luna avec des yeux ronds, en temps normal déjà exorbités.
-Ginny.
L’intéressée parlait maintenant avec la mère de Luna, toujours avec son teint clair et ses yeux étincelants.
-Quoi ? s’exclama Luna.
-Oui. On va au marché ?
-Euh, fit Luna un peu désorientée par ce brusque changement de sujet. Oui, d’accord. Je dis juste à Maman que…
Elle n’acheva pas sa phrase et fila en direction du lampion orangé sous lequel se trouvaient Ginny et Pandora.
Ginny rejoint bien vite le duo et elles marchèrent vers le marché.
Océane faisait le tri dans sa tête pendant qu’elles marchaient.
Il y a des sorciers, des « Moldus », des baguettes magiques et des écoles de magie, ainsi que des magasins pour chaudrons et plumes.
Elle devait avoir le regard un peu vague puisque Ginny lui demanda :
-Tu penses à quoi ?
-Hein ? Fit-elle. Ah, à la rentrée…
-Ok, répondit-elle.
C’était un mensonge et, apparemment, Ginny Weasley savait lire sur les gens. Cependant, elle n’ajouta rien.
 
D
Dodo le dino
Anonyme
ya plein de fans d'Harry Potter ici 😅😂
+un avec moi 😂
 
L
Luna Lovegood
Anonyme
Merciii... Je verrai... Je suis sur Wattpad aussi... Sous le nom de Nora, avec le surnom Noravenclaw... Le trois, je le fignole et je l'envoie ;)
IMPORTANT: TOUT CE QUI EST MARQUE ICI M'APPARTIENT, ET CE N'EST PAS LA VERSION FINALE;)
"Merci de votre compréhension" XD
 

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