Et pendant que je tente désespérément de faire taire ce brouhaha d’idées plus sombre les unes que les autres une porte se ferme, un appel à l’aide se meurt, l’espoir s’éteint. J’ai pourtant été chercher une explication, une épaule sur qui me reposer, des bras dans lesquels pleurer. J’ai pourtant presque supplier qu’on me sauve, un appel à l’aide qui reflétai un profond mal-être et une envie de mourir plus présente qu’elle ne l’a jamais été. Mais la porte se referma, la main ne fut tendu, le désespoir fut plus grand et la peine plus lourde encore. Un poids que ce corps ne supporte plus, un poids qui l’attire dans les profondeurs de la tristesse. Je me sens couler, je me sens aussi lourde que légère, aussi triste que sereine, à la fois rempli de haine et d’amertume. Puis une touche de paix dans cet océan de noirceur. Je suis prête.