Je ne me sens pas bien, confus dans mon esprit et ma sexualité

  • Auteur de la discussion Nao
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jsp genre je suis pas la personne qui brise, je suis plutot celle trop gentille dont on abuse.
mais la javais envire de la voir souffrir comme j'ai souffert. je voulais quelle comprenne
mais jsp cetait pas moi jai l'impression ca me correspond pas
bah je pense que c plus que tu ne connais pas ta VRAI personnalité, peu etre que tu te "calle" trop sur les autres. Comme si tu décalque leur personalité, puis tu dis que c la tienne. Enfait je pense qu'a ce moment là tu etais toi justement
 
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apres ce n'est que mon avis, donc jsp trop enft
 
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Nao_Naoki
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apres ce n'est que mon avis, donc jsp trop enft
jsp. je me connaissais en 6e, mais depuis 3 ans maintenant jsp. c bizarre y a des choses c linverse de moi, des trucs genre pk jy pense enft ?
c bizarrre
 
Saphir
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Hey à tout ceux qui liront ça. J'espère que vous, vous allez bien.

J'avoue je sais pas trop par quoi commencer... (je préfère préciser dès le départ : je suis plus à l'aise avec de la musique, ou des paroles pour décrire ce que je ressens ou vit, donc faut pas s'étonner si je parle avec des paroles de chanson, surtout à la fin.)

Au cas où, je parle de suicide, mutilation, harcèlement, lgbt et amour entre 2 filles. Donc ceux que ça choque ou pour qui c'est sensible, ne vous attardez pas sur moi. C'est pas la peine.

Désolé du pavé, mais je préfère tout expliqué en détails.


Déjà bah je m'appelle Nao même si ce n'est pas mon nom de naissance (pas parce que je suis trans ou non-binaire, pas totalement, c'est encore confus), j'ai 14 ans et demi, j'ai un an d'avance scolairement, je passe donc en seconde.
Par rapport au prénom Nao, c'est le diminutif de Naoki, un prénom mixte (pas français, japonais). Je me sens plus à l'aise avec ce prénom que celui de naissance et avec des pronoms neutres ou masculins. (petite explication je sais pas pourquoi je la met)

Alors autant être cash, ouais ça va pas du tout. Et je viens ici pour avoir des conseils/un petit soutien.


Je vous donne mon histoire et le contexte actuel pour que vous compreniez.
En maternelle, on m'a passé à tabac et étranglé, j'ai été renvoyé de l'établissement pour ça en cours de CP, à l'inverse de ma harceleuse qui a finit l'année. Dans mon autre école, du CE1 au CM2, j'ai aussi été harcelé. En CE1 pour une raison inconnue, en CE2/CM1 pour mon saut de classe (j'ai sauté le CE2), et en CM2 toujours pour mon saut de classe et par les mêmes personnes que l'année précédente.
De la 6e à la 4e, j'ai été dans une Classe à Horaire Aménagée Musique ou Danse (CHAM/D, avec une classe par niveau, moitié danseurs et moitié musicien) dans un collège à 30min de chez moi. Je suis à l'origine, violoniste depuis maintenant 7 ans (j'entame ma 8e année l'année prochaine), j'ai commencé la flûte à bec soprano et du piano en 6e/5e, je ne sais plus trop. J'ai apparemment un don en musique. Manifestement, ça n'a pas plu… Durant la 6e, je me suis lié d'amitié avec deux filles, C. et L. On formait un super trio. Comme beaucoup de période, le reste est assez flou et je fais d'après des "notes", ce qu'on m'a dit et les "souvenirs" qu'il me reste. Fin de 6e, j'ai l'appendicite. En 5e, je me suis disputé vers novembre/décembre, je crois, avec C. Cette dispute à dégénérer. C. m'a harcelé pendant plusieurs mois, elle a réussi à me donner une phobie scolaire mes premières envies suicidaires (ceux pour qui ce sujet est sensible, je vous recommande de stopper votre lecture). Je sais, grâce à ma mère, que le soir même je ne me souvenais plus des insultes que me lançait C. Cette situation, où j'étais harcelé par la fille qui se disait ma BFF et l'autre, le disant aussi, la laissant faire sans rien dire et riant avec, elle a duré de décembre à en gros, mai je crois mais même ça je sais plus. A partir de mai, la situation a été rendue publique auprès des profs et donc commencé a être réglée.
Il faut savoir que je n'ai jamais de mon propre chef qualifié ces situations de situation de harcèlement, ça a toujours été la psychologue, la directrice (pour la primaire), l'infirmière scolaire ou les profs (au collège).
Avant C., en début de en début de 5e, un clarinettiste de ma classe, T. n'a pas cessé de me faire des remarques sur ma pratique du violon. Pas du tout les mêmes instruments ! Avec le recul, je me rend compte que la personne la plus à même de juger était moi... J'ai perdu progressivement confiance en moi au violon.
Mon prof de violon n'arrangeait pas les choses, mais je vous l'explique après.
J'ai, toujours en 5e, à la fois pendant et après, été harcelé dans un projet en français. Mais je n'ai presque plus de souvenirs. Critiques de mes idées, délégation du travail, me laisser tout gérer, etc... Ce qui m'a créer une surcharge de travail.
En 4e, j'avais donc déjà pensé au suicide. J'ai commencé à réfléchir à comment.
Je me suis prise des remarques en étant déjà fragilisé mentalement. J'ai dit aimé un livre lu pour le français et de là, je me prenais des "vade retro satanas", j'étais isolé de la classe, fragile mentalement, mes seules amis, L. et C. (deux autres), étaient en 5e, une classe en dessous. Je n'avais de soutient qu'à la récréation et des fois au conservatoire.
Hors du collège, j'ai changé de prof de violon en 5e. D'après mes parents, c'était certainement un musicien pro qui n'avait pas réussi et s'était reconverti en prof. Pour un compliment ou remarque positive, une dizaine de critiques (en gros). Durant 2 ans, j'ai eu ce prof. J'ai perdu gout au violon en quelques mois, passant de vouloir devenir violoniste pro, à vouloir arrêter le violon.
C'est 2 années m'ont énormément changé.
D'extraverti, je suis devenu introverti (actuellement, fausse extraverti), confiance en moi à me détester, souriant à triste, envie de vivre à envie de mourir, social à asocial. J'étais et je suis toujours brisé.

Sachez que je me suis battu contre moi. J'ai combattu mes idées noires mais le harcèlement, la vie, leurs donnaient de la force mais m'en prenaient, alors j'ai fini par en manquer, et j'ai laissé l'idée s'installer... Pareil pour les façons de le faire, je me suis battu puis j'ai manqué de force, de volonté, d'énergie...
Cette période est assez confuse pour moi, comme beaucoup avant enfaite : peu de souvenirs, des sortes de black-out avec quelques souvenirs mais incomplet (comme un film : sans son mais image, sans images mais son, ou rarement les 2).

Maintenant, j'ai changé de collège pour la 3e, je suis dans un internat militaire réservé au fille (non pas part sexisme mais dû à la volonté du créateur, je n'expliquerais pas plus par protection). En début d'année tout allait bien, 'finn je pensais que tout allait bien. J'ai été dans une amitié toxique qui m'a encore plus détruit mentalement. J'ai rencontré des amies supers ! Grâce à elles, j'ai accepté mes idées noires, lorsque je me suis mutilé la première fois aussi, elles m'ont aidé à arrêter comme je l'ai fait pour elles. Dans ces amis (que vous compreniez) il y a M.1 qui s'est mutilé en début d'année, M.2 qui continu, S. en dépression qui a été en Hospital Psychiatrique (HP), E. qui a aussi été en HP avant S., A. qui est la "maman" du groupe. Ce sont les principales personnes. Avec M.2, on a été toxiques, alors on s'est éloignés, c'est la seule dont je ne parlerais plus après. Toutes ces amies étaient en 4e...

Récemment, alors que mes envies deviennent plus fortes, alors que je veux de plus en plus abandonné, je suis tombé amoureux...

M.1, amoureuse de E., me voit comme sa grande sœur de cœur. Je l'ai toujours vu comme ça moi aussi avant. J'ai dormi chez elle avec S. et E. En gros, c'était tout le weekend, jusqu'au retour au collège (vendredi soir au dimanche soir). S. m'a cramée. Moi qui tentait d'effacer mes sentiments, j'ai du les accepter. Là intervient une 3e M. (M.3), en crush sur la même que moi. Alors que les deux M. savaient, je l'ai aidé à se déclarer. Ca, s'était le mercredi, dernière semaine des 3e (il restait 2-3j après pour les autres niveaux), mercredi, retour de M.1 qui était absente depuis 1 semaine tout pile. M.1 a refusé les avances de M.3. J'étais plutôt content enfaite. Malheureusement, à cause de mes sentiments, M.1 a commencer à s'éloigner de moi. J'ai donc dit le vendredi que ce n'étais plus d'actualité, essayant de m'en convaincre puisque jamais ça ne marcherais. Mais quand le mercredi suivant, les cours s'étant terminés le mardi pour elles, j'ai appris que M.1 était allé voir M.3 pour lui demander si au final elle voulait toujours sortir avec elle et qu'elle a dit oui, j'ai eu mal. Sans comprendre. J'ai réalisé que je n'arriverais pas à me leurrer, S. ma ensuite grillé, encore. Puiss, il y a quelques jours j'étais tellement mal, j'ai appelé M.1 pour lui dire que ça n'allait pas, de m'empêcher de faire une connerie. J'ai finit par lui dire que je l'aimais toujours et que ça aussi ça faisais mal, elle le savait. Elle a fait sembler de penser que c'était fini mais non. En un sens, je l'adore pour ça. La voir en couple, voir 2 autres amies (dont S. et une fille de mon dortoir qui m'a beaucoup aidé, se mutilant et voulant aussi se suicider) e, couple avec 2 filles que je connaissais, en 4e, ça ne fait qu'insister sur moi, et ma situation désespérer (loool).

L'évènement qui m'a fait aller mal, à deux doigts de la TS, c'est déjà tout, et ensuite, le soir où je comptais prendre tout les médicaments de ma chambre, ma mère m'a appelé. E.2 (une 5e cette fois), était morte. Un mail du collège nous l'annonçait et d'après ce que je sais d'une autre E. qui la connaissait, c'était le 26 qu'elle est morte... Où plutôt, qu'elle s'est suicidée...
La culpabilité me ronge depuis... Je le savais que ça n'allait pas, je savais ses mutilations, envies suicidaires, le manque de soutient, les moqueries et les "c'est faux". Mais j'ai rien fait... J'ai fermé les yeux, j'ai été aveugle, j'ai préféré croire aux faux sourires et ça va alors qu'elle allait mal... Je ne sais plus quand est-ce que je l'ai vu pour la dernière fois, je ne lui ai même pas dit au revoir lors du dernier jour de cours... Et tout ça, combiné à moi, ça va pas, ça empire mon état... Elle avait l'âge de a sœur presque... Elle était qu'en 5e m*rde...
Je fais des insomnies et de l'hypersomnie à la fois. Je suis capable de m'endormir à 21h et me lever à 11h parce qu'on m'a réveillé mais aussi de m'endormir à 5h et me réveiller à 7-8-9h max. Je suis fatigué mentalement, physiquement.


Mes parents n'en savent rien, ma famille n'en sais rien. Seul mes amis le savent... Mes parents ne sont pas prêt à l'entendre et j'en ai eu la preuve.


Je ne sais plus quoi faire... Maintenant que je sais ce que sais que d'avoir un proche qui se suicide, je ne peux pas le faire. Alors quoi ? Je suis condamné a rester ici, me battre alors que j'ai plus de volonté ?


Dans les autres complications, j'ai l'impression d'avoir "plusieurs personnalité". Je change totalement de comportement en fonction des gens avec qui je suis, vous allez dire c'est normal, mais je ne change pas comme une personne "normal". Je n'ai pas précisé, mais si vous connaissez le syndrome du sauveur, c'est un aspect de ma personnalité ; je suis hypersensible et HPI, j'ai toujours été en décalage avec les autres, j'ai toujours joué un rôle. Je sais que ma maturité est plus élevé que celle des gens de mon âge alors, avec le temps, le seul moyen que j'ai trouvé pour m'intégré c'est de jouer un rôle : une personne folle et immature.
Devant mes parents et ma famille, j'essaye de montrer une personne mature, heureuse et qui va bien. Devant mes amis, je suis la personne folle, qui est heureuse même si ça va pas, qui aide et souris. Devant des inconnus de mon âge, je serai la personne discrète, folle et qui va très bien. Et etc... Et je suis capable de changer énormément, mes parents l'ont vu quand une amie est venue chez moi. J'étais immature, et ça les a surpris, beaucoup.


Je me déteste, cette incapacité à montrer qui je suis, à protester quand on me critique, à dire que ça ne va pas non, que je veux arrêter le violon mais continuer, que, que... Je n'ose pas m'affirmer, ni moi, ni mes goûts. Je ne sais pas qui je suis, si je devais nommer le livre de ma vie, je le nommerais "lost in the world, lost with me, lost in my mind...". J'en ai marre de me laisser faire... J'ai peur des relations sociales, d'en souffrir, j'ai peur de moi des fois, j'ai peur de la vie, du futur, de l'avenir. Je ne veux plus me poser ces questions... Je veux être bien mais je ne fais rien pour car je n'y arrive pas. J'aimerais savoir dire non quand on me demande si ça va. J'ai peur d'être ou avoir été en dépression mais je veux une explication à mon état mental. Je veux que ça s'arrête...



On me demande souvent quelle est ma définition de l'amour... Voilà la définition que j'ai donné, mot pour mot (copier coller c'est rapide lol)
L'amour... C'est la chais pas combientième fois cette semaine lol. L'amour est pour moi un sentiment destructeur. Capable de guérir d'anciennes blessures mais aussi d'en créer de nouvelles, encore plus douloureuse. C'est un sentiment qui détruit de l'intérieur. Les paroles de Try, de Pink, décrive bien un de ses aspects : "where there is desire, there is gonna be a flame, where there is a flame someone bound to get burn" (là où il y a du bonheur, il y aura une flamme, et là où il y a une flamme, quelqu'un est obligé de se brûler) la suite dit justement que brûler ne veut pas dire mort, et donc il faut essayer encore et encore. D'après mon expérience, certes petite mais quand même utile, c'est ça l'amour : du désire, un sentiment fort plus que l'amitié, qui te brûle tôt ou tard. Je suis la personne brûler, mais je l'ai été dès le départ, celle que j'aime/aimais là été tardivement, une autre amie l'a été peu après avoir été touchée par Cupidon. Malgré tout, avec un peu de chance, ça peut être bien, mais il faut s'en méfier.
En bref, l'amour c'est compliqué et un touuuut petit peu inutile d'après moi.


Récemment, j'ai ouvert ma boite à souvenir et j'ai relu toutes les lettres, j'ai pleuré devant certaines de joie, de tristesse, et d'autres, devant l'hypocrisie de celles qui se sont dites mes meilleures amies et qui m'ont juste détruit comme personne avant.


Je viens ici, je raconte tout, d'en l'espoir de me survivre. Dans l'espoir d'avoir de l'aide.

Je sais que tout ça, c'est rien, qu'il y a pire parce que j'ai des amis, une famille qui m'aime... C'est pour ça que je ne dis rien mais là, je sais pas, ça fait trop. J'ai pas trop de raisons de me plaindre mais c'est comme ça...


Merci pour votre attention, désolé du pavé encore une fois, et je m'excuse pour les fautes.

Désolé de me plaindre pour peu mais on a pas tous la même force mentale...


Nao.

te répondrais plus tard
 
M
Membre supprimé 416
Anonyme
Hey à tout ceux qui liront ça. J'espère que vous, vous allez bien.

J'avoue je sais pas trop par quoi commencer... (je préfère préciser dès le départ : je suis plus à l'aise avec de la musique, ou des paroles pour décrire ce que je ressens ou vit, donc faut pas s'étonner si je parle avec des paroles de chanson, surtout à la fin.)

Au cas où, je parle de suicide, mutilation, harcèlement, lgbt et amour entre 2 filles. Donc ceux que ça choque ou pour qui c'est sensible, ne vous attardez pas sur moi. C'est pas la peine.

Désolé du pavé, mais je préfère tout expliqué en détails.


Déjà bah je m'appelle Nao même si ce n'est pas mon nom de naissance (pas parce que je suis trans ou non-binaire, pas totalement, c'est encore confus), j'ai 14 ans et demi, j'ai un an d'avance scolairement, je passe donc en seconde.
Par rapport au prénom Nao, c'est le diminutif de Naoki, un prénom mixte (pas français, japonais). Je me sens plus à l'aise avec ce prénom que celui de naissance et avec des pronoms neutres ou masculins. (petite explication je sais pas pourquoi je la met)

Alors autant être cash, ouais ça va pas du tout. Et je viens ici pour avoir des conseils/un petit soutien.


Je vous donne mon histoire et le contexte actuel pour que vous compreniez.
En maternelle, on m'a passé à tabac et étranglé, j'ai été renvoyé de l'établissement pour ça en cours de CP, à l'inverse de ma harceleuse qui a finit l'année. Dans mon autre école, du CE1 au CM2, j'ai aussi été harcelé. En CE1 pour une raison inconnue, en CE2/CM1 pour mon saut de classe (j'ai sauté le CE2), et en CM2 toujours pour mon saut de classe et par les mêmes personnes que l'année précédente.
De la 6e à la 4e, j'ai été dans une Classe à Horaire Aménagée Musique ou Danse (CHAM/D, avec une classe par niveau, moitié danseurs et moitié musicien) dans un collège à 30min de chez moi. Je suis à l'origine, violoniste depuis maintenant 7 ans (j'entame ma 8e année l'année prochaine), j'ai commencé la flûte à bec soprano et du piano en 6e/5e, je ne sais plus trop. J'ai apparemment un don en musique. Manifestement, ça n'a pas plu… Durant la 6e, je me suis lié d'amitié avec deux filles, C. et L. On formait un super trio. Comme beaucoup de période, le reste est assez flou et je fais d'après des "notes", ce qu'on m'a dit et les "souvenirs" qu'il me reste. Fin de 6e, j'ai l'appendicite. En 5e, je me suis disputé vers novembre/décembre, je crois, avec C. Cette dispute à dégénérer. C. m'a harcelé pendant plusieurs mois, elle a réussi à me donner une phobie scolaire mes premières envies suicidaires (ceux pour qui ce sujet est sensible, je vous recommande de stopper votre lecture). Je sais, grâce à ma mère, que le soir même je ne me souvenais plus des insultes que me lançait C. Cette situation, où j'étais harcelé par la fille qui se disait ma BFF et l'autre, le disant aussi, la laissant faire sans rien dire et riant avec, elle a duré de décembre à en gros, mai je crois mais même ça je sais plus. A partir de mai, la situation a été rendue publique auprès des profs et donc commencé a être réglée.
Il faut savoir que je n'ai jamais de mon propre chef qualifié ces situations de situation de harcèlement, ça a toujours été la psychologue, la directrice (pour la primaire), l'infirmière scolaire ou les profs (au collège).
Avant C., en début de en début de 5e, un clarinettiste de ma classe, T. n'a pas cessé de me faire des remarques sur ma pratique du violon. Pas du tout les mêmes instruments ! Avec le recul, je me rend compte que la personne la plus à même de juger était moi... J'ai perdu progressivement confiance en moi au violon.
Mon prof de violon n'arrangeait pas les choses, mais je vous l'explique après.
J'ai, toujours en 5e, à la fois pendant et après, été harcelé dans un projet en français. Mais je n'ai presque plus de souvenirs. Critiques de mes idées, délégation du travail, me laisser tout gérer, etc... Ce qui m'a créer une surcharge de travail.
En 4e, j'avais donc déjà pensé au suicide. J'ai commencé à réfléchir à comment.
Je me suis prise des remarques en étant déjà fragilisé mentalement. J'ai dit aimé un livre lu pour le français et de là, je me prenais des "vade retro satanas", j'étais isolé de la classe, fragile mentalement, mes seules amis, L. et C. (deux autres), étaient en 5e, une classe en dessous. Je n'avais de soutient qu'à la récréation et des fois au conservatoire.
Hors du collège, j'ai changé de prof de violon en 5e. D'après mes parents, c'était certainement un musicien pro qui n'avait pas réussi et s'était reconverti en prof. Pour un compliment ou remarque positive, une dizaine de critiques (en gros). Durant 2 ans, j'ai eu ce prof. J'ai perdu gout au violon en quelques mois, passant de vouloir devenir violoniste pro, à vouloir arrêter le violon.
C'est 2 années m'ont énormément changé.
D'extraverti, je suis devenu introverti (actuellement, fausse extraverti), confiance en moi à me détester, souriant à triste, envie de vivre à envie de mourir, social à asocial. J'étais et je suis toujours brisé.

Sachez que je me suis battu contre moi. J'ai combattu mes idées noires mais le harcèlement, la vie, leurs donnaient de la force mais m'en prenaient, alors j'ai fini par en manquer, et j'ai laissé l'idée s'installer... Pareil pour les façons de le faire, je me suis battu puis j'ai manqué de force, de volonté, d'énergie...
Cette période est assez confuse pour moi, comme beaucoup avant enfaite : peu de souvenirs, des sortes de black-out avec quelques souvenirs mais incomplet (comme un film : sans son mais image, sans images mais son, ou rarement les 2).

Maintenant, j'ai changé de collège pour la 3e, je suis dans un internat militaire réservé au fille (non pas part sexisme mais dû à la volonté du créateur, je n'expliquerais pas plus par protection). En début d'année tout allait bien, 'finn je pensais que tout allait bien. J'ai été dans une amitié toxique qui m'a encore plus détruit mentalement. J'ai rencontré des amies supers ! Grâce à elles, j'ai accepté mes idées noires, lorsque je me suis mutilé la première fois aussi, elles m'ont aidé à arrêter comme je l'ai fait pour elles. Dans ces amis (que vous compreniez) il y a M.1 qui s'est mutilé en début d'année, M.2 qui continu, S. en dépression qui a été en Hospital Psychiatrique (HP), E. qui a aussi été en HP avant S., A. qui est la "maman" du groupe. Ce sont les principales personnes. Avec M.2, on a été toxiques, alors on s'est éloignés, c'est la seule dont je ne parlerais plus après. Toutes ces amies étaient en 4e...

Récemment, alors que mes envies deviennent plus fortes, alors que je veux de plus en plus abandonné, je suis tombé amoureux...

M.1, amoureuse de E., me voit comme sa grande sœur de cœur. Je l'ai toujours vu comme ça moi aussi avant. J'ai dormi chez elle avec S. et E. En gros, c'était tout le weekend, jusqu'au retour au collège (vendredi soir au dimanche soir). S. m'a cramée. Moi qui tentait d'effacer mes sentiments, j'ai du les accepter. Là intervient une 3e M. (M.3), en crush sur la même que moi. Alors que les deux M. savaient, je l'ai aidé à se déclarer. Ca, s'était le mercredi, dernière semaine des 3e (il restait 2-3j après pour les autres niveaux), mercredi, retour de M.1 qui était absente depuis 1 semaine tout pile. M.1 a refusé les avances de M.3. J'étais plutôt content enfaite. Malheureusement, à cause de mes sentiments, M.1 a commencer à s'éloigner de moi. J'ai donc dit le vendredi que ce n'étais plus d'actualité, essayant de m'en convaincre puisque jamais ça ne marcherais. Mais quand le mercredi suivant, les cours s'étant terminés le mardi pour elles, j'ai appris que M.1 était allé voir M.3 pour lui demander si au final elle voulait toujours sortir avec elle et qu'elle a dit oui, j'ai eu mal. Sans comprendre. J'ai réalisé que je n'arriverais pas à me leurrer, S. ma ensuite grillé, encore. Puiss, il y a quelques jours j'étais tellement mal, j'ai appelé M.1 pour lui dire que ça n'allait pas, de m'empêcher de faire une connerie. J'ai finit par lui dire que je l'aimais toujours et que ça aussi ça faisais mal, elle le savait. Elle a fait sembler de penser que c'était fini mais non. En un sens, je l'adore pour ça. La voir en couple, voir 2 autres amies (dont S. et une fille de mon dortoir qui m'a beaucoup aidé, se mutilant et voulant aussi se suicider) e, couple avec 2 filles que je connaissais, en 4e, ça ne fait qu'insister sur moi, et ma situation désespérer (loool).

L'évènement qui m'a fait aller mal, à deux doigts de la TS, c'est déjà tout, et ensuite, le soir où je comptais prendre tout les médicaments de ma chambre, ma mère m'a appelé. E.2 (une 5e cette fois), était morte. Un mail du collège nous l'annonçait et d'après ce que je sais d'une autre E. qui la connaissait, c'était le 26 qu'elle est morte... Où plutôt, qu'elle s'est suicidée...
La culpabilité me ronge depuis... Je le savais que ça n'allait pas, je savais ses mutilations, envies suicidaires, le manque de soutient, les moqueries et les "c'est faux". Mais j'ai rien fait... J'ai fermé les yeux, j'ai été aveugle, j'ai préféré croire aux faux sourires et ça va alors qu'elle allait mal... Je ne sais plus quand est-ce que je l'ai vu pour la dernière fois, je ne lui ai même pas dit au revoir lors du dernier jour de cours... Et tout ça, combiné à moi, ça va pas, ça empire mon état... Elle avait l'âge de a sœur presque... Elle était qu'en 5e m*rde...
Je fais des insomnies et de l'hypersomnie à la fois. Je suis capable de m'endormir à 21h et me lever à 11h parce qu'on m'a réveillé mais aussi de m'endormir à 5h et me réveiller à 7-8-9h max. Je suis fatigué mentalement, physiquement.


Mes parents n'en savent rien, ma famille n'en sais rien. Seul mes amis le savent... Mes parents ne sont pas prêt à l'entendre et j'en ai eu la preuve.


Je ne sais plus quoi faire... Maintenant que je sais ce que sais que d'avoir un proche qui se suicide, je ne peux pas le faire. Alors quoi ? Je suis condamné a rester ici, me battre alors que j'ai plus de volonté ?


Dans les autres complications, j'ai l'impression d'avoir "plusieurs personnalité". Je change totalement de comportement en fonction des gens avec qui je suis, vous allez dire c'est normal, mais je ne change pas comme une personne "normal". Je n'ai pas précisé, mais si vous connaissez le syndrome du sauveur, c'est un aspect de ma personnalité ; je suis hypersensible et HPI, j'ai toujours été en décalage avec les autres, j'ai toujours joué un rôle. Je sais que ma maturité est plus élevé que celle des gens de mon âge alors, avec le temps, le seul moyen que j'ai trouvé pour m'intégré c'est de jouer un rôle : une personne folle et immature.
Devant mes parents et ma famille, j'essaye de montrer une personne mature, heureuse et qui va bien. Devant mes amis, je suis la personne folle, qui est heureuse même si ça va pas, qui aide et souris. Devant des inconnus de mon âge, je serai la personne discrète, folle et qui va très bien. Et etc... Et je suis capable de changer énormément, mes parents l'ont vu quand une amie est venue chez moi. J'étais immature, et ça les a surpris, beaucoup.


Je me déteste, cette incapacité à montrer qui je suis, à protester quand on me critique, à dire que ça ne va pas non, que je veux arrêter le violon mais continuer, que, que... Je n'ose pas m'affirmer, ni moi, ni mes goûts. Je ne sais pas qui je suis, si je devais nommer le livre de ma vie, je le nommerais "lost in the world, lost with me, lost in my mind...". J'en ai marre de me laisser faire... J'ai peur des relations sociales, d'en souffrir, j'ai peur de moi des fois, j'ai peur de la vie, du futur, de l'avenir. Je ne veux plus me poser ces questions... Je veux être bien mais je ne fais rien pour car je n'y arrive pas. J'aimerais savoir dire non quand on me demande si ça va. J'ai peur d'être ou avoir été en dépression mais je veux une explication à mon état mental. Je veux que ça s'arrête...



On me demande souvent quelle est ma définition de l'amour... Voilà la définition que j'ai donné, mot pour mot (copier coller c'est rapide lol)
L'amour... C'est la chais pas combientième fois cette semaine lol. L'amour est pour moi un sentiment destructeur. Capable de guérir d'anciennes blessures mais aussi d'en créer de nouvelles, encore plus douloureuse. C'est un sentiment qui détruit de l'intérieur. Les paroles de Try, de Pink, décrive bien un de ses aspects : "where there is desire, there is gonna be a flame, where there is a flame someone bound to get burn" (là où il y a du bonheur, il y aura une flamme, et là où il y a une flamme, quelqu'un est obligé de se brûler) la suite dit justement que brûler ne veut pas dire mort, et donc il faut essayer encore et encore. D'après mon expérience, certes petite mais quand même utile, c'est ça l'amour : du désire, un sentiment fort plus que l'amitié, qui te brûle tôt ou tard. Je suis la personne brûler, mais je l'ai été dès le départ, celle que j'aime/aimais là été tardivement, une autre amie l'a été peu après avoir été touchée par Cupidon. Malgré tout, avec un peu de chance, ça peut être bien, mais il faut s'en méfier.
En bref, l'amour c'est compliqué et un touuuut petit peu inutile d'après moi.


Récemment, j'ai ouvert ma boite à souvenir et j'ai relu toutes les lettres, j'ai pleuré devant certaines de joie, de tristesse, et d'autres, devant l'hypocrisie de celles qui se sont dites mes meilleures amies et qui m'ont juste détruit comme personne avant.


Je viens ici, je raconte tout, d'en l'espoir de me survivre. Dans l'espoir d'avoir de l'aide.

Je sais que tout ça, c'est rien, qu'il y a pire parce que j'ai des amis, une famille qui m'aime... C'est pour ça que je ne dis rien mais là, je sais pas, ça fait trop. J'ai pas trop de raisons de me plaindre mais c'est comme ça...


Merci pour votre attention, désolé du pavé encore une fois, et je m'excuse pour les fautes.

Désolé de me plaindre pour peu mais on a pas tous la même force mentale...


Nao.

Je le lis ce soir (j'avais pas vue xD) et je t'aide si je peux ♤♡
 
N
Nao_Naoki
Anonyme
Je voulais savoir. Dîtes moi que je sus pas la seule personne qui se sent déconnecter de son corps à certains moments ? Un exemple tout c*n : en cours je sens dès fois que je suis pas la. Genre je suis déconnecter et le cours passe sans que je m'en rende compte des fois (je sais même pas de quoi on a parler certaines fois XD)
 
N
Nao_Naoki
Anonyme
Je voulais savoir. Dîtes moi que je sus pas la seule personne qui se sent déconnecter de son corps à certains moments ? Un exemple tout c*n : en cours je sens dès fois que je suis pas la. Genre je suis déconnecter et le cours passe sans que je m'en rende compte des fois (je sais même pas de quoi on a parler certaines fois XD)
J'ai un autre exemple : je suis perdue dans mes pensées et genre je suis déconnecté de la réalité. Je suis là mais je me sens loin.
Je sais pas si c'est clair.
Des fois ça dure longtemps lol
 
N
Nao_Naoki
Anonyme
J'ai un autre exemple : je suis perdue dans mes pensées et genre je suis déconnecté de la réalité. Je suis là mais je me sens loin.
Je sais pas si c'est clair.
Des fois ça dure longtemps lol
Anecdote comme je m'ennuie :

J'étais en cours en français, on travaillais sur un texte, et là la prof m'interroge. déjà, y avait quasi une heure d'écoulée, ensuite je savais pas la question (je pense qu'avant j'avais les yeux dans la vague et du coup la prof m'a interroger) je devais avoir l'air perdue parce qu'elle à répéter la question XD
Mais j'avoue j'étais en pls en mode WHAAT J'AI RIEN SUIVI ON EN AI OU ?! HEEEEEEEEEELP !!!!!
TwT
 
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