Hello !
Il est quatre heures du matin !
Attention, je ne compte pas me suicider maintenant. Ceci n'est donc pas un adieu, je reviendrai
Je ne sais pas quand je vais revenir sur foforum, je risque d'oublier ou de ne pas avoir assez de temps.
Il est quatre heures du matin, j'ai vu 03:03 passer et je me suis tapé trois fois sur le nez avec l'index. J'ai de la musique dans les écouteurs, j'ai essayé mille et une positions dans mon lit, ai réexploré ma chambre et n'arrive pas à dormir, encore.
Il est quatre heures du matin et, dans six heures à peine, je vais prendre une photo qui restera cinq ans au minimum sur mon passeport, avec mes cernes, mes cheveux qui ne voudront jamais se coiffer correctement et mes boutons, je risque bien de regretter de ne pas avoir pu dormir cette nuit-là.
Il est quatre heures du matin et je dois arrêter de me mentir, je suis encore en train de pleurer. La musique me réconforte un peu, mais je ne comprends toujours pas ce vide.
Il est quatre heures du matin, et je contemple la vie, la mort, les fleurs et les papillons. Mes doigts courent sur mes cicatrices, un mois, trois semaines, une semaine, deux jours. Je voudrais que ça s'arrête.
Il est quatre heures du matin, et je sais que demain, je vais remettre tous mes bracelets, faute de longues manches, je sais que je vais enfiler mon sourire comme j'enfilerai mon pantalon, et ça ira, parce que ça a toujours été, et que, de toutes façons, qui en a quelque chose à foutre, tant que j'obéis ?
Est-ce que je vais me réveiller ?
Il est quatre heures du matin !
Attention, je ne compte pas me suicider maintenant. Ceci n'est donc pas un adieu, je reviendrai
Je ne sais pas quand je vais revenir sur foforum, je risque d'oublier ou de ne pas avoir assez de temps.
Il est quatre heures du matin, j'ai vu 03:03 passer et je me suis tapé trois fois sur le nez avec l'index. J'ai de la musique dans les écouteurs, j'ai essayé mille et une positions dans mon lit, ai réexploré ma chambre et n'arrive pas à dormir, encore.
Il est quatre heures du matin et, dans six heures à peine, je vais prendre une photo qui restera cinq ans au minimum sur mon passeport, avec mes cernes, mes cheveux qui ne voudront jamais se coiffer correctement et mes boutons, je risque bien de regretter de ne pas avoir pu dormir cette nuit-là.
Il est quatre heures du matin et je dois arrêter de me mentir, je suis encore en train de pleurer. La musique me réconforte un peu, mais je ne comprends toujours pas ce vide.
Il est quatre heures du matin, et je contemple la vie, la mort, les fleurs et les papillons. Mes doigts courent sur mes cicatrices, un mois, trois semaines, une semaine, deux jours. Je voudrais que ça s'arrête.
Il est quatre heures du matin, et je sais que demain, je vais remettre tous mes bracelets, faute de longues manches, je sais que je vais enfiler mon sourire comme j'enfilerai mon pantalon, et ça ira, parce que ça a toujours été, et que, de toutes façons, qui en a quelque chose à foutre, tant que j'obéis ?
Est-ce que je vais me réveiller ?